Identité
素性 Sujou
素性 Sujou
Nom : Shoni
Prénom : Osamu
Genre : M
Année de naissance : -13 (16 ans)
Signe particulier : Yeux de poisson, nombreuses cicatrices sur le visage et le corps.
Pouvoir : Shinshoku 浸食 (litt. : érosion)
Prénom : Osamu
Genre : M
Année de naissance : -13 (16 ans)
Signe particulier : Yeux de poisson, nombreuses cicatrices sur le visage et le corps.
Pouvoir : Shinshoku 浸食 (litt. : érosion)
Personnalité
人格 Jinkaku
人格 Jinkaku
Traumatisé
Faute à son éducation particulière Osamu a développé de nombreuses lacunes psychologiques. C'est un garçon profondément anéanti, qui plus est assez mauvais en société puisqu'il jalouse les hommes et a peur des femmes. Son physique aussi en a d'ailleurs pâti, notamment au travers de son regard globuleux scrutant placidement chaque mouvement aux alentours tel un batracien aux aguets. Il se sait plus faible que la moyenne et échoue en tout si ce n'est les quêtes sur lesquelles on peut l'envoyer.
Faute à son éducation particulière Osamu a développé de nombreuses lacunes psychologiques. C'est un garçon profondément anéanti, qui plus est assez mauvais en société puisqu'il jalouse les hommes et a peur des femmes. Son physique aussi en a d'ailleurs pâti, notamment au travers de son regard globuleux scrutant placidement chaque mouvement aux alentours tel un batracien aux aguets. Il se sait plus faible que la moyenne et échoue en tout si ce n'est les quêtes sur lesquelles on peut l'envoyer.
Loyal
Car malgré ses larges failles, le garçon demeure un sujet imperturbable qui ne requestionne jamais ses engagements ou ses actions, ces dernières constituant son seul réconfort dans la vie, et même sa raison d'être. Son éducation a très bien fonctionné à ce niveau précis - Osamu est soumis de nature et occupe n'importe quelle place selon les ordres, ne se souciant pas de la morale. De plus, s'attirer les bonnes grâces des nobles est une priorité pour sa famille, à laquelle il ne peut répondre que par le servage régulier et sans contrariétés.
Car malgré ses larges failles, le garçon demeure un sujet imperturbable qui ne requestionne jamais ses engagements ou ses actions, ces dernières constituant son seul réconfort dans la vie, et même sa raison d'être. Son éducation a très bien fonctionné à ce niveau précis - Osamu est soumis de nature et occupe n'importe quelle place selon les ordres, ne se souciant pas de la morale. De plus, s'attirer les bonnes grâces des nobles est une priorité pour sa famille, à laquelle il ne peut répondre que par le servage régulier et sans contrariétés.
Vigilant
Parce que oui, si socialement ce n'est pas un As, le garçon a tout de même été élevé dans le seul but de servir et accomplir. Derrière la façade miséreuse de celui-ci se cache un soldat - Il donne tout pour survivre et poursuivre ses objectifs même si certains en abusent volontiers. Devenu lentement paranoïaque et insomniaque dès la jeune enfance, il ne reste aujourd'hui qu'un pantin certes naïf mais excessivement attentif, toujours prêt à tuer plutôt que d'être tué. Pour l'anecdote il est avéré que Osamu dort les yeux ouverts, le rendant assez terrifiant lorsqu'on s'en rend compte pour la première fois ; un phénomène pas si rare, puisqu'il s'endort régulièrement à différents moments de la journée, ne passant jamais de réelle nuit complète mais plutôt des épisodes d'assoupissement pas toujours contrôlés.
Parce que oui, si socialement ce n'est pas un As, le garçon a tout de même été élevé dans le seul but de servir et accomplir. Derrière la façade miséreuse de celui-ci se cache un soldat - Il donne tout pour survivre et poursuivre ses objectifs même si certains en abusent volontiers. Devenu lentement paranoïaque et insomniaque dès la jeune enfance, il ne reste aujourd'hui qu'un pantin certes naïf mais excessivement attentif, toujours prêt à tuer plutôt que d'être tué. Pour l'anecdote il est avéré que Osamu dort les yeux ouverts, le rendant assez terrifiant lorsqu'on s'en rend compte pour la première fois ; un phénomène pas si rare, puisqu'il s'endort régulièrement à différents moments de la journée, ne passant jamais de réelle nuit complète mais plutôt des épisodes d'assoupissement pas toujours contrôlés.
Cruel
Étonnement, s'il paraît timide et peu loquace, il arrive que des pulsions terribles s'emparent de lui. D'avantage par mal-être que par haine, et plus généralement lorsqu'il est en position de force ou dans le cadre d'une hostilité assumée, l'envie de tuer ou de torturer autrui le tiraille au point de le mener dans une crise si ce besoin devient frustration. De manière générale même lorsqu'il semble tout à fait serein, il aime voir les autres souffrir indirectement. Cette tendance reste occasionnelle, et se provoque surtout à la façon d'un requin qui sentirait tout à coup du sang. Lorsque des situations l'amènent à pouvoir faire du mal, il y cède sans grande volonté.
Étonnement, s'il paraît timide et peu loquace, il arrive que des pulsions terribles s'emparent de lui. D'avantage par mal-être que par haine, et plus généralement lorsqu'il est en position de force ou dans le cadre d'une hostilité assumée, l'envie de tuer ou de torturer autrui le tiraille au point de le mener dans une crise si ce besoin devient frustration. De manière générale même lorsqu'il semble tout à fait serein, il aime voir les autres souffrir indirectement. Cette tendance reste occasionnelle, et se provoque surtout à la façon d'un requin qui sentirait tout à coup du sang. Lorsque des situations l'amènent à pouvoir faire du mal, il y cède sans grande volonté.
Philosophie
思想 Shisou
思想 Shisou
Comment s'est passé le recrutement de votre personnage par son clan d'allégeance ?
Osamu appartient à l'une des familles tertiaires du clan Tsukuri. Un modeste clan en vérité sur le déclin puisqu'il ne comptait plus qu'un membre et ses trois enfants - deux garçon et une fille. Mais le paternel du clan Shoni avait un plan : celui de la dernière chance. Il devait produire un héritier parfait, une étincelle si vive et éclatante qu'elle impressionnerait les familles majeures. Sa fille serait casée sitôt que des prétendants de la haute noblesse soient prêts à l'épouser. Ses fils quant à eux seraient forgés, une leçon sévère, méthodique, constante. Oui il les détruisait. Cela a continué, jusqu'à ce que l'aîné meurt. Un suicide - Les méthodes de Shoni Kogan, le paternel, étaient abominables et à l'efficacité douteuses, mais jamais il n'aurait tué son fils. Nulle forme d'insatisfaction ne pouvait pousser ce vieillard à abattre l'une de ses deux dernières armes politiques. Cette dernière avait juste été pressée sans la moindre considération, des années durant, et avait craquée. Osamu sombra également à cet instant, lui qui avait trois années de moins subissait également cette discipline faite de tortures mentales et de séquelles physiques. Kogan cherchait à remplacer la personnalité de ses fils par des attributs. Telle une faible sensibilité face à la douleur, l'habitude du jeûne et de la privation extrême, l'absence de sommeil, une des pires leçons subie par le garçon et qui est responsable de ses pires dommages cérébraux.
Finalement, aucun héro ne réalisa son avènement dans la famille Shoni. A place, un pantin à l'esprit brisé, talentueux et aussi docile que volontaire. Mais Kogan n'en démordait pas. Il en ferait quelque chose ; si son arme n'adoptait pas la forme voulue, elle pouvait encore être travaillée afin de combler les attentes.
Car les attentes, elles, n'ont pas changées.
Osamu appartient à l'une des familles tertiaires du clan Tsukuri. Un modeste clan en vérité sur le déclin puisqu'il ne comptait plus qu'un membre et ses trois enfants - deux garçon et une fille. Mais le paternel du clan Shoni avait un plan : celui de la dernière chance. Il devait produire un héritier parfait, une étincelle si vive et éclatante qu'elle impressionnerait les familles majeures. Sa fille serait casée sitôt que des prétendants de la haute noblesse soient prêts à l'épouser. Ses fils quant à eux seraient forgés, une leçon sévère, méthodique, constante. Oui il les détruisait. Cela a continué, jusqu'à ce que l'aîné meurt. Un suicide - Les méthodes de Shoni Kogan, le paternel, étaient abominables et à l'efficacité douteuses, mais jamais il n'aurait tué son fils. Nulle forme d'insatisfaction ne pouvait pousser ce vieillard à abattre l'une de ses deux dernières armes politiques. Cette dernière avait juste été pressée sans la moindre considération, des années durant, et avait craquée. Osamu sombra également à cet instant, lui qui avait trois années de moins subissait également cette discipline faite de tortures mentales et de séquelles physiques. Kogan cherchait à remplacer la personnalité de ses fils par des attributs. Telle une faible sensibilité face à la douleur, l'habitude du jeûne et de la privation extrême, l'absence de sommeil, une des pires leçons subie par le garçon et qui est responsable de ses pires dommages cérébraux.
Finalement, aucun héro ne réalisa son avènement dans la famille Shoni. A place, un pantin à l'esprit brisé, talentueux et aussi docile que volontaire. Mais Kogan n'en démordait pas. Il en ferait quelque chose ; si son arme n'adoptait pas la forme voulue, elle pouvait encore être travaillée afin de combler les attentes.
Car les attentes, elles, n'ont pas changées.
Quels sont les objectifs de votre personnage ? Donnez trois axes principaux de développement.
1. Servir inlassablement le clan Tsukuri et se faire remarquer par la noblesse.
2. Marier sa sœur à un noble d'ici deux ans.
3. Perfectionner son pouvoir afin que son nom soit connu.
1. Servir inlassablement le clan Tsukuri et se faire remarquer par la noblesse.
2. Marier sa sœur à un noble d'ici deux ans.
3. Perfectionner son pouvoir afin que son nom soit connu.
Que pense votre personnage des trois clans fondateurs d'Asatsuyu no Sato ?
Osamu n'a aucun recul sur la situation, il est déconnecté de la réalité et adopte le points de vue des partis pour lesquels il travaille, étant trop faible d'esprit pour avoir son propre avis. Par son éducation il voue une allégeance sans nom au clan Tsukuri et sera toujours plus favorable à servir la Noblesse que tout autres types d'intérêts. De toute manière l'adolescent patibulaire n'est pas hostile envers qui que ce soit tant que le climat est décontracté. Il reste avant tout un suiveur qui, ironiquement, déteste être remarqué ou dévisagé. Même s'il est éteint, son rôle principal et de se hisser, ce qui le pousse parfois à adopter des comportements contradictoires avec ses prochains.
Osamu n'a aucun recul sur la situation, il est déconnecté de la réalité et adopte le points de vue des partis pour lesquels il travaille, étant trop faible d'esprit pour avoir son propre avis. Par son éducation il voue une allégeance sans nom au clan Tsukuri et sera toujours plus favorable à servir la Noblesse que tout autres types d'intérêts. De toute manière l'adolescent patibulaire n'est pas hostile envers qui que ce soit tant que le climat est décontracté. Il reste avant tout un suiveur qui, ironiquement, déteste être remarqué ou dévisagé. Même s'il est éteint, son rôle principal et de se hisser, ce qui le pousse parfois à adopter des comportements contradictoires avec ses prochains.
Comment votre personnage a-t-il vécu l'apparition de son pouvoir ?
Un miracle. L'apparition de son pouvoir s'est déclarée alors qu'il croupissait dans les geôles du domaine Shoni depuis tellement de jours qu'il en avait perdu le compte. On lui apportait juste assez d'eau pour le maintenir, et celle-ci était évidemment agrémentée de drogues et champignons visant à transformer la bulle de solitude en carcan pour dément. Puis l'attente, ensuite le retour de la lucidité, enfin son énième noyade.
Pourtant, dans sa peine aussi obscure qu'irréelle, il s'était aperçu d'une nouvelle chose. Comme un miracle, une bénédiction... à croire que son statut de martyr lui octroyait ce droit : Un Don prodigieux. En regardant ses mains, liées à des chaines par les poignets, abîmées, crasseuses et aux ongles rongées jusqu'au sang, Osamu s'était abandonné. Une fixette intemporelle, à l'instar de son emprisonnement.
Sa cellule s'était agitée, s'improvisant comme sanctuaire alors que d'innombrables grains de sable s'élevaient puis s’excitaient soudainement. Une tempête miniature, délimitée par l'espace de deux mains molles et pendantes. Rêvait-il ? Le temps filait, et il sentait que les vibrations de ce sable répondaient aux mouvements de ses doigts. Un genre de magnétisme réciproque s'exprimait en direct. Le début d'un grand changement.
Puisque même si le temps se poursuivait, le Shoni continuait de jouer de cet artifice, toujours dans son état second, ne sachant si c'était réel ou non, ne pensant même pas à en parler à celui qui portait de l'eau. Il n'en avait de toute façon plus la force, de parler. Ni même l'envie.
Toutefois, un beau jour, il sautait du nid.
Ses chaines, à l'image de sa peau, s'étaient usées jusqu'à se fendre. Par le frottement incessant de ce sable fin, sur de mêmes axes. Libéré... Presque, la porte restait fermée à clef. Mais déjà l'euphorie le gagnait, oui déjà, il réalisait qu'il pouvait dépasser sa condition. S'évader... Tuer son père avant ? Se venger pour ce manque d'amour, pire, ce traitement inhumain ?
Il ne pouvait pas compter. Patientant sans doute encore un ou deux jours avant que son geôlier ne revienne avec sa ration d'eau. Ni une ni deux, le diablotin prisonnier, affreusement maigre et piteux, se jetait sur l'individu avec toutes les forces du désespoir et de l'extase de gagner la sortie. Il avait frappé tellement vite, tellement sèchement et surtout tellement de fois qu'il n'avait laissé aucune chance à l'autre. Première fois qu'il voyait clairement son visage d'ailleurs - un serviteur de la famille, qui le connaissait depuis tout petit... n'avait-il eu jamais pitié ? Ou juste trop peur du patriarche Shoni ?
Peu importe. Il avait ramassé un kunai et quittait ce secteur souterrain, parvenant dans l'enceinte bien connue de sa famille.
Une fusée. Il voyait mal, bousculait certains serviteurs sur sa route ; l'épouvantail qu'il était s'était conditionné pour trouver son père et lui planter cette lame sous les côtes, malgré des conditions physiques aussi sclérosées qu'engourdies. Les derniers entraînements - tout aussi difficiles - remontaient à des mois...
Mais la fin de cet épisode n'apporta rien de grandiose.
Car il trouva bien son paternel. Combattant sa folie et jouissant de quelques minutes de lucidité pour rassembler sa colère autant que ses forces, et mettre fin à cet asservissement sans fin. Sauf qu'à la vue de son fils, Kogan ne paniquait pas.
Au contraire, il avait souri.
Une réaction si surprenante qu'elle désarçonnait aussi sec l'héritier ; celui-ci avait stoppé sa course à quelques mètres de son père, kunai toujours fermement maintenu. Mais trop tard. Son père était fier de lui et lui témoignait toute sa satisfaction d'avoir réussi à s'en sortir, aussi cynique que confiant. Une morale fatale et insignifiante pour Osamu, qui s'auto-persuadait de mettre un terme à tout ceci en accomplissant son parricide.
Encore une fois on le lui refusait.
Sa petite sœur s'interposait en hurlant, terrifiée, et là, c'était trop. Osamu comprenait qu'il ne serait jamais à sa place en se rebellant, car aussi anéanti était-il devenu, il gardait en mémoire les souvenirs de sa plus tendre enfance, lorsqu'il pouvait encore jouer avec sa cadette et se projeter dans le futur. Tout cela avait été contrecarré par les ambitions d'un père. Mais au delà de ça, ce dernier gardait le contrôle même maintenant.
Car tout cela il le faisait pour la famille.
La misère actuelle de l'héritier contrastait d'autant plus depuis que sa sœur s'était dressée devant lui ; elle, magnifique. A n'en point douter, les ressources pécuniaires de leur maison serviraient à la revêtir de belles parures ou la baigner des plus grands soins. Encore jeune... mais bientôt mûre. Hélas même une beauté ne suffit pas toujours à atteindre ses fins. Il fallait lui associer du prestige.
C'est là qu'Osamu entrerait en jeu. Indéfectible.
Éteint, mais pour mieux faire briller les siens. Malgré cette brève rébellion il était déjà tombé trop bas, si profondément. Probablement pas de retour... mais c'était tant mieux, car le Succès ne nécessite qu'un aller-simple.
Un miracle. L'apparition de son pouvoir s'est déclarée alors qu'il croupissait dans les geôles du domaine Shoni depuis tellement de jours qu'il en avait perdu le compte. On lui apportait juste assez d'eau pour le maintenir, et celle-ci était évidemment agrémentée de drogues et champignons visant à transformer la bulle de solitude en carcan pour dément. Puis l'attente, ensuite le retour de la lucidité, enfin son énième noyade.
Pourtant, dans sa peine aussi obscure qu'irréelle, il s'était aperçu d'une nouvelle chose. Comme un miracle, une bénédiction... à croire que son statut de martyr lui octroyait ce droit : Un Don prodigieux. En regardant ses mains, liées à des chaines par les poignets, abîmées, crasseuses et aux ongles rongées jusqu'au sang, Osamu s'était abandonné. Une fixette intemporelle, à l'instar de son emprisonnement.
Sa cellule s'était agitée, s'improvisant comme sanctuaire alors que d'innombrables grains de sable s'élevaient puis s’excitaient soudainement. Une tempête miniature, délimitée par l'espace de deux mains molles et pendantes. Rêvait-il ? Le temps filait, et il sentait que les vibrations de ce sable répondaient aux mouvements de ses doigts. Un genre de magnétisme réciproque s'exprimait en direct. Le début d'un grand changement.
Puisque même si le temps se poursuivait, le Shoni continuait de jouer de cet artifice, toujours dans son état second, ne sachant si c'était réel ou non, ne pensant même pas à en parler à celui qui portait de l'eau. Il n'en avait de toute façon plus la force, de parler. Ni même l'envie.
Toutefois, un beau jour, il sautait du nid.
Ses chaines, à l'image de sa peau, s'étaient usées jusqu'à se fendre. Par le frottement incessant de ce sable fin, sur de mêmes axes. Libéré... Presque, la porte restait fermée à clef. Mais déjà l'euphorie le gagnait, oui déjà, il réalisait qu'il pouvait dépasser sa condition. S'évader... Tuer son père avant ? Se venger pour ce manque d'amour, pire, ce traitement inhumain ?
Il ne pouvait pas compter. Patientant sans doute encore un ou deux jours avant que son geôlier ne revienne avec sa ration d'eau. Ni une ni deux, le diablotin prisonnier, affreusement maigre et piteux, se jetait sur l'individu avec toutes les forces du désespoir et de l'extase de gagner la sortie. Il avait frappé tellement vite, tellement sèchement et surtout tellement de fois qu'il n'avait laissé aucune chance à l'autre. Première fois qu'il voyait clairement son visage d'ailleurs - un serviteur de la famille, qui le connaissait depuis tout petit... n'avait-il eu jamais pitié ? Ou juste trop peur du patriarche Shoni ?
Peu importe. Il avait ramassé un kunai et quittait ce secteur souterrain, parvenant dans l'enceinte bien connue de sa famille.
Une fusée. Il voyait mal, bousculait certains serviteurs sur sa route ; l'épouvantail qu'il était s'était conditionné pour trouver son père et lui planter cette lame sous les côtes, malgré des conditions physiques aussi sclérosées qu'engourdies. Les derniers entraînements - tout aussi difficiles - remontaient à des mois...
Mais la fin de cet épisode n'apporta rien de grandiose.
Car il trouva bien son paternel. Combattant sa folie et jouissant de quelques minutes de lucidité pour rassembler sa colère autant que ses forces, et mettre fin à cet asservissement sans fin. Sauf qu'à la vue de son fils, Kogan ne paniquait pas.
Au contraire, il avait souri.
Une réaction si surprenante qu'elle désarçonnait aussi sec l'héritier ; celui-ci avait stoppé sa course à quelques mètres de son père, kunai toujours fermement maintenu. Mais trop tard. Son père était fier de lui et lui témoignait toute sa satisfaction d'avoir réussi à s'en sortir, aussi cynique que confiant. Une morale fatale et insignifiante pour Osamu, qui s'auto-persuadait de mettre un terme à tout ceci en accomplissant son parricide.
Encore une fois on le lui refusait.
Sa petite sœur s'interposait en hurlant, terrifiée, et là, c'était trop. Osamu comprenait qu'il ne serait jamais à sa place en se rebellant, car aussi anéanti était-il devenu, il gardait en mémoire les souvenirs de sa plus tendre enfance, lorsqu'il pouvait encore jouer avec sa cadette et se projeter dans le futur. Tout cela avait été contrecarré par les ambitions d'un père. Mais au delà de ça, ce dernier gardait le contrôle même maintenant.
Car tout cela il le faisait pour la famille.
La misère actuelle de l'héritier contrastait d'autant plus depuis que sa sœur s'était dressée devant lui ; elle, magnifique. A n'en point douter, les ressources pécuniaires de leur maison serviraient à la revêtir de belles parures ou la baigner des plus grands soins. Encore jeune... mais bientôt mûre. Hélas même une beauté ne suffit pas toujours à atteindre ses fins. Il fallait lui associer du prestige.
C'est là qu'Osamu entrerait en jeu. Indéfectible.
Éteint, mais pour mieux faire briller les siens. Malgré cette brève rébellion il était déjà tombé trop bas, si profondément. Probablement pas de retour... mais c'était tant mieux, car le Succès ne nécessite qu'un aller-simple.
Durant le Jizen'ichi, la grande kermesse ayant rassemblé le village au Kiosque, où se trouvait votre personnage ? A-t-il assisté à l'attentat, lors duquel est apparu l'arbre de cristal ? Comment a-t-il réagi face à cette attaque d'élus sans morale sur le peuple ? A-t-il fui ou combattu pour sauver ses proches ?
En rétablissement et développement de son pouvoir. C'est surtout grâce à cette maîtrise soudaine que le garçon peut prendre du service, puisque la discipline excessive de son père ne l'a pas rendu intrinsèquement plus dégourdi.
En rétablissement et développement de son pouvoir. C'est surtout grâce à cette maîtrise soudaine que le garçon peut prendre du service, puisque la discipline excessive de son père ne l'a pas rendu intrinsèquement plus dégourdi.
Durant les [url= d'introduction[/url] de l’Arc I, sur quel front se tenait votre personnage ? A-t-il repoussé l'armée d'animaux du nord, assisté à l'ouverture du Monolithe, ou subi la contamination de la Ceinture Noire ? Quelles ont été ses actions ? Qu'est-ce qui a changé pour lui, après ces évènements dantesques ?
Le piteux adolescent s'est retrouvé sous la coupe du clan Tsukuri et a participé à la défense du village face aux super-prédateurs. Sa formation ne se montra pas d'une très grande aide puisque l’événement le terrifia profondément. Il se sait faible et cela attise rapidement sa peur. Osamu a compris que la mission confiée par son père serait effroyablement difficile en raison de toutes les menaces (définitivement peu communes) auxquelles il devait se confronter et même aller aux devants.
Par ailleurs, si sa faible prestation fut mal accueillie par son père, ce dernier en revanche se montrait très attentif à ces nouveautés et s'assurerait que son fils soit en première ligne. Il confia donc celui-ci à des élus plus aguerris afin de parfaire son rôle de combattant. Il devait briller au péril de sa vie.
Le piteux adolescent s'est retrouvé sous la coupe du clan Tsukuri et a participé à la défense du village face aux super-prédateurs. Sa formation ne se montra pas d'une très grande aide puisque l’événement le terrifia profondément. Il se sait faible et cela attise rapidement sa peur. Osamu a compris que la mission confiée par son père serait effroyablement difficile en raison de toutes les menaces (définitivement peu communes) auxquelles il devait se confronter et même aller aux devants.
Par ailleurs, si sa faible prestation fut mal accueillie par son père, ce dernier en revanche se montrait très attentif à ces nouveautés et s'assurerait que son fils soit en première ligne. Il confia donc celui-ci à des élus plus aguerris afin de parfaire son rôle de combattant. Il devait briller au péril de sa vie.
Que vous évoque la défaite de Tsukuri Izaya, seigneur du clan, face au champion des Shinryo ? Par extension, voyez-vous d'un bon œil l'ascension du clan Shinryo, jusqu'alors secondaire, maintenant devenu aussi important que le clan Tsukuri ? Est-ce que ce coup d'éclat risque de fragiliser le clan ?
Osamu n'a pas d'affinité précise avec qui que ce soit. C'est son père qui s'occupe des affaires politiques et nul doute qu'il saura placer son fils auprès du meilleur camp afin d’accroître ses chances d'élever la caste familiale.
Osamu n'a pas d'affinité précise avec qui que ce soit. C'est son père qui s'occupe des affaires politiques et nul doute qu'il saura placer son fils auprès du meilleur camp afin d’accroître ses chances d'élever la caste familiale.
Que réveille en vous l’échec de l’expédition Tsukuri vers les Plaines haletantes, ayant causé notamment la mort d'un noble du clan ? Craignez-vous l'existence d'entités affines au chakra pouvant menacer le village ? Ou éprouvez-vous de l'intérêt pour cette découverte, pouvant annoncer bien des choses ?
De l'intérêt, même si plutôt fébrile. Osamu est un pion et non un penseur doté d'un esprit critique pertinent.
De l'intérêt, même si plutôt fébrile. Osamu est un pion et non un penseur doté d'un esprit critique pertinent.
⬩ -13 : Naissance.
⬩ -8 : Début des cycles d'entrainement intensif et d'isolement prolongé.
⬩ -6 : Suicide de son grand frère.
⬩ 1 : Découverte de son pouvoir.
⬩ 2 : Fin des cycles d'entrainement et d'isolement. Ne se rebelle pas contre son père, se remet en condition physique et intègre les rangs du clan Tsukuri.
⬩ 2 : Défense du village face à la horde.
Alter ego
分身 Bunshin
分身 Bunshin
Origine de votre avatar ? Mononoke (anime) - un random
Comment avez-vous connu le forum ? parrain
Quel est le nom de votre parrain ? Watanabe Dodo
Est-ce un changement de personnage ? non
Est-ce un deuxième ou triple compte ? non
Connaissez-vous l'univers de Naruto ? oui
Est-ce votre premier forum RPG ? non
Autre chose à ajouter ?Forum très intéressant ! Déso pour la prez ça me gonfle toujours j'ai fait court x)
Comment avez-vous connu le forum ? parrain
Quel est le nom de votre parrain ? Watanabe Dodo
Est-ce un changement de personnage ? non
Est-ce un deuxième ou triple compte ? non
Connaissez-vous l'univers de Naruto ? oui
Est-ce votre premier forum RPG ? non
Autre chose à ajouter ?Forum très intéressant ! Déso pour la prez ça me gonfle toujours j'ai fait court x)