Cela faisait un petit temps que Mizuki n'avait plus mis les pieds dans ce dédale souterrain qu'était l'hypogée. La dernière fois qu'il y était venu, le Shosei avait manqué de s'y perdre et c'est par chance qu'il avait retrouvé le chemin de la sortie... Mais il aimait beaucoup se promener dans ces boyaux sans fin. L'endroit lui était rassurant, intimiste. La splendeur naturelle de ces cavités avait quelque chose d'hypnotique et un sentiment de plénitude le traversait à chaque fois qu'il s'y aventurait.
Afin de ne pas s'y perdre une fois encore, le fossoyeur avait pris soin de laisser des traces de son passage tout le long de son chemin en faisant régurgiter le sol de ses tissus morts ici et là. Arrivé dans un gigantesque carrefour (une cuve qui semblait être le point névralgique entre plusieurs souterrains plus étroits) une main vint se déposer sur son épaule ce qui le fit sursauter et brandir sa pelle à deux mains en se retournant de réflex. Le tranchant d'un kunai vint se loger sous sa gorge ainsi que la pointe d'un autre vint s'appuyer sur son entrejambe. S'il bougeait, il était mort... ou eunuque. Valait mieux pas faire le mariole.
La maitre fossoyeuse appuya un peu plus la pointe de son kunai sur le sexe de Mizuki avant de sourire et de ranger les armes.
Mizuki se contenta de hausser les épaules en guise de réponse ce qui eut le don de mettre les nerfs à sa supérieure hiérarchique qui l'empoigna pour coller son front au sien et le regarder dans les yeux à travers son masque.
Elle le relâcha et vint l'embrasser affectueusement sur la joue.
Cette dernière phrase vint donner un coup d'estoc. Des amis ? Jamais Mizuki n'avait eu d'amis. Les seuls amis qu'il n’eut jamais eu furent les santons de bois qu'il confectionnait jadis avec son père. Alors qu'il allait répondre à la question, il se rendit compte que la jeune femme avait disparu, le laissant avec une nouvelle mission sous les bras et un sentiment de solitude profonde.
*Allez, démerdes toi, Mizuki ! Tires ton plan ! Fais toi des camarades !... ... .. FAIS CHIER !*
De colère, Mizuki frappa lourdement sa pelle contre un mur. Le résonnement du choc fit écho sur plusieurs centaines de mètres dans les boyaux souterrains.
Les bois maudits n'étaient pas réputés pour être un lieux de villégiature. Il allait devoir se préparer et se trouver des compagnons de route. Quelle misère...
Afin de ne pas s'y perdre une fois encore, le fossoyeur avait pris soin de laisser des traces de son passage tout le long de son chemin en faisant régurgiter le sol de ses tissus morts ici et là. Arrivé dans un gigantesque carrefour (une cuve qui semblait être le point névralgique entre plusieurs souterrains plus étroits) une main vint se déposer sur son épaule ce qui le fit sursauter et brandir sa pelle à deux mains en se retournant de réflex. Le tranchant d'un kunai vint se loger sous sa gorge ainsi que la pointe d'un autre vint s'appuyer sur son entrejambe. S'il bougeait, il était mort... ou eunuque. Valait mieux pas faire le mariole.
- Toooouut douuu ! Ce n'est que moi. Et ... heureusement pour toi mon chou ! |
La maitre fossoyeuse appuya un peu plus la pointe de son kunai sur le sexe de Mizuki avant de sourire et de ranger les armes.
Qu'est ce que tu es venu faire ici Mizuki ? On ne t'a pas dit que l'endroit pouvait être dangereux ? Des créatures rodent parfois dans ces galeries et des personnes ... peu commode également. Tu tiens à rejoindre ton prédécesseur dans la mort ? ... ... ... Hmpf ... Peu importe ce que tu fabriques dans ce trou à rats ! On a une mission pour toi ! |
Mizuki se contenta de hausser les épaules en guise de réponse ce qui eut le don de mettre les nerfs à sa supérieure hiérarchique qui l'empoigna pour coller son front au sien et le regarder dans les yeux à travers son masque.
Écoutes moi bien mon gars ! TU COMMENCES A ME TAPER SUR LE SYSTÈME ! Tu as beau avoir été le disciple de Kagari, ça ne te donne pas le droit de me manquer de respect ! Tu as à m'écouter et à m'obéir ! Suis-je claire !? |
Elle le relâcha et vint l'embrasser affectueusement sur la joue.
Désolée Mizuki. Je suis un peu à cran en ce moment... Quoi qu'il en soit, beau gosse, on nous a informé de l'existence de certains artefacts qui auraient la particularité de conduire le chakra, entre-autre. Ce sont des objets qui pourraient être très convoité et nous aimerions que la plupart soient entre les mains des Kodama. Certains de nos informateurs nous ont mis sur la piste de l'un de ces précieux trésors. Une ... pelle ! Il s'avère que tu manies déjà la tienne avec beaucoup d'aisance. Ainsi nous pensions que tu pouvais te charger de retrouver cet objet et te l'approprier. Nos informateurs mentionnent qu'un groupe de trafiquants agissants dans les bois maudits auraient mentionner son nom. 神のシャベル Kami no shaberu. C'est une chance. Emmènes des amis Kodama avec toi. Allez, ne me déçois pas et va trouver cet artéfact ! Tu as bien des amis n'est ce pas ? |
Cette dernière phrase vint donner un coup d'estoc. Des amis ? Jamais Mizuki n'avait eu d'amis. Les seuls amis qu'il n’eut jamais eu furent les santons de bois qu'il confectionnait jadis avec son père. Alors qu'il allait répondre à la question, il se rendit compte que la jeune femme avait disparu, le laissant avec une nouvelle mission sous les bras et un sentiment de solitude profonde.
*Allez, démerdes toi, Mizuki ! Tires ton plan ! Fais toi des camarades !... ... .. FAIS CHIER !*
De colère, Mizuki frappa lourdement sa pelle contre un mur. Le résonnement du choc fit écho sur plusieurs centaines de mètres dans les boyaux souterrains.
Les bois maudits n'étaient pas réputés pour être un lieux de villégiature. Il allait devoir se préparer et se trouver des compagnons de route. Quelle misère...