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Identité
KangaiRang CShinnin的屋 TekiyaAucune escouadeEnrico Pucci de Jojo Bizarre Adventure- 43 ; 46 ansSurnommé « Pride » du fait de son rôle dans la « Secte »
Personnalité
FierOrgueilleuxMaître de la rhétoriqueManipulateurEmpathiqueCyniqueCalmeSadique
Alter Ego
Aucun ParrainDC MorriganReroll Sasaki Ryoma
Questionnaire
Comment s'est passé le recrutement de votre personnage par son clan ?Élevé dans l’enceinte de la Vieille Ville, dans un temple dédié à une religion mystérieuse et méconnue, l’enfant curieux apprit de nombreuses valeurs. Entouré par le Grand Prêtre et ses 5 fidèles, la vie semblait sourire au petit Shun. Cet orphelin reçut notamment, des cours particuliers d’un précepteur Kodama, afin de parfaire sa culture, sa vision du monde et ses connaissances en tout domaine. Enfin, un Tsukuri et un Shinnin inculquèrent respectivement la rhétorique, la bienséance d’une part, et l’art du négoce et de la gestion d’autre part. Ces intervenants étaient tous des fanatiques transis, obéissant aveuglément au Grand Prêtre. De fait de leurs activités occultes et de leurs comportements étranges, certains se sont vu chassés par leurs anciens confrères et ont trouvé refuge dans la zone neutre. D'autres arrivent à cacher leur dévotion tout en servant leur clan.
L’intention du chef religieux était d'éduquer des enfants pour les préparer à la guerre contre l’impie et les ennemis de la secte. Être prêt à affronter toutes les engeances du Saint, voilà le devenir de la prochaine génération. Quant à la question de l’immersion dans un clan, elle était sommaire. Les 3 exorcistes en herbe devaient se disséminer dans tout le village, c’était le salut d’Asatsuyu. Pour cela, les 5 dévots se partagèrent les chérubins, entre adoption et placement dans des familles particulières. Les Miyazaki faisaient partie de cette liste de ces lignée superstitieuses, originaires des débuts de l’histoire de la Rosée du matin, avides de protection spirituelle. La garçon jadis rejeté, trouva ainsi un nouveau foyer et put s’y épanouir pendant cinq autres années, apprenant de cette famille commerçante, les rouages d’une Triade bien obscure.
A l’âge de 18 ans, sa formation fut aboutie. Il se dirigea vers le clan des commerçants et ses dirigeants, comme on lui avait indiqué. Jouant de son verbe, de son charme et en démontrant ses habilités diverses, elle acquit une place particulière. En échange d’une taverne dans la Panacée, il fournissait des informations à la Triade sur l’état du peuple, ses aspirations et ses craintes. Certains appelleraient cela de la dénonciation, pourtant du point de vue du fanatique, ce n’était qu’un moyen de rendre stable la société, d’assurer l’emprise des puissants sur les lambda et de garantir la paix. De surcroît, au vu de son entraînement martial, il devint un agent en sommeil, une arme qui taisait son nom, attendant qu’on la déploie.
Donnez les trois objectifs principaux de votre personnage.1. Éradiquer l’influence du « Premier Saint » qui ronge les terres de Kusa et faire de cette religion, la religion d'Etat.
2. Devenir l'arme secrète de la Triade et atteindre les sommets de la hiérarchie.
3. Étendre sa couverture et développer un réseau d’informations et de commerces dense et fiable.
Que pense votre personnage du système politique du village ?Une gestion tricéphale permet de gérer les conflits et les tensions efficacement. Sans monopole, il est plus aisé de répartir les risques de séditions et de les stopper. De plus, la concurrence entre les trois clans permet l’innovation, la stimulation et l’avancée vers le bien commun. C’est donc un système fonctionnel et qui a fait ses preuves. Pourtant, au vu des récents événements, il est évident qu’il est perfectible et qu’il y a encore du travail pour asseoir la légitimité de tous ses gouvernements. Cependant, il ne faut pas désespérer, un peu d’éducation et de stratégies, et le peuple suivra. Les ouailles ne demandent qu’à être guidées.
Néanmoins, pour le commerçant, le véritable avenir d’Asatsuyu réside dans un pouvoir unique, oligarchique et dicté par la raison, le savoir, l’argent et la Secte. Unir les trois clans serait la seule voie viable pour survivre aux dangers du monde extérieur. Éclairé par les textes et les Vérités de la Secte, l’humanité connaîtrait son âge d’or. De plus, avec une milice, une armée et une éducation généralisée, tout serait plus simple et les germes de la rébellion seraient plus facilement détruites. La sédition de la banlieue extérieure n’aurait pas pu naître dans de telles conditions.
Comment votre personnage a-t-il vécu l'apparition de son pouvoir ?Le crépuscule venait de tomber, la brise était fraîche et l’horizon étoilé. Seul, désarmé et semblant fragile, le prêtre parcourait les rues obscures du Quartier des Épices, d’un pas tranquille. Ravi du dernier achat au nom de l'Eglise, il ne prenait pas garde aux ombres et aux dangers qui se terraient dans l’obscurité. Cet agrandissement du temple, était une opportunité majeure pour la Secte, une visibilité plus grande pour attirer les Hommes. Son être demeurait absent de la réalité, aucun son, aucune image ne lui parvenait. Ses pensées étaient trop fécondes et trop brumeuses pour se prémunir de la menace nocturne.
Bien loin de son domaine, de sa zone d’influence, le père de famille s’enfonçait dans les ruelles escarpées sans se méfier. Cette insouciance, ou plutôt cet excès de confiance en soi fut bientôt puni. En effet, sans crier gare, un criminel de bas-étage surgit du voile ténébreux de la nuit afin d’attenter à la vie du fabuleux Miyazaki. Sans se douter de son imposant patronyme, de son statut et de son adresse, le joyeux luron usa d’un couteau pour effrayer et racketter le patient Shun. C’est alors que faisait fi de l’adversité et de son tempérament plutôt calme, il amorça les hostilités. Désarmant, puis retournant l’arme blanche contre son agresseur, il eut facilement raison de cet homme fragile. Néanmoins, son sang bouillonnait après un tel échauffement. Perdant le contrôle, poussé par une énergie mystique qu’il attribua à la pleine lune, le tavernier s’acharna et tortura sa nouvelle proie. Lacérations, taillades, coups et entraves, couvert par le manteau de la nuit et son anonymat, il prenait un malin plaisir à rendre fou de douleur sa victime. Le sang parsemait la veine urbaine, sans des soins propices, la rage et la violence de « Pride » allaient avoir raison de cette frêle âme.
Après s'être ressaisi brutalement, il usa de ses faibles connaissances en premiers soins, pansant et comprimant les plaies béantes, essayant de diminuer ce flot intense qui colorait le sol. Puis, une sensation étrange se manifesta dans son cœur. Ce n’était ni une joie, ni une douleur, non, il s’agissait d’un gène intense, croissante même. Un parasite était entré en lui, des émotions qui ne lui appartenaient pas. Peu à peu, elles gonflèrent, prirent de l’ampleur, faisant trembler le corps du quarantenaire. Que lui arrivait-il ? Ses pensées se troublèrent, tout comme son âme. Quelque chose le hantait et l’empêchait de savourer cette victoire. Qu’était-ce ? Après une introspection sommaire, un mot s’imposa : « l’empathie ». La victime ou l’agresseur, selon où l’on se place, arrivait à transmettre sa peur, sa souffrance, son défaitisme et sa colère. Cet ensemble émotionnel se retrouvait grandi, amplifié dans l’esprit clairvoyant. Très vite, cette invasion devint insoutenable. Il fallait fuir, trouver un refuge loin de cet être dangereux.
Pressée par ce sentiment confus, il se mit à courir vers le pèlerin le plus proche. Heureusement, il connaissait l'adresse des 9 croyants. Se ruant comme si sa vie en dépendait, il essaya de chercher l’asile pour la nuit. A chaque pas, son ressenti se brouillait, passant d’une émotion à une autre. Ce concert assourdissant était un véritable supplice, il n’arrivait à retrouver le calme et la quiétude. Il aurait été plus sage de sortir du village, de fréquenter le vide social, mais sa raison n’arrivait plus à être lucide face à ce vacarme. Voici que la porte tant convoitée se présenta au nécessiteux, l’accueil fut prompt et bavard. Toutefois, il bouscula son hôte et alors qu’il s’accrochait à lui pour se tenir debout, il ressenti de la douceur et de la tempérance. C’est alors que le soulagement gracia le quarantenaire, plus aucun danger ne se présentait, il était sauf. L’hôte du soir était un impérieux fanatique et un amateur de méditation. Cette habitude, partagée avec le représentant de la Secte, permit de trouver un refuge et un moyen de chasser cet envahissement si violent. Cette soirée s’acheva dans la félicité et le calme. Le Miyazaki fit ainsi la découverte de son don et de sa difficile appréhension.
Vis-à-vis du chakra, votre personnage se considère-t-il béni, ou maudit ?Se basant sur ses connaissances et les savoirs parsemant Asatsuyu, l’élu essaya de démystifier cet étrange pouvoir. Avec du temps et de la patience, ce dernier se dévoila entièrement, une arme inédite, basée sur les émotions. Influence, empathie, compréhension, les possibles étaient infinis et ils permettraient à l’orateur de devenir encore plus puissant et important dans la Rosée du matin. Cependant, un tel don demandait une grande maîtrise de soi et une grande compréhension de l’Humanité, il pouvait se montrer trompeur et dangereux si mal contrôlé… La méfiance était donc de mise. Par la suite, cherchant à éclaircir l’horizon et à comprendre ce caprice du destin, il passa plusieurs mois pour parfaire sa technique et sa compréhension de son chakra.
Inspiré par la nuit fatidique, il réessaya timidement sa nouvelle capacité, sur lui-même tout d’abord, puis sur un fidèle. Ces tentatives multiples, ses essais et ses échecs permirent à l’esprit fin de comprendre les forces, les faiblesses et les limites de son pouvoir. Fort de ce savoir, l’exorciste se tenait prêt à confondre les menteurs, les traîtres et à gratifier les fidèles. Loyal à la Triade, cette perception peu commune était un atout notoire. Ainsi, il prit acte de sa nouvelle existence et réaffirma sa destinée, protéger et servir le Premier Pêcheur.
Votre personnage redoute-t-il ces animaux conscients, affins au chakra ?Engeance du Pêcheur ou descendant du Saint, aucun écrit n'évoque leur existence ou n’éclaircit leur allégeance. Ainsi, dans le doute, méfiance et diplomatie sont de mise. Ces obstacles à l’humanité pourraient s’ils étaient soumis et dociles, permettre de lutter contre la Fin annoncée. Laissez une chance à ces animaux demeurait un absolu, un conflit n’apporterait rien si ce n’est l’affaiblissement des croyants. Ne voulant pas froisser le destin et ses projets, Shun se montre prudent et essaie de convertir ses êtres extraordinaires à son dogme, peut-être qu’ainsi l’armée divine retrouvera sa puissance d’antan.
Même si la peur de l’inconnu est présente, l’opportunité de rallier des bêtes capables de faire des miracles n’était pas négligeable. Faire prospérer une entente, un échange, une symbiose était peut-être la destinée de la Rosée du matin. En tant que soldat fidèle, il ne pourra jamais stopper son prosélytisme et son désir de rendre puissant la Secte.
Que pense votre personnage de la noblesse inhérente au clan Tsukuri ?Les Tsukuri sont nobles et dignes de confiance, malgré leur arrogance et leur tentative de déstabiliser l’équilibre de la Cité. Les rumeurs évoquent des troubles, la perte de légitimité de leur chef après le duel judiciaire notamment. De plus, le jeu d’influence des familles importantes gangrène et limite l’hégémonie de la lignée au sang bleu. Peut-être est-ce un régime a bout de souffle, n’attendant qu’à être rénové, bouleversé, les Shinryo sont peut-être désormais les plus légitimes à régner si la force devait guider le peuple.
Enfin de compte, la monarchie n’est viable que si le monarque est fort, respecté, craint et adulé. Les temps modernes ne sont plus réellement tendres avec les Tsukuri, si cette famille s’effondre, il faudra intervenir pour réinstaurer de l’ordre et élire un gouvernant plus apte à ce poste.
Votre personnage a-t-il des vues sur les souterrains ? Faut-il les coloniser ?L’hypogée, terre obscure et méconnue est un lieu à ne pas négliger. Sans loi, sans contrôle, sans surveillance, les pires dangers peuvent y naître. De plus, une main d’œuvre n’est jamais à négliger, la surface devrait aider ce domaine en échange d’un peu de loyauté. Si les gens d’en-dessous devenait affilié à un clan, un bouleversement majeur aurait lieu.
Malheureusement, des rumeurs circulent, des êtres doués d’influence ont commencé à s’installer et à vouloir défendre les troglodytes. Si les clans perdurent dans l’inaction, bientôt un peuple entier se dressera contre eux et l’ordre du monde sera renversé. Pour un bien ou pour le mal, tout cela dépend des points de vue. Le Miyazaki se rangeraient du côté de la Secte et de la Triade.
Faut-il passer outre la sacralité du corps humain au nom du progrès ?Interdire et limiter les hommes ne devraient pas être une valeur essentielle. Dans un monde en constant changement, les mœurs doivent aussi suivre. Avoir peur du progrès, des sacrifices et des horreurs auxquelles la science peut mener, n’est pas digne d’un instruit. Parfois, il faut braver l’interdit pour perpétuer le bien commun et assurer à tous une vie décente.
Est-il juste de sacrifier le bas peuple pour isoler un foyer de contamination ?Dans ce portrait synthétique, il est mis sous silence la main tendue de Bô Takeshi, les non-contaminés peuvent rejoindre la partie saine de la cité. En réalité, ce n’est pas un sacrifice, mais une œuvre de bon sens. Endiguer l’épidémie et empêcher la circulation des êtres dangereux sont les seules solutions efficaces que la Triade peut mettre en place en un temps limité et sans prendre trop de risques. Bien sûr, des dégâts collatéraux seront à regretter, mais ce n’est qu’un moindre mal. Il ne faut pas dramatiser ni faire de ce chef de clan, un tyran. Il agit pour le bien de la majorité. Malheureusement, certains devront subir des désagréments, toutefois la Triade saura se montrer compréhensive et plein de compassion. Seulement, cela demandera du temps.
La Triade a-t-elle raison de punir aussi sévèrement les rebelles du clan ?Comment agir avec des séditions, des rebelles, des terroristes ? Par des actes clairs, parfois cruels et avec stratégie. S’ils sont encore en vie, c’est que le chef en a décidé ainsi, suivre son plan et ses prévisions assureront la fin d’une action aussi brouillonne et dangereuse. Du fait de leur égoïsme, ils ont condamné la Ceinture Noire, en ont-ils seulement conscience ? Leurs actions sont imbibées de sang d’innocent et d’injustice. Leurs egos les ont poussés à faire des erreurs stupides, mais dans ce monde tout se paye, tout à une conséquence, il faut seulement l’assumer.
S’il avait eu la force et l’ordre, la Cité Noire ne serait aujourd’hui qu’une chimère, qu’un fantasme mourant. Plus personne pour la défendre, des morts pour seuls témoins, la paix et l’ordre enfin revenu. Le clan ne serait plus frappé par le sceau de la honte et ne paraîtrait plus faible ou tremblotant. Néanmoins, confiance en Bô Takeshi, il savait ce qu’il faisait. En silence, son soldat attendait son heure, son ordre, son déploiement. Il fallait assurer la légitimité et la grandeur des Shinnin.
Peut-il exister de nombreuses autres civilisations maîtrisant le chakra ?D'autres âmes à convertir ? C'est possible, rien est écrit dessus dans les écrits. Ils ne sont pas malheureusement complets, ne provenant que de prophètes anciens et ignorants. En attendant l'arrivée d'un nouveau prophète, tout croyant doit se montrer ouvert aux signes et à la possibilité de transmettre la religion dans le cœur et l'esprit du plus grand nombre. Tant restait à faire encore pour cette secte mineure.
L’intention du chef religieux était d'éduquer des enfants pour les préparer à la guerre contre l’impie et les ennemis de la secte. Être prêt à affronter toutes les engeances du Saint, voilà le devenir de la prochaine génération. Quant à la question de l’immersion dans un clan, elle était sommaire. Les 3 exorcistes en herbe devaient se disséminer dans tout le village, c’était le salut d’Asatsuyu. Pour cela, les 5 dévots se partagèrent les chérubins, entre adoption et placement dans des familles particulières. Les Miyazaki faisaient partie de cette liste de ces lignée superstitieuses, originaires des débuts de l’histoire de la Rosée du matin, avides de protection spirituelle. La garçon jadis rejeté, trouva ainsi un nouveau foyer et put s’y épanouir pendant cinq autres années, apprenant de cette famille commerçante, les rouages d’une Triade bien obscure.
A l’âge de 18 ans, sa formation fut aboutie. Il se dirigea vers le clan des commerçants et ses dirigeants, comme on lui avait indiqué. Jouant de son verbe, de son charme et en démontrant ses habilités diverses, elle acquit une place particulière. En échange d’une taverne dans la Panacée, il fournissait des informations à la Triade sur l’état du peuple, ses aspirations et ses craintes. Certains appelleraient cela de la dénonciation, pourtant du point de vue du fanatique, ce n’était qu’un moyen de rendre stable la société, d’assurer l’emprise des puissants sur les lambda et de garantir la paix. De surcroît, au vu de son entraînement martial, il devint un agent en sommeil, une arme qui taisait son nom, attendant qu’on la déploie.
Donnez les trois objectifs principaux de votre personnage.1. Éradiquer l’influence du « Premier Saint » qui ronge les terres de Kusa et faire de cette religion, la religion d'Etat.
2. Devenir l'arme secrète de la Triade et atteindre les sommets de la hiérarchie.
3. Étendre sa couverture et développer un réseau d’informations et de commerces dense et fiable.
Que pense votre personnage du système politique du village ?Une gestion tricéphale permet de gérer les conflits et les tensions efficacement. Sans monopole, il est plus aisé de répartir les risques de séditions et de les stopper. De plus, la concurrence entre les trois clans permet l’innovation, la stimulation et l’avancée vers le bien commun. C’est donc un système fonctionnel et qui a fait ses preuves. Pourtant, au vu des récents événements, il est évident qu’il est perfectible et qu’il y a encore du travail pour asseoir la légitimité de tous ses gouvernements. Cependant, il ne faut pas désespérer, un peu d’éducation et de stratégies, et le peuple suivra. Les ouailles ne demandent qu’à être guidées.
Néanmoins, pour le commerçant, le véritable avenir d’Asatsuyu réside dans un pouvoir unique, oligarchique et dicté par la raison, le savoir, l’argent et la Secte. Unir les trois clans serait la seule voie viable pour survivre aux dangers du monde extérieur. Éclairé par les textes et les Vérités de la Secte, l’humanité connaîtrait son âge d’or. De plus, avec une milice, une armée et une éducation généralisée, tout serait plus simple et les germes de la rébellion seraient plus facilement détruites. La sédition de la banlieue extérieure n’aurait pas pu naître dans de telles conditions.
Comment votre personnage a-t-il vécu l'apparition de son pouvoir ?Le crépuscule venait de tomber, la brise était fraîche et l’horizon étoilé. Seul, désarmé et semblant fragile, le prêtre parcourait les rues obscures du Quartier des Épices, d’un pas tranquille. Ravi du dernier achat au nom de l'Eglise, il ne prenait pas garde aux ombres et aux dangers qui se terraient dans l’obscurité. Cet agrandissement du temple, était une opportunité majeure pour la Secte, une visibilité plus grande pour attirer les Hommes. Son être demeurait absent de la réalité, aucun son, aucune image ne lui parvenait. Ses pensées étaient trop fécondes et trop brumeuses pour se prémunir de la menace nocturne.
Bien loin de son domaine, de sa zone d’influence, le père de famille s’enfonçait dans les ruelles escarpées sans se méfier. Cette insouciance, ou plutôt cet excès de confiance en soi fut bientôt puni. En effet, sans crier gare, un criminel de bas-étage surgit du voile ténébreux de la nuit afin d’attenter à la vie du fabuleux Miyazaki. Sans se douter de son imposant patronyme, de son statut et de son adresse, le joyeux luron usa d’un couteau pour effrayer et racketter le patient Shun. C’est alors que faisait fi de l’adversité et de son tempérament plutôt calme, il amorça les hostilités. Désarmant, puis retournant l’arme blanche contre son agresseur, il eut facilement raison de cet homme fragile. Néanmoins, son sang bouillonnait après un tel échauffement. Perdant le contrôle, poussé par une énergie mystique qu’il attribua à la pleine lune, le tavernier s’acharna et tortura sa nouvelle proie. Lacérations, taillades, coups et entraves, couvert par le manteau de la nuit et son anonymat, il prenait un malin plaisir à rendre fou de douleur sa victime. Le sang parsemait la veine urbaine, sans des soins propices, la rage et la violence de « Pride » allaient avoir raison de cette frêle âme.
Après s'être ressaisi brutalement, il usa de ses faibles connaissances en premiers soins, pansant et comprimant les plaies béantes, essayant de diminuer ce flot intense qui colorait le sol. Puis, une sensation étrange se manifesta dans son cœur. Ce n’était ni une joie, ni une douleur, non, il s’agissait d’un gène intense, croissante même. Un parasite était entré en lui, des émotions qui ne lui appartenaient pas. Peu à peu, elles gonflèrent, prirent de l’ampleur, faisant trembler le corps du quarantenaire. Que lui arrivait-il ? Ses pensées se troublèrent, tout comme son âme. Quelque chose le hantait et l’empêchait de savourer cette victoire. Qu’était-ce ? Après une introspection sommaire, un mot s’imposa : « l’empathie ». La victime ou l’agresseur, selon où l’on se place, arrivait à transmettre sa peur, sa souffrance, son défaitisme et sa colère. Cet ensemble émotionnel se retrouvait grandi, amplifié dans l’esprit clairvoyant. Très vite, cette invasion devint insoutenable. Il fallait fuir, trouver un refuge loin de cet être dangereux.
Pressée par ce sentiment confus, il se mit à courir vers le pèlerin le plus proche. Heureusement, il connaissait l'adresse des 9 croyants. Se ruant comme si sa vie en dépendait, il essaya de chercher l’asile pour la nuit. A chaque pas, son ressenti se brouillait, passant d’une émotion à une autre. Ce concert assourdissant était un véritable supplice, il n’arrivait à retrouver le calme et la quiétude. Il aurait été plus sage de sortir du village, de fréquenter le vide social, mais sa raison n’arrivait plus à être lucide face à ce vacarme. Voici que la porte tant convoitée se présenta au nécessiteux, l’accueil fut prompt et bavard. Toutefois, il bouscula son hôte et alors qu’il s’accrochait à lui pour se tenir debout, il ressenti de la douceur et de la tempérance. C’est alors que le soulagement gracia le quarantenaire, plus aucun danger ne se présentait, il était sauf. L’hôte du soir était un impérieux fanatique et un amateur de méditation. Cette habitude, partagée avec le représentant de la Secte, permit de trouver un refuge et un moyen de chasser cet envahissement si violent. Cette soirée s’acheva dans la félicité et le calme. Le Miyazaki fit ainsi la découverte de son don et de sa difficile appréhension.
Vis-à-vis du chakra, votre personnage se considère-t-il béni, ou maudit ?Se basant sur ses connaissances et les savoirs parsemant Asatsuyu, l’élu essaya de démystifier cet étrange pouvoir. Avec du temps et de la patience, ce dernier se dévoila entièrement, une arme inédite, basée sur les émotions. Influence, empathie, compréhension, les possibles étaient infinis et ils permettraient à l’orateur de devenir encore plus puissant et important dans la Rosée du matin. Cependant, un tel don demandait une grande maîtrise de soi et une grande compréhension de l’Humanité, il pouvait se montrer trompeur et dangereux si mal contrôlé… La méfiance était donc de mise. Par la suite, cherchant à éclaircir l’horizon et à comprendre ce caprice du destin, il passa plusieurs mois pour parfaire sa technique et sa compréhension de son chakra.
Inspiré par la nuit fatidique, il réessaya timidement sa nouvelle capacité, sur lui-même tout d’abord, puis sur un fidèle. Ces tentatives multiples, ses essais et ses échecs permirent à l’esprit fin de comprendre les forces, les faiblesses et les limites de son pouvoir. Fort de ce savoir, l’exorciste se tenait prêt à confondre les menteurs, les traîtres et à gratifier les fidèles. Loyal à la Triade, cette perception peu commune était un atout notoire. Ainsi, il prit acte de sa nouvelle existence et réaffirma sa destinée, protéger et servir le Premier Pêcheur.
Votre personnage redoute-t-il ces animaux conscients, affins au chakra ?Engeance du Pêcheur ou descendant du Saint, aucun écrit n'évoque leur existence ou n’éclaircit leur allégeance. Ainsi, dans le doute, méfiance et diplomatie sont de mise. Ces obstacles à l’humanité pourraient s’ils étaient soumis et dociles, permettre de lutter contre la Fin annoncée. Laissez une chance à ces animaux demeurait un absolu, un conflit n’apporterait rien si ce n’est l’affaiblissement des croyants. Ne voulant pas froisser le destin et ses projets, Shun se montre prudent et essaie de convertir ses êtres extraordinaires à son dogme, peut-être qu’ainsi l’armée divine retrouvera sa puissance d’antan.
Même si la peur de l’inconnu est présente, l’opportunité de rallier des bêtes capables de faire des miracles n’était pas négligeable. Faire prospérer une entente, un échange, une symbiose était peut-être la destinée de la Rosée du matin. En tant que soldat fidèle, il ne pourra jamais stopper son prosélytisme et son désir de rendre puissant la Secte.
Que pense votre personnage de la noblesse inhérente au clan Tsukuri ?Les Tsukuri sont nobles et dignes de confiance, malgré leur arrogance et leur tentative de déstabiliser l’équilibre de la Cité. Les rumeurs évoquent des troubles, la perte de légitimité de leur chef après le duel judiciaire notamment. De plus, le jeu d’influence des familles importantes gangrène et limite l’hégémonie de la lignée au sang bleu. Peut-être est-ce un régime a bout de souffle, n’attendant qu’à être rénové, bouleversé, les Shinryo sont peut-être désormais les plus légitimes à régner si la force devait guider le peuple.
Enfin de compte, la monarchie n’est viable que si le monarque est fort, respecté, craint et adulé. Les temps modernes ne sont plus réellement tendres avec les Tsukuri, si cette famille s’effondre, il faudra intervenir pour réinstaurer de l’ordre et élire un gouvernant plus apte à ce poste.
Votre personnage a-t-il des vues sur les souterrains ? Faut-il les coloniser ?L’hypogée, terre obscure et méconnue est un lieu à ne pas négliger. Sans loi, sans contrôle, sans surveillance, les pires dangers peuvent y naître. De plus, une main d’œuvre n’est jamais à négliger, la surface devrait aider ce domaine en échange d’un peu de loyauté. Si les gens d’en-dessous devenait affilié à un clan, un bouleversement majeur aurait lieu.
Malheureusement, des rumeurs circulent, des êtres doués d’influence ont commencé à s’installer et à vouloir défendre les troglodytes. Si les clans perdurent dans l’inaction, bientôt un peuple entier se dressera contre eux et l’ordre du monde sera renversé. Pour un bien ou pour le mal, tout cela dépend des points de vue. Le Miyazaki se rangeraient du côté de la Secte et de la Triade.
Faut-il passer outre la sacralité du corps humain au nom du progrès ?Interdire et limiter les hommes ne devraient pas être une valeur essentielle. Dans un monde en constant changement, les mœurs doivent aussi suivre. Avoir peur du progrès, des sacrifices et des horreurs auxquelles la science peut mener, n’est pas digne d’un instruit. Parfois, il faut braver l’interdit pour perpétuer le bien commun et assurer à tous une vie décente.
Est-il juste de sacrifier le bas peuple pour isoler un foyer de contamination ?Dans ce portrait synthétique, il est mis sous silence la main tendue de Bô Takeshi, les non-contaminés peuvent rejoindre la partie saine de la cité. En réalité, ce n’est pas un sacrifice, mais une œuvre de bon sens. Endiguer l’épidémie et empêcher la circulation des êtres dangereux sont les seules solutions efficaces que la Triade peut mettre en place en un temps limité et sans prendre trop de risques. Bien sûr, des dégâts collatéraux seront à regretter, mais ce n’est qu’un moindre mal. Il ne faut pas dramatiser ni faire de ce chef de clan, un tyran. Il agit pour le bien de la majorité. Malheureusement, certains devront subir des désagréments, toutefois la Triade saura se montrer compréhensive et plein de compassion. Seulement, cela demandera du temps.
La Triade a-t-elle raison de punir aussi sévèrement les rebelles du clan ?Comment agir avec des séditions, des rebelles, des terroristes ? Par des actes clairs, parfois cruels et avec stratégie. S’ils sont encore en vie, c’est que le chef en a décidé ainsi, suivre son plan et ses prévisions assureront la fin d’une action aussi brouillonne et dangereuse. Du fait de leur égoïsme, ils ont condamné la Ceinture Noire, en ont-ils seulement conscience ? Leurs actions sont imbibées de sang d’innocent et d’injustice. Leurs egos les ont poussés à faire des erreurs stupides, mais dans ce monde tout se paye, tout à une conséquence, il faut seulement l’assumer.
S’il avait eu la force et l’ordre, la Cité Noire ne serait aujourd’hui qu’une chimère, qu’un fantasme mourant. Plus personne pour la défendre, des morts pour seuls témoins, la paix et l’ordre enfin revenu. Le clan ne serait plus frappé par le sceau de la honte et ne paraîtrait plus faible ou tremblotant. Néanmoins, confiance en Bô Takeshi, il savait ce qu’il faisait. En silence, son soldat attendait son heure, son ordre, son déploiement. Il fallait assurer la légitimité et la grandeur des Shinnin.
Peut-il exister de nombreuses autres civilisations maîtrisant le chakra ?D'autres âmes à convertir ? C'est possible, rien est écrit dessus dans les écrits. Ils ne sont pas malheureusement complets, ne provenant que de prophètes anciens et ignorants. En attendant l'arrivée d'un nouveau prophète, tout croyant doit se montrer ouvert aux signes et à la possibilité de transmettre la religion dans le cœur et l'esprit du plus grand nombre. Tant restait à faire encore pour cette secte mineure.
Description
Chronologie
- 43 à – 30 : La Secte comme seule famille.
Abandonné à la naissance par des nobles Tsukuri et recueilli au Temple, jamais il ne connut ses géniteurs. D’ailleurs, il ne chercha pas à retrouver leur trace. A quoi bon ? La Secte et le Grand Prêtre s’occupait de lui, le chérissait, lui offrait tout ce dont il désirait. Ce paradis studieux et ferme permit à l’homme en devenir de développer de nobles valeurs, des compétences variées et suffisantes pour devenir un vrai leader. Après tout, ce sans nom, cet anonyme avait été prédestiné au rôle de Grand Prêtre, l’héritier légitime de la tête de la Secte. C’est d’ailleurs pour cela qu’il fût aussi bien éduqué, autant respecté et offert à une famille au grand potentiel.
- 30 à – 25 : Bienvenue chez les Miyazaki.
La famille Miyazaki est une famille ancré dans le clan Shinnin. Depuis la naissance de la Rosée du matin, cette lignée s’est voulue proche de l'Argent et de ses bienfaits. L’intérêt de ses gens réside dans la prospérité et la paix.
Les Miyazaki possède quelques commerces. Au fil des décennies, ils se rapprochèrent de la Secte, qui leur promettait protection et sens de la vie. La Secte les convainquit qu’en se rapprochant d'elle, Dame Fortune les couvrirait de trésor. Et cette promesse fut tenue, si bien que les Miyazaki furent les premiers à vouloir diffuser cette religions et ses enseignements dans Asatsuyu. D'ailleurs, un tiers des membres de ce dogme fait partie de cette famille.
L’arrivée de Shun fut un événement, la preuve de la confiance du Grand Prêtre dans cette noble famille. Attachée à une branche commerçante et Shinnin, il était destiné à monter les échelons, à devenir un membre influent de la société et à étendre les tentacules de la Secte sur la Cité tout entière.
- 25 à 01 : Agir dans l'ombre.
A la tête de sa taverne, il se fit rapidement un nom et accueillit les marchands les plus influents de toute la panacée. De son oreille attentive, il notait tout ce qui pouvait intéresser l’élite du clan. Ce rôle d’informateur lui tenait à cœur, mais n’était pas suffisant pour ses ambitions grandissantes.
- 01 à 03 : Double loyauté : Secte et Triade.
Son don si particulier s’éveillant, il se proposa pour devenir une arme pour les plus puissants. Ce passe-temps lui permettrait de développer son influence et l’emprise de la Secte sur Asatsuyu. Être l’un des soldats de la Triade était un honneur et un privilège, cependant il faisait tout pour que ces clients ne se doutent pas de sa trop grande loyauté. Ce n’était pas bon pour les affaires d’être trop politisé.
Dans le même temps, le Grand Prêtre mourut. Shun fut alors appelée pour le remplacer et acquérir une troisième casquette. « Pride » décida alors de préparer les fidèles à la première Croisade contre le Mal. D’après lui, les signes étaient évidents, le Premier Pêcheur et le Premier Saint étaient de nouveau dans ce monde et l’humanité devait se préparer à cette guerre sainte. Tous reprirent les armes et commencèrent à récolter les indices de cette invasion divine. L’heure était venue, la Secte allait démontrer son utilité et la véracité de sa prophétie. D'ailleurs un nouveau prophète, revenu du monde des morts était attendu.
Fort de cette conviction, de son corps sculpté et de ses compétences affûtées, il se présenta comme l'un des Sept Chevaliers. Représentant le péché de l'Orgueil, Shun se prépara à combattre le Premier Saint, son Némésis. S'il fallait combattre, cet homme de l'ombre s'y lancerait sans crainte. Guidé par sa foi, il est confiant en son entraînement quotidien et ascétique qui dure depuis presque quarante ans. Sa Destinée l'attendait, ce pourquoi il a été élevé se présentait devant lui, le fanatique était prompt au combat.
