Sculpter le Divin Contrat personnalisé de rang COuvrir
Depuis l'apparition de l'arbre de cristal du Kiosque lors de l'attentat du Jizen'ichi, une idée récurrente a occupé les esprits des forgerons de la famille Shashutsuki. Pourquoi ne pas la sculpter pour en faire une sculpture commémorative, à défaut de voir en elle l'échec du passé ? Après de longs mois d'incertitude, les autorités du clan Tsukuri ont ainsi fait appel à un élu parfait pour le rôle, @Sasaki Ryoma, donc la bénédiction serait capable de sublimer le projet. Pour ce faire, une bourse pleine de wén lui a été attribuée. En guise de bras droit, surveillant, et conseiller, le maître forgeron Shashutsuki Rakuen a demandé à @Imai Takeshi d'accompagner l'Érudit sur le terrain – cela pour renforcer l'entraide entre les familles secondaires Shashutsuki et Watanabe – et si possible de récupérer les chutes de la sculpture, afin de voir s'il y a moyen de les exploiter pour la confection d'armes. Cet évènement risque d'attirer le peuple. Ce serait peut-être l'occasion de redonner un souffle d'espoir au Refuge.
Objectifs
☐ Rejoindre l'arbre de cristal au Kiosque.
☐ Réfléchir à une sculpture parfaite.
☐ Élaguer l'arbre à l'aide de tout moyen.
☐ Répondre aux questions des curieux.
☐ Optionnel : récupérer les chutes de la scultpure.
☐ Inaugurer la création face au peuple.
☐ Réfléchir à une sculpture parfaite.
☐ Élaguer l'arbre à l'aide de tout moyen.
☐ Répondre aux questions des curieux.
☐ Optionnel : récupérer les chutes de la scultpure.
☐ Inaugurer la création face au peuple.
Précisions
⬩ Une Fiche Technique est la bienvenue.
⬩ Risque de combat (rang C).
⬩ Risque de combat (rang C).
Qu’elle était donc cette odeur ravissante ? Ce délicieux parfum ambré accompagné d’une note de framboise… Mais oui, le vieil homme le reconnaîtrait entre mille ! Il s’agissait du mélange des effluves provenant de ses deux compères de toujours : le musc envoûtant du corps musculeux de Takumi et la douceur fruitée des mets somptueux de Saizo. Face à cette révélation, le veuf quitta sa couche et se rendit en fundoshi dans la pièce servant de cuisine. Surpris, les deux autres artistes se retournèrent et se levèrent aussitôt. Ce geste si prompt avait pour origine une tradition : chanter l’hymne de leur club, corps libre de toute entrave textile et danser sans retenue et sans pudeur. Ce spectacle intime et passionné dura plusieurs instants, ils étaient si heureux de partager un tel moment de complicité. A chaque fois, ils avaient l’illusion de retrouver leur jeunesse, la nostalgie les frappait en plein cœur. *
Lorsqu’ils finirent leur hommage, ils partagèrent les gâteaux tendres et savoureux. Et alors qu’ils s’amusaient, riaient, partageaient les nouvelles du jour, le borgne réalisa qu’il avait une mission à attribuer à son aîné. En effet, les nobles de la colline avaient découvert l’art et le talent du Sasaki. C’est alors que les deux compères entamèrent un débat, échauffant le ton de la conversation et laissant Ryoma muet et à l’écoute. Le brun dénonçait l’opportunisme et l’hypocrisie de ce contrat. Pour lui, il s’agissait de servir le clan Tsukuri, de lui permettre de se faire une nouvelle image, de redorer son blason après l’échec du Duel Judiciaire. Ainsi, il considérait cela comme un asservissement et une insulte au nom, au prestige du sculpteur Sasaki. Le rouquin, lui, était bien plus enthousiaste et défendait l’idée au contraire, que c’était une chance inédite pour marquer Asatsuyu du génie de l’homme grisonnant. La visibilité, l’exposition et l’impact qu’aurait cette œuvre, pourraient amener leur ami vers une carrière retentissante. Ils avaient tous deux bien sûr raison. Rompant son mutisme, le manieur de cristal acta le fait qu’il s’agissait d’une relation gagnant-gagnant, il fallait capitaliser sur cette opportunité afin d’éclipser Koubai. Cela étant dit, il demanda à ses colocataires de participer à cette aventure, eux aussi. Un tel cristal demandait une précision, une maîtrise et une patience rare. Au vu de leur proximité et de la confiance qui les unissait, ces hommes pourraient se révéler être des atouts dans cette démarche, leur aide était plus que nécessaire. C’est pourquoi, il fut décidé que le kiosque allait être leur lieu de ralliement. Au pied du cristal, ils devront amener les outils afin de donner vie à la création tant convoitée, tous ensemble. Déterminé et débordant d’énergie, le pugiliste se prépara pour aller soumettre ses idées et son désir de participer à tout ceci aux dirigeants ayant fait cette demande.
D’un pas pressé et vigoureux, il se dirigea vers le domaine de la famille Shashutsuki. Bien entendu, en tant qu’apprenti artisan et grand féru de l’histoire du village et de ses clans, il connaissait ces grands forgerons. Néanmoins, jusqu’alors il n’avait jamais eu l’opportunité de les rencontrer. Le vieillard était même intimidé, stressé, anxieux à cause de ce rendez-vous. Il n’avait décidément pas l’habitude de côtoyer les grands de ce monde. Pour l’occasion et pour se rassurer, il s’était préparé de façon consciencieuse. Ses habits sentaient encore le neuf et ses rouleaux de parchemin étaient rangés avec minutie. Il fallait absolument faire bonne impression pour ce contrat extrêmement important. Durant l’audience qu’on lui accorda, un autre homme était présent. Enfin, homme est un bien grand mot, il s’agissait plutôt d’un enfant. Les consignes, quant à elles, étaient claires. Les dépenses dues à ces travaux étaient circonscrites à cette bourse de Wén et si des chutes étaient utilisables, il fallait les acheminer jusqu’aux commanditaires de cette mission. Quant à la taille de l’arbre cristallin, on insista sur la grande liberté dont il bénéficiait.
L’entrevue ne s’éternisa pas, une fois les détails donnés, le sculpteur eut à peine le temps de préciser ses intentions et les contours de sa future statue, ou plutôt de son ensemble de sculptures. Dessins à l’appui, il essayait d’avancer toutes les possibilités afin d’accueillir au moins un aval. Il avait pour idée principale de faire ressortir plusieurs individus du cristal géant, donnant une impression de vie, de mouvement. Unissant les Trois Fondateurs et leurs peuples respectifs, ce projet se voulait inspirant et fédérateur, à la hauteur de la Vieille Ville. De plus, afin de faire participer les habitants d’Asatsuyu, Ryoma énonça une possibilité : sur la base du volontariat, reproduire le visage de vrais citoyens. Cela donnerait un caractère plus réaliste, plus humain et moins divins, idéalisé à la sculpture. La carte blanche fut de nouveau mise en avant. Pression et responsabilités pesaient désormais sur les épaules du Sasaki.
Bien vite, trop vite pour le bavard et expansif Kodama, il se retrouva seul avec le petit. Ne sachant pas trop comment agir et comment se comporter avec un nobliau, il acta que la meilleure des façons était de le considérer comme un membre de sa famille. Après tout, il devait avoisiner l’âge de l’un de ses petits-enfants…
- Bon et bien allons-y ! Dis-moi petit, tu t’y connais en arts ? Tu as déjà vu « l’Idole de la miséricorde » dans le Quartier des Arts ? C’est moi qui l’ai fabriquée ! Je n’en suis pas peu fier, tu sais. Surtout que j’ai appris qu’elle avait son succès, j’aimerais bien la revoir… ça ne te dérange pas si on y fait un tour ?
Large sourire, pouce levé, l’artiste des rues se voulait le plus rassurant, le plus chaleureux et le plus humain possible. De lui se dégageait une aura bienveillante. Il ressemblait à ses personnes âgées toujours en forme et enjôleuse, encore fougueuse et aimant croquer la vie à pleine dent. Sa voix était suave et charmante. Il ne se dégageait aucune hostilité de lui, une pure boule de générosité et de tendresse. C’était plutôt rare chez un mercenaire…