Nom : Uchida (内田).
Prénom : Ueji (間達).
Genre : Masculin, jusqu'à preuve du contraire.
Année de naissance : Son apparence laisse présager qu'il a environ 30 ans.
Signe particulier : Une verve triomphante. Des goûts affriolants. Une apparence déjantée.
Pouvoir : Sugishi (過ぎし, litt. Passé d'antan) : chronokynésie partielle.

Ueji est un joueur dans l'âme. Son style de vie est structuré par cette philosophie. C'est un turfiste invétéré, un parieur impénitent, et au-delà de ça, sa relation avec l'argent est toute particulière. D'ailleurs, les gens qui le côtoient le remarquent bien assez tôt : les wèn sont pour lui des amis très précieux, une denrée rare, qu'il faut choyer, compter, cajoler en permanence.

Partant de là, il s'évertue à toujours profiter du moment présent, à dévorer chaque instant que la vie lui offre et à exploiter tous les plaisirs qui lui sont offerts. Et c'est justement parce qu'il tente tout ce qu'il lui plaît, qu'il se démarque clairement du commun des mortels.

Il s'agit du genre de gars qui préfère tout avoir ou ne rien posséder du tout plutôt que de ne disposer que d'un ensemble incomplet de choses. À l'entendre, autant miser toute l'étendue de sa vie dans un jeu de hasard et perdre comme un con plutôt que de souffrir des remords de n'avoir rien tenté durant le restant de son existence.



Ueji est un illusionniste, un escroc, qui aime revêtir des masques et jouer des rôles. En le regardant agir, il parait vivre dans plusieurs réalités différentes : tantôt très pragmatique, tantôt si rêveur ; tantôt primitif, tantôt distingué ; tantôt détaché, tantôt passionné… Un voile de mystère plane autour de lui, et s'il parait amical, ouvert, sonder son âme équivaut à plonger dans une abysse noire, fumante, dans laquelle on a vite fait de se perdre.

Il est adepte des tours. De là à dire qu'il est magicien, il n'y a qu'un pas, cependant, il semble être beaucoup plus que cela. Sa manière de se comporter dissone parfois, elle parait se dédoubler, voire se décupler, et pourtant, il garde le contrôle le plus total de ce qu'il est. Cette valse des loups, entraînante, est agréable, douce et plaisante, et elle enjoint souvent les gens à ne pas regarder de trop près ce qu'il y a derrière les rideaux.

En clair, la plupart des personnes qui le côtoient, voient ainsi la consistance des mises en scène, et parfois, même, arrivent à comprendre son naturel arnaqueur, à voir à travers les entourloupes fluides qu'il glisse en veux-tu en voilà dans les ruelles de la Ceinture Noire. Mais... le pourquoi du comment leur échappe toujours, systématiquement. Qui est-il, finalement ? Et que veut-il vraiment ? Ce sont les grosses questions que tous se posent.




Ueji est un orateur, un rhéteur de talent, adepte du débat et de la négociation... En somme, de la séduction. Il sait parler, s'adapter à son auditoire. En regardant quelqu'un pendant quelques instants, il sait prédire ce qui lui fait plaisir, analyser son paradigme et percer la faille, le petit coin de peau chatouilleux où il va aller gratter. Il fait de la guitare avec les cordes sensibles des autres. Ses mots chantent et cognent, résonnent avec un timing percutant et un tempo enivrant. Ils hypnotisent.

Et il ne loupe jamais une occasion. Dès qu'elle se présente à lui, il l'attrape au vol et si elle ne se montre pas, il a vite fait d'aller la débusquer.  Il lui suffit juste d'un rien pour qu'une conversation se lance, et pour démordre d'une discussion avec lui, il faut s'y prendre à plusieurs fois. Pour ce faire, il enchaîne les propositions et s'intéresse sincèrement à ses interlocuteurs, en bon diplomate, puis pose des petites bombes rhétoriques quand se présente une ouverture.

Séduire, pour lui, c’est beaucoup plus qu'un simple jeu. On dit de la négociation qu'elle est un art, on peut très bien ajouter que c’est une arme. Son maniement est un mouvement de passion auquel il s'adonne en permanence, sans s'en lasser. Retourner le cerveau de son vis-à-vis est sans aucun doute son passe-temps préféré... avec les jeux, quand même.



Ueji est un ingénieux personnage. Ses manigances ne sont pas les plus intelligentes, mais leur originalité les rend imprévisibles. Son imagination parait dépasser les bornes et traverser le décor, tant elle est lointaine. Les idées lui viennent comme des transcendances, elles apparaissent en flash dans sa tête et se manifestent à volonté.. Dans leurs exécutions, elles montrent surtout toute la névrose de l'homme qui les a pensées, et certaines d'elles ont même l'air, à première vue, d'être complètement débile.

Seulement, tout est connecté en permanence, tout a un sens... et c'est là son talent. Chaque chose annoncée, promise, s'en vient, en temps et en heure. Parfois, quand on le regarde faire, on a l'impression qu'il a fait ça toute sa vie.

Comment s'est passé le recrutement de votre personnage par son clan d'allégeance ?

C'est comme si Ueji avait toujours été là, dans la Ceinture Noire, dans le quartier des Épices, à Asatsuyu. Il semble avoir connu l'ascension des membres de la Triade, l’affirmation des valeurs marchandes au sein des Shinnin... Et pourtant, peu de gens le connaissent. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, malgré ses frasques habituelles et sa facilité à appréhender le clan, ce parieur fou est une personne qu'on découvre au coin d'une rue, en train de négocier avec quelqu'un, à propos d'une histoire louche, ou en train de plumer des joueurs crédules au Saikoromeijin.

Petit à petit, il s'insère dans la société, tandis qu'encore et toujours, un mystère plane autour de lui.

Que pense votre personnage des trois clans fondateurs d'Asatsuyu no Sato ?

Pas mal de choses... En fait, peut-être trop, puisqu'à chaque fois, son avis change à ce sujet...

Tsukuri est, un jour, l'ennemi, un autre, le client, et parfois même, l'allié. Tout dépend de qui il a en face. En fonction des situations, ses positions se fluidifient. Leur noblesse et leur puissance politique est, évidemment, pour tout Shinnin qui se respecte, un motif d'envie, voire de jalousie, et couplées à leur vanité, elles ont souvent été rejetées et pestées, y compris par Ueji.

Cependant, il ne peut se résoudre à ne pas les concevoir comme faisant partie d'une dynamique sociale qui, eux-mêmes, les dépasse, et dont ils ne sont clairement pas maîtres. Eux-aussi, à leur manière, sont assignés à des rôles, des responsabilités qu'ils ne demandent pas forcément, et visent à défendre leurs intérêts, comme tout un chacun.

Kodama est un clan qui le passionne, mais qui le désintéresse fortement aussi... La science est un domaine dont il ne se préoccupe pas, préférant privilégier sa compétence empirique, mais qu'il estime et sur lequel il n'ira pas cracher. Toutes les ressources sont bonnes à prendre après tout. Leur quête de progression est, sans doute, un bénéfice dont il souhaiterait profiter, mais il ne faudra pas compter sur lui pour être celui qui se dévouera à la cause. Il n'est pas un martyr et son temps est précieux, assurément.

Pour autant, le paradigme est certes bien-pensant, mais il est louable. Les alchimistes et autres sorciers de ce clan sont, finalement, similaires à Ueji en ce que la prestidigitation à laquelle il s'exerce régulièrement, semble parfois le guider. Se battre pour le bienfondé, se diriger vers ce qu'on estime être de mieux pour les autres, ce sont des valeurs sur lesquelles il n'oserait pas cracher, mais... parfois, la fin justifie les moyens. N'importe lesquels.

Comment votre personnage a-t-il grandi dans la cité ? Quelle place occupe-t-il ?

Si seulement quelqu'un le savait. Absolument aucune information n'est connue au sujet de son enfance... C'est le vide total.

Néanmoins, Ueji est une étoile montante de la Ceinture Noire, quelqu'un qui paraît sortir de l'ombre, d'une faille spatio-temporelle depuis laquelle il s'est préparé pendant une éternité. Les gens commencent à le connaître, ils apprennent à l'appréhender. Après tout, ils sont bien obligés : Saikoromeijin clandestins, petits trafics, conseils juteux, carnets d'adresse... Ce brigand est une mine d'or, avec laquelle il faut vite savoir traiter. Il est voué à devenir un incontournable.

Comment votre personnage a-t-il vécu l'apparition de son pouvoir ?

Ueji est apparu en même temps que son pouvoir, comme ça, d'un coup, d'un seul. Sa maîtrise est encore digne de celle d'un nourrisson, mais petit à petit, il s'y éveille. En ce qu'il paraît être l'incarnation d'une vie rembobinée, la réincarnation d'un souvenir gâché, il est lié à ce pouvoir pour toujours : celui de gérer le temps, son écoulement, de revoir les choses revenir à leurs places.

Le Sugishi (過ぎし, litt. Passé d'antan) dont il a été béni, lui permet, en fait, tout un tas d'arnaques, comme la réparation rémunérée d'un objet qu'il a lui-même cassé, de tours de passe-passe, comme le trucage des dés au Saikoromeijin, ou encore, de techniques d'attaque lorsque les grands moyens doivent être utilisés. Il s'agit bel et bien d'un talent de choix, dont il est fier et sur laquelle il bâtit clairement sa renommée.

Quels sentiments votre personnage éprouve-t-il pour l'argent, le peuple démuni, et les coups fourrés ?

Ueji aime, indéniablement, l'argent, et se sert, inévitablement, des coups fourrés pour parvenir à ses fins. La mauvaise méthode est celle qui ne marche pas. En cela, il est un apôtre de l'utilitarisme, un chantre de la doctrine Shinnin, cette vision libérale et mercantile qui englobe toute chose. Sa philosophie, pourtant, paraît encore plus profonde, plus vague, plus vaste, mais il respecte tout de même les valeurs des ghettos de la Ceinture Noire. Il comprend les préceptes qui prévalent, les adoptent et en jouent.

En revanche, pour ce qui est du peuple démuni, les pauvres...

Quels sont les objectifs de votre personnage ?

0. Un magicien ne dévoile jamais ses tours.

Racontez un évènement marquant de la vie de votre personnage.





C'était une nuit noire, froide et silencieuse qui avait pris possession de la Ceinture Noire. Pas un chat dans les rues et seuls quelques loubards se gêlaient au coin des vagues avenues. Toutes les bâtisses des bas quartiers semblaient éteintes. Sauf une, perdue au fin fond d'une impasse. Au contraire même, s'agissant d'une petite grange de jeu clandestin, l'intérieur semblait plutôt vivant.

Comme si, finalement, ce lieu n'appartenait pas à l'espace et au temps de la cité, une toute autre atmosphère y régnait, quelque chose de plutôt enjoué. Certains chantres se lançaient même, après une grosse lampée de liqueur de riz, dans une rengaine décousue et mal chantée, qu'ils répétaient en à tue-tête. Le jeu de lumières, éparpillé et hétérogène, éclairait en fait une vaste partie de Saikoromeijin qui semblait déjà durer depuis quatre heures. Et elle n’allait pas s'arrêter de sitôt.

— J’ai une question, les gars… demanda Ueji, en jouant la naïveté, l’interrogation crédule.
— Dis-nous voir !
— Mettons que j’ai un 6 sur ce dé…
— Oui ?
— Puis que j’ai encore 6 sur celui-ci…
— Ouaaaais ?
— Pareil sur lui et sur lui… Qu’est-ce que ça me donnerait comme main, ça, à votre avis ?
— Eh bien… Un carré !
— Et si je vous montre que j’en ai un cinquième… lâcha-t-il, avec vice.
— …
— JE CROIS QUE J'AI PAS TRÈS BIEN ENTENDU VOTRE RÉPOOOOONSE ???!
— Tu sais très bien ce que ça signifie, Ueji, arrête de te foutre de notre gueule, ça suffit.




— OK donc... SAIKOROMEIJIN !!! se mit-il à beugler, d'un éclat de triomphe, en se levant de la table. Il avait miraculeusement obtenu la plus haute main, sur le pari le plus risqué de la soirée, la mise la plus haute. Au momentum des enchères, comme par hasard.

D'un geste de l'avant-bras, tel un râteau, il essuya la table de tous les pièces mises en jeu et les fit tomber dans une large bourse. Une dague sertie d'or et un collier de pierre précieuse vinrent, dans leur chute surprise, alourdir le paquetage. Le cliquetis du métal faisait exploser les nerfs des perdants... Chacun de trois ruminait à sa façon sur les tenants et aboutissants de leur défaite.

Il était maintenant temps d'aller dormir avec un nouvel oreiller. Il prit la besace et la fit pendre derrière son dos, d'une main désintéressée, en continuant à se dandiner victorieusement. Son pas le menait directement vers la sortie, tandis que le reste des convives le mataient, ébahis, dégoûtés. Son sourire éclatant flairait l'entourloupe.

Depuis le début de la partie, il ne faisait pourtant que perdre, et pile pendant la partie finale, alors qu'il n'était même pas à l'initiative de cette escalade des paris et qu'il semblait pourtant à bout de souffle, il avait gagné le plus gros lot. Pourquoi ? Comment ?

Origine de votre avatar ? Greed — FMA.

Est-ce un deuxième ou triple compte ? Wu-tang.

Un personnage déjà devenu classique. On connait déjà ton potentiel de RP (tu l'as démontré avec brio avec Wu Tang), alors ça sera rapide ! J'approuve tout particulièrement la vibe "funky" qui se dégage du personnage, il pourrait se retrouver dans Cowboy Bepop sans aucun problème, et ça, j'ai hâte de voir ce que ça va donner en jeu. Tu as toutes les cartes en main pour devenir l'Empereur du Saikoromeijin, alors en piste ! Pour le lien, voici ce que je te propose : tu es l'underdog ; le champion de l'une des personnalités les plus influentes du clan Shinnin, du doux nom d'Aoki ???. (Je te renvoie vers @Aoki Katataka afin de créer un lien entre vos deux personnages ; c'est son oncle. Rien n'a encore été écrit !). Mais tes faits d'armes ont déjà fait parler d'eux. Le champion d'Azusa lui-même redoute à l'idée de te rencontrer autour d'une table de jeu. En somme : tu as déjà un pied dans le grand bassin.

Nous avons le plaisir de te déclarer 的屋 Tekiya de rang C.
Étape importante avant de pouvoir débuter ton aventure, nous t’invitons à créer un sujet dans la partie Réputation.
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Ta fiche technique et ta couleur te seront bientôt attribuées. Bon jeu sur BnS !