Identité
素性 Sujou
素性 Sujou
Nom : 東雲⬩ Shinonome (Litt : Aube, lever du jour, aurore).
Prénom : 英霊 ⬩ Eirei (Litt : Âme d'un mort, d'un défunt; grands hommes).
Genre : ♂
Année de naissance : -33 ⬩ 36 ans.
Signe particulier : Le visage à demi masqué. Toujours accompagné par un chien noir décharné.
Pouvoir : 竜血 ⬩ Ryuuketsu (Litt : Sang-dragon).
Prénom : 英霊 ⬩ Eirei (Litt : Âme d'un mort, d'un défunt; grands hommes).
Genre : ♂
Année de naissance : -33 ⬩ 36 ans.
Signe particulier : Le visage à demi masqué. Toujours accompagné par un chien noir décharné.
Pouvoir : 竜血 ⬩ Ryuuketsu (Litt : Sang-dragon).
Personnalité
人格 Jinkaku
人格 Jinkaku
« Orphelin de la Lune »
Le fantôme du savant que tu as été hante cette carcasse. La solitude pour seule maîtresse, tu t’abandonnes dans ses bras un peu plus chaque jour. Morphée t’a répudié de son domaine céleste. Tes journées sont composées de soirées infinies. L’oiseau de nuit que tu incarnes n’a plus vu les lueurs du soleil depuis la grande perte. Reclus sur toi même, tu sacrifies ta propre espérance vitale pour le bien commun.
Égoïste que tu es.
Tu ne fais cela que pour te faire pardonner. Non-croyant, tu implores la pitié de toute divinité pouvant veiller sur ta personne – si divinité il y a. Paradoxale, tu souhaites sauver l’humanité pour faire honneur à ce fils perdu. Ce fils ayant payé pour tes péchés. Pourtant, tu haïs l’Homme et ses travers. D’obscurs pensées s’entremêlent, il n’est pas rare que tu doutes quant au réel intérêt de ton espèce sur cette terre. Êtes-vous vraiment si utile ?
« Héros du Soleil »
Tout travail mérite salaire.
Le tien se lit sur les visages. Joie et bonheur sont les derniers moteurs de cette carcasse. Un sourire revivifie ton cœur. Doté d’une abnégation sans faille, tes recherches tournent toutes autour de ces pauvres enfants de la Ceinture Noire. Offrir une nouvelle vie à ses rébus de la société : d’autres perspectives que la drogue ou les coups fourrés. De nombreux cours du soir sont dispensés par tes soins, et bien que la maladie t’affaiblis, tu ne rates aucune session.
Ton but est noble... mais le mieux et l’ennemi du bien. L’aube est proche. Il te faut juste résister à cette nuit sans luminaire guidant tes pas. Ces questions qui t’obsèdent trouveront une réponse, à l’instar de la médecine d’Asatusyu. Tu le sais. Tu le sens. Tu feras avancer les choses, en son hommage. Tu changeras les conditions d’Asatuyu no Sato, tout en restant dans l’ombre. Voilà les vrais héros du quotidien.
« Ersatz du Chaos »
Accablé par la perte de ta chair, les frontières de la réalité s’amenuisent. Un flou ambiant t’accable ; discerner le bien du mal ne t’est plus offert depuis plusieurs lunes.
Tu divagues.
Pire, tu sombres et personne ne le constate. Aucun ne s’en soucis. La société ne tourne pas autour des anomalies. Nul ne peut guérir cette âme sacrifiée sur l’autel de la destinée. Il y a bien longtemps que le liquide lacrymale ne s’écoule plus. Chaque soir, tu converses avec ce qui furent tiens. Illusions d’une âme détruite par la vie. Car oui, tu l’as maudit. Maudite maladie. Maudite vie qui t’a tout pris. Tu as souvent penser à mettre fin à tes jours... Mais comment pourrais-tu rejoindre, ce fils que tu n’as plus, de cette honteuse manière ?
Le fantôme du savant que tu as été hante cette carcasse. La solitude pour seule maîtresse, tu t’abandonnes dans ses bras un peu plus chaque jour. Morphée t’a répudié de son domaine céleste. Tes journées sont composées de soirées infinies. L’oiseau de nuit que tu incarnes n’a plus vu les lueurs du soleil depuis la grande perte. Reclus sur toi même, tu sacrifies ta propre espérance vitale pour le bien commun.
Égoïste que tu es.
Tu ne fais cela que pour te faire pardonner. Non-croyant, tu implores la pitié de toute divinité pouvant veiller sur ta personne – si divinité il y a. Paradoxale, tu souhaites sauver l’humanité pour faire honneur à ce fils perdu. Ce fils ayant payé pour tes péchés. Pourtant, tu haïs l’Homme et ses travers. D’obscurs pensées s’entremêlent, il n’est pas rare que tu doutes quant au réel intérêt de ton espèce sur cette terre. Êtes-vous vraiment si utile ?
« Héros du Soleil »
Tout travail mérite salaire.
Le tien se lit sur les visages. Joie et bonheur sont les derniers moteurs de cette carcasse. Un sourire revivifie ton cœur. Doté d’une abnégation sans faille, tes recherches tournent toutes autour de ces pauvres enfants de la Ceinture Noire. Offrir une nouvelle vie à ses rébus de la société : d’autres perspectives que la drogue ou les coups fourrés. De nombreux cours du soir sont dispensés par tes soins, et bien que la maladie t’affaiblis, tu ne rates aucune session.
Ton but est noble... mais le mieux et l’ennemi du bien. L’aube est proche. Il te faut juste résister à cette nuit sans luminaire guidant tes pas. Ces questions qui t’obsèdent trouveront une réponse, à l’instar de la médecine d’Asatusyu. Tu le sais. Tu le sens. Tu feras avancer les choses, en son hommage. Tu changeras les conditions d’Asatuyu no Sato, tout en restant dans l’ombre. Voilà les vrais héros du quotidien.
« Ersatz du Chaos »
Accablé par la perte de ta chair, les frontières de la réalité s’amenuisent. Un flou ambiant t’accable ; discerner le bien du mal ne t’est plus offert depuis plusieurs lunes.
Tu divagues.
Pire, tu sombres et personne ne le constate. Aucun ne s’en soucis. La société ne tourne pas autour des anomalies. Nul ne peut guérir cette âme sacrifiée sur l’autel de la destinée. Il y a bien longtemps que le liquide lacrymale ne s’écoule plus. Chaque soir, tu converses avec ce qui furent tiens. Illusions d’une âme détruite par la vie. Car oui, tu l’as maudit. Maudite maladie. Maudite vie qui t’a tout pris. Tu as souvent penser à mettre fin à tes jours... Mais comment pourrais-tu rejoindre, ce fils que tu n’as plus, de cette honteuse manière ?
Philosophie
思想 Shisou
思想 Shisou
Comment s'est passé le recrutement de votre personnage par son clan d'allégeance ?
Ta mémoire n’est plus qu’embranchement de souvenirs. Hippocampe scarifié. La douleur comme seul giron, tu as décidé de tirer un trait sur un pan de ton identité, de ton existence. Ces maudites recherches phagocytent tout ton temps, toute ta santé. Jusqu’à la dernière goutte, elles te feront passer l’arme à gauche.
Les portes du savoir se sont ouvertes pour tes recherches affiliées au Shugoshin et plus particulièrement à Abarai Kiku. Vous partagez cette même perception de la science ; celle de venir en aide aux autres. S’intéresser au Chakra est une chose, s’intéresser à la vie en est une autre. Depuis des années vous luttez, à votre propre échelle pour bâtir la médecine de demain.
Voilà ce que tes nébuleuses pensées sont en mesure de te susurrer quand tu te questionnes.
Que pense votre personnage des trois clans fondateurs d'Asatsuyu no Sato ?
Une question qui revient tellement.
Toi, tu te sens Shinnin de par ta présence proche du petit peuple. Tu te reconnais Tsukuri en raison de ton élitisme évident. Et tu incarnes l’essence même des Kodama au travers de tes recherches. Ainsi, la conception et la compréhension de cette vision t’échappent. Pourquoi faire subir au peuple une scission pouvant lui nuire ? La branche, seule, casse sous le poids d’une force quelconque. Mais réunit en une poignée de branche, celles-ci ne faiblissent pas.
Ainsi, nul bataille d’ego n’occupe ton esprit. Tu vois, tu as toujours vu, Asatsuyu comme une unique dynastie. Cerner la problématique dans son ensemble pour pouvoir mieux gérer les cas isolés. Tu ne juges pas l’Homme, tu n’as pas le temps, même s’il est vrai que tu le déteste au fond de toi. Tu le sais. Tu estimes que tous doivent avoir accès aux soins et à la vitalité. Voilà tout ce qui t’importe pour le moment. Tu attends l’âme capable de bouleverser la politique du village. Celui qui l’unifiera.
Comment votre personnage a-t-il grandi dans la cité ? Quelle place occupe-t-il ?
Enfance bercée entre larcins et réprimandes. Wén et coups.
À la fois batard et orphelin, tu es l’engeance de cette banlieue abandonnée par les hautes instances. Pourtant, cette prison dorée ne sût t’enliser bien longtemps. Tu te rappelles, encore de nos jours, sa fragrance parfumée. Une fille, une femme en devenir. Belle, merveilleuse, d’un charisme à couper le souffle. Celle qui portera plus tard ton nom. Celle qui te détruira. Un faciès angélique agrémenté de deux pupilles argentées, tout comme toi.
Tu abandonnas tes camarades de fortune au profit de sa compagnie. Elle t’accueillit dans son cercle fermé. Du même âge, elle t’instruis. T’éduquas à l’image de la mère que tu n’as jamais eu. T’aima à l’image d’une femme que tu n’as plus. Ce fut elle qui baigna ton être dans la recherche. Elle voulait quitter cette prison de bitume. Tu voulais lui offrir des paysages encore vierge de tout regard.
Pour cette femme, tu sacrifias tout.
Ce qui lui était destiné, ce qui devait l’impressionner devint très vite ta passion. Tu ne vis plus que pour ça. Les rendre fier, tous, mais surtout ta famille. Happé par ce fruit défendu qu’est la science infinie, tu ne vis pas vos liens dépérir au fil des jours. Tu le savais. Tu n’osais pas regarder la vérité en face. Tu as fuis cette situation, préférant la noirceur de tes recherches... Ta fille, ton trésor. Ton joyaux. Elle ne te regarde plus qu’avec dégoût. Ton cœur se brise sur chacun de ses piques. Mais tu restes fort, en apparence. Indifférent.
Tu te laisse convaincre qu’ils comprendront. Que cette histoire dépasse l’entièreté du village et serait en mesure d’impacter le pays – voir le monde.
Vitalité sacrifiée au profit d’une science qui n’aboutit pas. Ton corps tombe en lambeau. Tu te sens changé, mais tu le cache aux yeux de ta famille. Un heureux événement balaye tout soupçon. La naissance de ton héritier. Tout comme Osonae, il est le mélange parfait de ses parents. Tu le vois déjà devenir un vaillant explorateur cartographiant le monde... Cette union offre une nouvelle bulle d’oxygène. Les tensions sont apaisées.
La malédiction te poursuit.
Celui que tu aurais du voir grandir, celui qui aurait assisté à ta consécration... perdit la vie. Ton être se brisa. Tu te jugeas comme unique responsable – bien que sa maladie n’eut rien à voir avec la tienne. Ton infection sanguine fut apprise et bientôt les deux femmes de ta vie se retournèrent contre toi. Tu ne pus qu’acquiescer, impuissant.
Elles te quittèrent pour un avenir plus radieux. Loin de toi. Sans aucune nouvelle, tu sombras. Dans un premier temps, tu fis subir tout un tas d’expérience contre nature à ton corps. S’en suit ton sang maudit. L’opium comme d’autres drogues inconnues transitèrent bien vite dans ton système. Tu te détruisais à petit feu.
Paradoxal, ce sont tes hallucinations qui te sortirent du trou. Tu voyais ton fils, ta fille, ta femme. Chaque soir. Chaque jour. Chaque secondes. Le deuil passé, aucune larme n’était en mesure de perler... Tes recherches reprirent. Abaraï Kiku comme seule correspondante avec le monde extérieur, tu t’enfermas dans ta cave. Sombrant toujours plus dans tes aberrations. L’aube est proche et tu te rassure que tout ce cheminement à une raison. La vie ne peut pas, à ce point, te haïr...
Comment votre personnage a-t-il vécu l'apparition de son pouvoir ?
Un épiderme zébré par l’apparition d’un réseau sanguin noirâtre. Un liquide vital passant du vermeil au jais. Tant de signes avant-coureurs... Cette peau immaculée est désormais emmitouflée sous une tunique masquant l’intégralité de son corps à l’exception de ses deux pupilles argentées.
L’an 1 ou le début de la fin.
Alité, crachant du sang. Tu luttais pour ta propre survie tandis que tes organes internes lâchaient un à un. Tu n’aurais jamais dû mettre au second plan ces signes prémonitoires. Cette septicémie ronge encore ton intérieur. Dans le domaine du sacré, l’inachevé n’est point permis. Aussi bien que l’infinie ne peut être contenu dans le fini, ton organisme rejette en bloque cette apparition soudaine de la nouvelle énergie.
L’enveloppe charnelle dépérit pour n’être, au final, plus que l’ombre de ce qu’elle fut jadis.
Quels sentiments votre personnage éprouve-t-il pour la science, la recherche historique, et la nature ?
Jadis, l’essence même de ta vie. Tu en es devenue goule.
Sans cette quête initiée il y a des dizaines d’années, au profit de ta propre vie de famille, nul doute que tu ne serais plus de ce monde. Tu ne souhaites pas réitérer les maux du passé. Tu as barré toute perspective de t’imprégner du savoir Sekigaku. Rakka est une source infinie de question. Toutefois, tu cherches à t’hisser jusqu’à la vérité avec tes propres mains. Tes propres recherches.
La nature donne le sein à la Vie depuis son berceau. Sa sacralité n’est plus à remettre en question. Tu estimes que tout savoir se doit d’être tirée depuis ce facteur. La nature est mère de tout. Si la nature a sut faire émerger quelque chose, elle sera en mesure de le faire disparaître.
Il suffira juste de percer ses mystères.
Quels sont les objectifs de votre personnage ? Donnez trois axes principaux de développement.
1. Serrer dans ses bras, qu’importe les sacrifices, son fils une dernière fois.
2. Venir en aide à l’humanité au travers de la médecine puis s’ôter la vie.
3. Diagnostiquer le chakra et l’étudier sous toutes ses subdivisions pour ainsi mieux le guérir.
Racontez un évènement marquant de la vie de votre personnage.
Sa langue lape ton avant-bras scarifié. Le sang perle, goute à goute, contre le bois vermoulu. Tu t’es assoupis. Tes pupilles argentées se posent sur le cabot. Rachitique, borgne, de nombreuses traces de brûlures hante son pelage. Plusieurs touffes sont manquantes, probablement dû à une maladie. Un chien de jais au regard énigmatiquement argenté. Tu ne sais comment il est apparu à tes côtés, mais il te suit sans broncher depuis.
Probablement une hallucination, te susurre la voix dans ta tête.
La bougie illumine cette table basse. Le seul meuble de cette cave, avec la chaise sur laquelle ton séant trône. Plusieurs dizaines de livres sont entassés sur ce bureau. Tous sont écris de ta main, tous traitent de différents sujets scientifique. Au plus haut de la pile se trouve une lettre. Ouverte, son contenu t’est déjà connu. Une réponse positive quant à tes recherches de la part de ta correspondante. Vous ne vous êtes jamais vu, mais vos recherches en s’entrecroisent ont apportés beaucoup à la science des Shugoshin.
Emprisonné dans ce cercueil de bois, ce fut par ailleurs cette femme qui te révéla l’existence d’une maladie infantile détruisant un à un les foyers de la Ceinture Noire. Une maladie respiratoire provenant des abysses de l’hypogée. Un Tsukuri, Shinryo Yuugen et un Kodama, Yagyū Sadaharu auraient lancé le début des enquêtes à ce sujet. Tu ne peux faire l’impasse entre cette maladie et le décès. Et si... Tu te refuses à cette évidence.
Ton poing se comprime, le fluide noirâtre se coagule.
Tu laisses ta tête basculer vers l’arrière contre le dossier de ta chaise. Tu y repenses. Pas un jour ne s’écoule sans que tu y penses. Ta famille te manque. Brisé, ton visage se plie face à l’émotion, mais rien ne perle. Tu le revois, dans tes bras. Enroulant sa main autour de ton index. Son souffle chaud contre tes oreilles. Son infime petit cœur battre. Son sourire angélique. Une torture que tu t’infliges chaque jour. Une torture qui te motive à te transcender.
Tu ramasses, sous les yeux intrigués de ce fantôme du passé, la fiole contenant ton sang. À tes yeux, la clef du chakra s’y terre. Ce n’est qu’une question de temps...
Ta mémoire n’est plus qu’embranchement de souvenirs. Hippocampe scarifié. La douleur comme seul giron, tu as décidé de tirer un trait sur un pan de ton identité, de ton existence. Ces maudites recherches phagocytent tout ton temps, toute ta santé. Jusqu’à la dernière goutte, elles te feront passer l’arme à gauche.
Les portes du savoir se sont ouvertes pour tes recherches affiliées au Shugoshin et plus particulièrement à Abarai Kiku. Vous partagez cette même perception de la science ; celle de venir en aide aux autres. S’intéresser au Chakra est une chose, s’intéresser à la vie en est une autre. Depuis des années vous luttez, à votre propre échelle pour bâtir la médecine de demain.
Voilà ce que tes nébuleuses pensées sont en mesure de te susurrer quand tu te questionnes.
Que pense votre personnage des trois clans fondateurs d'Asatsuyu no Sato ?
Une question qui revient tellement.
Toi, tu te sens Shinnin de par ta présence proche du petit peuple. Tu te reconnais Tsukuri en raison de ton élitisme évident. Et tu incarnes l’essence même des Kodama au travers de tes recherches. Ainsi, la conception et la compréhension de cette vision t’échappent. Pourquoi faire subir au peuple une scission pouvant lui nuire ? La branche, seule, casse sous le poids d’une force quelconque. Mais réunit en une poignée de branche, celles-ci ne faiblissent pas.
Ainsi, nul bataille d’ego n’occupe ton esprit. Tu vois, tu as toujours vu, Asatsuyu comme une unique dynastie. Cerner la problématique dans son ensemble pour pouvoir mieux gérer les cas isolés. Tu ne juges pas l’Homme, tu n’as pas le temps, même s’il est vrai que tu le déteste au fond de toi. Tu le sais. Tu estimes que tous doivent avoir accès aux soins et à la vitalité. Voilà tout ce qui t’importe pour le moment. Tu attends l’âme capable de bouleverser la politique du village. Celui qui l’unifiera.
Comment votre personnage a-t-il grandi dans la cité ? Quelle place occupe-t-il ?
Enfance bercée entre larcins et réprimandes. Wén et coups.
À la fois batard et orphelin, tu es l’engeance de cette banlieue abandonnée par les hautes instances. Pourtant, cette prison dorée ne sût t’enliser bien longtemps. Tu te rappelles, encore de nos jours, sa fragrance parfumée. Une fille, une femme en devenir. Belle, merveilleuse, d’un charisme à couper le souffle. Celle qui portera plus tard ton nom. Celle qui te détruira. Un faciès angélique agrémenté de deux pupilles argentées, tout comme toi.
Tu abandonnas tes camarades de fortune au profit de sa compagnie. Elle t’accueillit dans son cercle fermé. Du même âge, elle t’instruis. T’éduquas à l’image de la mère que tu n’as jamais eu. T’aima à l’image d’une femme que tu n’as plus. Ce fut elle qui baigna ton être dans la recherche. Elle voulait quitter cette prison de bitume. Tu voulais lui offrir des paysages encore vierge de tout regard.
Pour cette femme, tu sacrifias tout.
Ce qui lui était destiné, ce qui devait l’impressionner devint très vite ta passion. Tu ne vis plus que pour ça. Les rendre fier, tous, mais surtout ta famille. Happé par ce fruit défendu qu’est la science infinie, tu ne vis pas vos liens dépérir au fil des jours. Tu le savais. Tu n’osais pas regarder la vérité en face. Tu as fuis cette situation, préférant la noirceur de tes recherches... Ta fille, ton trésor. Ton joyaux. Elle ne te regarde plus qu’avec dégoût. Ton cœur se brise sur chacun de ses piques. Mais tu restes fort, en apparence. Indifférent.
Tu te laisse convaincre qu’ils comprendront. Que cette histoire dépasse l’entièreté du village et serait en mesure d’impacter le pays – voir le monde.
Vitalité sacrifiée au profit d’une science qui n’aboutit pas. Ton corps tombe en lambeau. Tu te sens changé, mais tu le cache aux yeux de ta famille. Un heureux événement balaye tout soupçon. La naissance de ton héritier. Tout comme Osonae, il est le mélange parfait de ses parents. Tu le vois déjà devenir un vaillant explorateur cartographiant le monde... Cette union offre une nouvelle bulle d’oxygène. Les tensions sont apaisées.
La malédiction te poursuit.
Celui que tu aurais du voir grandir, celui qui aurait assisté à ta consécration... perdit la vie. Ton être se brisa. Tu te jugeas comme unique responsable – bien que sa maladie n’eut rien à voir avec la tienne. Ton infection sanguine fut apprise et bientôt les deux femmes de ta vie se retournèrent contre toi. Tu ne pus qu’acquiescer, impuissant.
Elles te quittèrent pour un avenir plus radieux. Loin de toi. Sans aucune nouvelle, tu sombras. Dans un premier temps, tu fis subir tout un tas d’expérience contre nature à ton corps. S’en suit ton sang maudit. L’opium comme d’autres drogues inconnues transitèrent bien vite dans ton système. Tu te détruisais à petit feu.
Paradoxal, ce sont tes hallucinations qui te sortirent du trou. Tu voyais ton fils, ta fille, ta femme. Chaque soir. Chaque jour. Chaque secondes. Le deuil passé, aucune larme n’était en mesure de perler... Tes recherches reprirent. Abaraï Kiku comme seule correspondante avec le monde extérieur, tu t’enfermas dans ta cave. Sombrant toujours plus dans tes aberrations. L’aube est proche et tu te rassure que tout ce cheminement à une raison. La vie ne peut pas, à ce point, te haïr...
Comment votre personnage a-t-il vécu l'apparition de son pouvoir ?
Un épiderme zébré par l’apparition d’un réseau sanguin noirâtre. Un liquide vital passant du vermeil au jais. Tant de signes avant-coureurs... Cette peau immaculée est désormais emmitouflée sous une tunique masquant l’intégralité de son corps à l’exception de ses deux pupilles argentées.
L’an 1 ou le début de la fin.
Alité, crachant du sang. Tu luttais pour ta propre survie tandis que tes organes internes lâchaient un à un. Tu n’aurais jamais dû mettre au second plan ces signes prémonitoires. Cette septicémie ronge encore ton intérieur. Dans le domaine du sacré, l’inachevé n’est point permis. Aussi bien que l’infinie ne peut être contenu dans le fini, ton organisme rejette en bloque cette apparition soudaine de la nouvelle énergie.
L’enveloppe charnelle dépérit pour n’être, au final, plus que l’ombre de ce qu’elle fut jadis.
Quels sentiments votre personnage éprouve-t-il pour la science, la recherche historique, et la nature ?
Jadis, l’essence même de ta vie. Tu en es devenue goule.
Sans cette quête initiée il y a des dizaines d’années, au profit de ta propre vie de famille, nul doute que tu ne serais plus de ce monde. Tu ne souhaites pas réitérer les maux du passé. Tu as barré toute perspective de t’imprégner du savoir Sekigaku. Rakka est une source infinie de question. Toutefois, tu cherches à t’hisser jusqu’à la vérité avec tes propres mains. Tes propres recherches.
La nature donne le sein à la Vie depuis son berceau. Sa sacralité n’est plus à remettre en question. Tu estimes que tout savoir se doit d’être tirée depuis ce facteur. La nature est mère de tout. Si la nature a sut faire émerger quelque chose, elle sera en mesure de le faire disparaître.
Il suffira juste de percer ses mystères.
Quels sont les objectifs de votre personnage ? Donnez trois axes principaux de développement.
1. Serrer dans ses bras, qu’importe les sacrifices, son fils une dernière fois.
2. Venir en aide à l’humanité au travers de la médecine puis s’ôter la vie.
3. Diagnostiquer le chakra et l’étudier sous toutes ses subdivisions pour ainsi mieux le guérir.
Racontez un évènement marquant de la vie de votre personnage.
Sa langue lape ton avant-bras scarifié. Le sang perle, goute à goute, contre le bois vermoulu. Tu t’es assoupis. Tes pupilles argentées se posent sur le cabot. Rachitique, borgne, de nombreuses traces de brûlures hante son pelage. Plusieurs touffes sont manquantes, probablement dû à une maladie. Un chien de jais au regard énigmatiquement argenté. Tu ne sais comment il est apparu à tes côtés, mais il te suit sans broncher depuis.
Probablement une hallucination, te susurre la voix dans ta tête.
La bougie illumine cette table basse. Le seul meuble de cette cave, avec la chaise sur laquelle ton séant trône. Plusieurs dizaines de livres sont entassés sur ce bureau. Tous sont écris de ta main, tous traitent de différents sujets scientifique. Au plus haut de la pile se trouve une lettre. Ouverte, son contenu t’est déjà connu. Une réponse positive quant à tes recherches de la part de ta correspondante. Vous ne vous êtes jamais vu, mais vos recherches en s’entrecroisent ont apportés beaucoup à la science des Shugoshin.
Emprisonné dans ce cercueil de bois, ce fut par ailleurs cette femme qui te révéla l’existence d’une maladie infantile détruisant un à un les foyers de la Ceinture Noire. Une maladie respiratoire provenant des abysses de l’hypogée. Un Tsukuri, Shinryo Yuugen et un Kodama, Yagyū Sadaharu auraient lancé le début des enquêtes à ce sujet. Tu ne peux faire l’impasse entre cette maladie et le décès. Et si... Tu te refuses à cette évidence.
Ton poing se comprime, le fluide noirâtre se coagule.
Tu laisses ta tête basculer vers l’arrière contre le dossier de ta chaise. Tu y repenses. Pas un jour ne s’écoule sans que tu y penses. Ta famille te manque. Brisé, ton visage se plie face à l’émotion, mais rien ne perle. Tu le revois, dans tes bras. Enroulant sa main autour de ton index. Son souffle chaud contre tes oreilles. Son infime petit cœur battre. Son sourire angélique. Une torture que tu t’infliges chaque jour. Une torture qui te motive à te transcender.
Tu ramasses, sous les yeux intrigués de ce fantôme du passé, la fiole contenant ton sang. À tes yeux, la clef du chakra s’y terre. Ce n’est qu’une question de temps...
Alter ego
分身 Bunshin
分身 Bunshin
Origine de votre avatar ? The Hunter ⬩ Bloodborne.
Est-ce un changement de personnage ? @Wén Yeosin
Est-ce un deuxième ou triple compte ? Double compte : @Inka
Autre chose à ajouter ? Très beau design.
Est-ce un changement de personnage ? @Wén Yeosin
Est-ce un deuxième ou triple compte ? Double compte : @Inka
Autre chose à ajouter ? Très beau design.