Les artères du village avaient déjà pris les couleurs de la Fête du Soleil, cette coutume ancrée dans le cœur de tous. Pourtant, ce fut une lune rutilante qui s’exposait ce soir-là au regard de tous, attendua par de nombreux Érudits. Une masse conséquente de chercheurs s'était ainsi réuni à la Cour du Monolithe pour prendre note de cet avènement si rare : il s’agissait de la deuxième éclipse lunaire depuis la mort de Sekigaku Rakka.
Toutefois, une autre raison avait poussé les Shosei, et quelques Gakusha, à se réunir ici. Depuis quelques cycles, un visiteur s’immisçait dans l'enceinte du monastère, mais d’aucuns n'étaient en mesure d’exprimer clairement la vision qu’ils avaient eu. Certains parlaient d’une créature anthropomorphique ; d’autres d’arbres difformes capables de se mouvoir. Une myriade de propos insensés, impossibles à prendre en considération.
⬩ ⬩ ⬩
Un cri brisa soudain la tranquillité des lieux. Les bouches s'entrouvrirent ; tous étaient éblouis. Un faisceau lunaire s'était projeté sur le monolithe, noyé dans l'ombre d'une silhouette haute de plusieurs mètres de haut. Un cerf, albinos, titanesque, se dressait aux côtés de cette antique architecture, ses bois s’entremêlant sous la forme de dizaines de ramifications lui donnant une allure d’arbre mort, privé de feuilles.
Alors, ses iris argentés se posèrent sur son entourage.
« Mortels... »
Un puissant coup de sabot heurta le monolithe. L’obélisque trembla sous le choc, de nombreuses fissures naissant ça et là sur la station rocheuse. La lune agressive fit naître de nouveaux caractères sur le monolithe ; un fait jamais recensé depuis la découverte de ce rocher empreint de mystère. Soudain, le cerf millénaire arma une nouvelle fois sa patte. Il s'apprêtait à détruire cette aberration une bonne fois pour toute, éradiquant tous ses secrets.
« Vous... Jamais... »
Plusieurs autres sources de Chakra se firent ressentir derrière lui. D’autres cerfs, plus petits, commencèrent à le rejoindre. Sa gueule s’ouvrit et se referma. Une voix humaine résonna depuis ses cordes vocales, et pourtant, cela n’avait rien d’une illusion. La créature s’évertuant à détruire le monolithe semblait être douée de parole...
... et peut-être de raison ?
Il s'agit d'une Menace de rang ???. Tous ceux ayant une raison d'être sur les lieux peuvent interagir avec le cerf, comme les Érudits alentours. Vous pouvez utiliser des personnages non-joueurs dans votre réponse. Vous n'avez le droit qu'à une seule action. Le Conteur n'attendra pas pour dérouler la trame de cette Menace.
Vous ne pouvez rejoindre qu'une Menace sur les trois.
Morrigan 当選 Tousen
Faction : Kodama Région : Asatsuyu Rang de puissance : B Exp. Totale : 316 Scriptines : 9 Messages : 178 Inscription : 23/03/2020
Cette saison chaleureuse où la vie reprenait ses droits, chassant par la même l’ambiance mortifère de l’hiver, était particulièrement appréciée par Ren. En effet, les décors fleuris, que ce soit par les discrètes fleurs qui jonchaient le sol ou par les intenses couleurs surplombant les arbres entourant le quartier des lumières, emplissaient l’érudit d’inspiration et de d’énergie. De plus, les caresses solaires se faisaient de plus en plus présentes. Ainsi, tout comme ça peau qui se teintait légèrement au contact de ces doux rayons, son esprit gagnait en sympathie et en douceur. L’été était une période bénite pour le savant. Quant à la Fête du Soleil, ce folklore populaire, il ne l’intéressait que peu, il laissait cela à ceux qui avaient du temps à perdre. Lui, avait une mission contrairement à eux, son temps, il ne pouvait pas le gaspiller.
Néanmoins, son enthousiasme retrouvé grâce à cette période estivale, l’homme tatoué ne pouvait rester seul chez lui durant cette nuit si particulière. Il se décida de se mêler à la masse des curieux, tout prêt du monolithe et observa avec quiétude l’éclipse lunaire, parchemin en main, il ne voulait rien perdre de ce spectacle rarissime. Bien entendu, il avait ouï dire qu’un être à la forme confuse errait prêt de ces lieux, mais sans preuve concrète, il n’en tenait pas rigueur. Cependant, au cas où, il avait emporté sur lui tout son attirail : senbons, parchemins vierges de grande et de petite taille, plus de quoi écrire, dessiner tout ce qui allait se passer en cette nuit ravissante. Sa prudence et sa hantise d’être pris au dépourvue avait encore frappé.
Soudain, un cri déchira le voile de paix et de contemplation dans lequel Ren s’était paré. L’apparition de ce cervidé à l’allure divine et onirique troubla profondément le Shosei. Sans réfléchir et sans attendre, il fit un croquis détaillé de ce splendide animal. Il avait bien fait de suivre son instinct et de venir avec ses affaires. Tant de questions surgirent des ombres : qui état-il ? Que voulait-il ? D’où venait-il ? Cependant, il n’eut pas le temps d’éclaircir ses interrogations que la bête attaqua le monolithe sacré. A dire vrai, le sort de ce dernier indifférait pas mal le scientifique. Du moins, c’est ce qu’il pensait jusqu’au moment où le reflet de la lune le frappa. Là, des inscriptions nouvelles apparurent, tout un nouveau champ de recherche s’ouvrait à lui et à ses collègues. De sa plume la plus rapide, il imprima sur son parchemin tous les changements apparus grâce à l’éclipse. Pour parfaire son travail, il se hâta de faire le tour du monolithe, bousculant les badauds ébahis, il fallait absolument préserver ce savoir brut.
- Poussez-vous ! Que seuls les Elus restent ici ! Nous ne connaissons pas les intentions de cet animal ! Rentrez chez vous, pour votre propre sécurité !
Pourtant, il ne savait pas comment faire, il était certain qu’il ne possédait pas la force pour rivaliser à ce roi sylvestre. Restant à une distance raisonnable de l’édifice rocheux, il se posa droit sur ses appuis pour compléter sa retranscription. Le travail était colossal et demandait une concentration et une vitesse d’exécution hors norme. Au vu de la progression ininterrompue de l’encre sur son parchemin, et de son souci du détail, le mercenaire aux cheveux noir de jais ne prêtait que peu d’attention à son environnement. Ce n’est que lorsqu’il finit qu’il réalisa l’apparition d’un groupe de cerf non loin de lui. Depuis quand étaient-ils là ? L’érudit ne les avait pas vu arriver… De plus, même s’il était persuadé que c’était son esprit qui lui jouait des tours, il lui semblait que ces animaux atypiques étaient doués de parole et donc sûrement de raison. Si cela se vérifiait, le monde dans lequel vivait le pauvre Akemi allait être chamboulé.
Sur ces gardes, il essayait de chercher les meilleures paroles, les meilleurs arguments pour stopper l’être imposant, mais rien ne vint, il avait le souffle coupé. Il était impuissant, il n’avait pu sauver que des données éphémères et pour le moment incompréhensibles. Comptant sur ses collègues Kodama présents, il espérait profondément que les deux espèces allaient trouver un dialogue commun et profiter l’un de l’autre. Une opportunité sans précédent s’ouvrait à l’homme. Des entités plus puissantes, plus savantes, plus anciennes étaient venues à leur rencontre. Leur hostilité première se basait peut-être sur une incompréhension, des préjugés ou de l’ignorance. Il fallait dialoguer, il fallait faire retomber la tension. Ren espérait de tout cœur que ses camarades aient le même réflexe.
Nagao Mizuki 書生 Shosei
Faction : Kodama Région : Asatsuyu Rang de puissance : C Exp. Totale : 84 Messages : 35 Inscription : 23/03/2020
*Regarde-les... Ils sont tous agglutinés les uns sur les autres et jouent des coudes comme si il n'y avait pas assez de place pour tout le monde. Des animaux... Tout ça pour une lune...*
Mizuki avait dans ses affectations la charge de garder le monolithe. Ce soir là, il faisait partie de la troupe chargée de tenir les lieux en sécurité. Alors qu'il observait la foule se rassembler, l'ensemble de son corps fut parcouru d'un frisson glacial. Il réajusta son masque et se passa la main sur la nuque. Il faisait parfois cela sans s'en rendre compte, comme un toc quand quelque chose le dérangeait. Ça allait être une mauvaise nuit, le fossoyeur le sentait. Comme un mauvais pressentiment le tiraillait... Il avait toujours ressenti des choses que d'autres ne pouvaient pas sentir. Et cette fois là, un sentiment désagréable ne l'avait pas quitté de toute la soirée...
Alors qu'il observait la foule sur le qui-vive, un peu tendu sans vraiment savoir pourquoi, un cri se fit entendre et une lumière aveuglante surgit en un faisceau pour s'abattre sur le centre de la cours, sur le monolithe. Mordu par la lumière malgré le port de son masque il du prendre quelques secondes pour pouvoir regarder ce qui se passait.
Une espèce d'énorme cerf blanc était apparu aux cotés de l'édifice. Il était majestueux. Mizuki n'avait jamais vu une pareille chose de sa vie. La lumière projetée par la lune commençait également à faire apparaitre de nouveaux caractères sur le monolithe.
*Qu'est ce que cela veut dire !? *
Mizuki empoigna fermement sa pelle. La créature commençait à montrer des signes de nervosité et semblait vouloir détruire l'édifice. Bientôt elle fut rejointe par d'autres cerfs plus petits. C'était époustouflant. Mizuki ne pouvait pas la laisser abimer un vestige culturel tel que celui-là. Et surtout il devait protéger également le secret que cette stèle gardait. Mais il en restait abasourdi et incapable de savoir quelle décision prendre. La créature était douée de parole. Que faire ? Attaquer ? Elle semblait puissante. Ne pas attaquer et la laisser détruire le monolithe ? Ce n'était pas une option non plus. Il chercha du regard des alliés sur qui compter si les choses dégénéraient trop. Seul, il ne faisait pas le poids. Il s'était engagé auprès des Kodama mais il n'en était pas devenu fou pour autant.
Il remarqua un homme agir différemment des autres. Celui-là semblait vouloir retranscrire au plus vite ce qui apparaissait sur le monolithe. Le pouls du mange-mort se mit à s’accélérer de plus belle. Il allait attirer l'attention du cerf sur lui. Tant pis !
- HEY TOI ! QUI ES TU ? TU DÉTRUIS NOTRE VILLAGE ET SÈME LA PANIQUE ! Je te conseille d’arrêter cela tout de suite !
Ryomen Shiro R.I.P.
Faction : 信任 Shinnin Région : Asatusyu no Sato Absence : Aucune Rang de puissance : C Exp. Totale : 0 Scriptines : 0 Messages : 85 Inscription : 28/03/2020
Ils ne parlaient que de ça toute la journée. J'entendais que cela de la bouche de mes clients. C'était ce soir, l'éclipse lunaire. La fête du soleil n'était pas forcement ce que j'aimais, mais je pouvais laisser quelques oreilles à gauche et à droite. De plus, cela me permettrait de voir un peu de plus près ce monolithe dont tout le monde parle. Un autre aspect sombre de la chose me fit venir plutôt en tant que shinobi. Katana bien maintenu, sacoche d'objets ninja, il semblait planait une sorte de lueur bizarre lors de ce phénomène, mais jamais personne n'avait pu décrire correctement la chose. Depuis longtemps, j'étais persuadé que le clan Kodama abritait autre chose de plus sombre encore. Il y aurait certainement plusieurs shinobis des clans présent a cet endroit. Cela me permettrait également de voir un peu de monde du côté des élus.
Les astres allaient donc être alignés, et la pleine lune allait se montrer en fin de journée dans l'ombre de la terre provoqué par la puissance solaire. Et une lueur rouge sanglant se montrera alors de tous. Les éclipses ne présageaient pas fortement de bonnes choses dans les récits pour enfants. Cela annonçait toujours un mauvais présage. Marchant tranquillement en direction des quartiers des lumières je m’interrogeais sur le fait de faire venir des shinobis sur place pour la sécurité. Ces lueurs difforment n'étaient-elle pas les rayons lunaire frappant le monolithe créant une sorte de reflet bizarre ?
Passant à côté de quelques stands de nourriture, je pris quelques brochettes afin de les manger gentiment attendant cette maudite lune. Après quelques minutes, mes pas foulèrent la cour du monolithe. Dernière brochette chaude en main, quand soudain un cri raisonna, laissant filer par la suite un rayon venant frapper le monolithe. Agglutiné à côté de tous ces gens, les yeux grands ouvert des habitants du village ainsi que leur bouche en rond, ils semblaient paralysé par ce qu'il venait de se passer. Mais les paroles d'un homme vint rapidement leur faire reprendre leur esprits. Me bousculant au passage, cette homme semblait allait en direction du monolithe. Allais-je pouvoir finir ma brochette ?
- Poussez-vous ! Que seuls les Elus restent ici ! Nous ne connaissons pas les intentions de cet animal ! Rentrez chez vous, pour votre propre sécurité !
Un mouvement de foule commençait à se mettre en marche, quand je vis alors l'immense créature luminescente. Cela était déjà bien assez, mais voila que celle-ci fit venir toute sa famille derrière après avoir martelé le monolithe créant des fissures et de nouvelles inscriptions. Analysant la scène, je pu voir que l'homme s'étant affolé semblait être obnubilé par les informations pouvant renfermer toute la situation actuelle. Voulant prendre la parole, un homme s'empressa de le faire, ayant également jugé la situation de son côté.
- HEY TOI ! QUI ES TU ? TU DÉTRUIS NOTRE VILLAGE ET SÈME LA PANIQUE ! Je te conseille d’arrêter cela tout de suite !
Cet homme aux aspect mortuaire avait certainement du déjà sortir de son corps à la vue de cet animal aux aspects divins. Cela venait donc de distraire l'animal afin de laisser l'homme récupérer un maximum d'informations. Pour combien de temps allait-il en avoir ? Sa situation semblait tout de même dangereuse. Que devais-je faire ? Me rapprochant du shinobi au masque de mort tout en faisant signe au cerf avec ma brochette à la main, j'insistais alors pour que son regard se porte sur nous à l'instant présent puis je rétorquais :
"Hey ! Un cerf qui parle ? Que nous vaut la présence de cette divinité en ces lieux ? As-tu un nom comme tous les dieux ? Pourrait-on parler tous ensemble en se partageant cette petite brochette ? Désolé j'en ai pas pour toute la famille. Mais si vous coopérez, je suis Ryomen Shiro, gérant de l'échoppe des 1000 poissons sur la ruelle du safran !!! Enchanté ! Qu'en dites-vous grande divinité ?
Toujours à manipuler la foule. Ayant un grand silence pour moi, je venais de faire une petite publicité pour mon échoppe ainsi que mentionner mon nom aux yeux de tous. Prenant un air agréable et calme comme à mon habitude, j'avais essayé de parler afin de faire gagner un maximum de temps au scientifique obnubilé... Je me demandais bien comment cela allait se passer par la suite ? Tout le monde savait que les cerfs ne mangeait pas de poissons. Dans mes airs narquois, j'encrais bien mon appuie au sol et me préparait à une éventuelle contre-attaque de cette menace devant nous. Il fallait se méfier et être très prudent. On ne connaissait ni sa force, ni ses intentions... Que venait-elle faire ? J'espérais que cette créature puisse répondre à nos interrogations.
Les festivités de la Fête du Soleil battaient leur plein. Chacun y avait mis du sien. Le clan Kodama était particulièrement fier d'organiser cette célébration de la vie. Après une saison froide difficile, l'arrivée de l'été agissait comme un baume sur les esprits.
Ishida Zaraki se régalait du spectacle qui s'offrait à lui, perché au sommet de sa tour d'ivoire, le nez à la fenêtre. De là, il voyait tout : la foule comme les paysages magnifiques du Quartier des Épices. Il s'imaginait déjà avec le vent dans les cheveux, un bouquet de fleurs à la main, à déambuler parmi les coloris de la Forêt Blanche. L'alchimiste sortirait bientôt, une fois sous le couvert des ombres.
Les rires se firent entendre jusqu'au couché du soleil, puis la population se dispersa. Certaines personnes rentrèrent à la maison tandis que d'autres, relevant le défi de la nuit, se rendirent à la Cours du Monolithe pour assister à l'éclipse lunaire.
Pour le Gakusha, curieuse vipère, il n'était pas question de manquer ça!
En cercle avec les alchimistes et le reste de la foule, ils regardèrent cet imposant cercle noir recouvrir la lune. Soudain, des cris retentirent dans l'assemblée, quelque chose clochait. Un animal gigantesque, un cervidé albinos, apparu dans l'ombre du faisceau lunaire. Les bois de cette créature se perdaient dans l'immensité de la nuit, c'était à la fois beau et terrifiant. Était-ce un Dieu? Non, ce genre de choses n'existait pas. Le Monolithe s'illumina sous les coups de sabot de cette chose. Alors que celle-ci balbutiait quelques mots d'origine humaine, plusieurs petits cerfs apparurent à ses côtés, menaçant la foule qui s'était rassemblée ici. Un nombre qui ne rassurait pas le télépathe.
L'ermite s'empressa de reculer, sautant d'un bon vers l'arrière pour rejoindre les ombres. Un homme resté là cria à la foule de se disperser, invitant les élus à venir le rejoindre. Zaraki n'était pas équipé pour le combat, ainsi il resta où il était, à observer.
Rapidement, deux hommes se dirigèrent vers le centre de la cours. L'un d'eux tenait un pelle, tandis que l'autre décida de faire du bruit avec son histoire de poisson. « Hey! Ça va pas ou quoi... ce n'est pas le moment pour te telles plaisanteries! » Lança-t-il à @Ryomen Shiro après qu'il est composé les mudras nécessaire à établir une connexion psychique. Camouflé parmi les ombres, il ne prit même pas la peine de bouger. Si cet idiot voulait s'amuser, il ne le ferait pas à ses dépends.
Au loin, des gens arrivaient, signe qu'ils ne seraient pas seul à gérer cette bête qui, décidément, ne leur voulait rien de bon. Une chose était certaine, elle ne viendra pas détruire les reliques du clan Kodama, il ne lui permettrait pas!
Après quelques mudras, Ishida est en mesure de pénétrer l'esprit d'une ou de plusieurs cibles à proximité afin d'échanger – à la manière d'un lien télépathique – des informations avec celle-ci. Un esprit fort peut, s'il à suffisamment de volonté, repousser l'alchimiste.
Ameyūri Tengen Scientifique Philanthrope
Faction : Kodama Région : Asatsuyu Absence : Never. Rang de puissance : B Exp. Totale : 337 Messages : 176 Inscription : 08/02/2020
« Dis-moi Tengen, tu ne pourrais pas aller chercher un peu de poissons dans le quartier des épices ? J’aimerai nous faire un super repas ce soir pour conclure notre travail, qu’en dis-tu ? »
Prononçait fièrement la jeune Hime pleine d’espoir après tant de semaines à travailler sur un projet qui lui tenait à cœur en compagnie de son meilleur ami, Ameyuri Tengen, mais ce dernier ne voyait pas cela du même œil que sa tendre amie. Ce soir là était une soirée pour tout le clan Kodama et comment l’érudit pourrait se le pardonner s’il ne participait donc pas à cet avènement ? c’était tout bonnement inenvisageable pour lui et il allait le lui faire savoir.
« Non. Je suis vraiment désolé Hime-chan, mais ce soir, c’est la seconde éclipse lunaire depuis la mort de notre père ; Sekigaku Rakka. Pour rien au monde je ne louperai cet évènement, alors bien plutôt avec moi à la cour du Monolithe, je suis prêt à parier que tous nos confrères sont déjà sur place. »
« Ok… va pour cette fois, mas je te jure que tu me le paieras Tengen ! »
Déçue, elle s’habillait quand même afin de se joindre à l’Ameyuri dans sa folle idée d’assister à cette éclipse, qui elle n’en avait que faire visiblement. Heureux, un grand sourire s’affichait sur le faciès du scientifique, il était tout excité à l’idée d’assister à cette éclipse tant attendue et de plus, c’était là une très bonne occasion de pouvoir élucider un grand mystère qui planait ces derniers temps tout autour. Les deux alchimistes se mettaient ainsi en route s’ils ne voulaient pas louper le début.
À peine quelques minutes de marche et les deux amis arrivaient à la cour du Monolithe. Sur place se trouvaient nombreux Shoshei et quelques Gakusha de Kodama, tous était impatients. Parmi la populace, le scientifique pouvait reconnaitre son ami avec qui il avait déjà partagé quelques missives. Il voulait lui présenter à son amie Hime, mais alors qu’ils se dirigeaient vers le petit groupe d’érudits, un cri strident venait casser l’ambiance sonore de la nuit à la cour.
Un géant cerf bien plus grand que la moyenne venait de faire son apparition soudaine en plein cœur de la cour s’apprêtant vraisemblablement à détruire cette stèle, elle qui était si importante pour les Kodama. Plusieurs personnes prenaient la fuite alors que certains des élus ici présent tentaient de raisonner cette bête digne d’une mythologie. Il n’avait fallut qu’une seule poigné de seconde à l’Ameyuri pour en arriver à cette conclusion ; il fallait stopper ce monstre par la force, la parole ne servirait à rien, il enclenchait déjà son futur assaut afin de réduire en pièce la stèle. Prêt à tout pour protéger les siens et les biens du clan, l’Ameyuri jeta rapidement un kunai en direction du sabot. Une tentative de dévier le coup de sabot afin de gagner du temps pour protéger ce bien. Dans le dos de tous, la voix de Tengen se faisait ouïr.
« Je suis terriblement désolé, mais je ne peux pas vous laisser détruire cette stèle, elle est bien trop précieuse pour nous mortels, comme tu l’as dit bien prononcé. » - son regard se tournait vers son amie – « Hime, va te mettre à l’abri, je n’ai pas confiance en ce monstre. »
Il y avait très peu de chance que son kunai eu l’effet désiré, vue la taille disproportionnée de la chose.
Informations:
Tengen lance un Kunai en direction du sabot du Cerf pour tenter de contrer son coup qui va détruire le Monolithe, puisque personne ne bouge hihihi.
Yagyū Sadaharu R.I.P.
Faction : Kodama Région : Asatsuyu Rang de puissance : C Exp. Totale : 0 Messages : 484 Inscription : 02/02/2020
Un animal. Ce n'était qu'un animal, certes à la force démesurée, qui s'en prenait à l'une des fondations du clan Kodama. Son plus grand trésor ; l'artéfact qu'il conserve précieusement entre les murs de son monastère afin de légitimer leur monopole de la science à Asatsuyu no Sato. Qu'importaient les conséquences de son action, ou les volontés obscures qui se tramaient derrière le coup de sabot du cerf, Sadaharu ne pouvait laisser la bête concrétiser son plan. Tandis que seul Ameyūri Tengen osait bouger le petit doigt, les Érudits civils commençant à quitter la Cour du Monolithe suite à l'ordre d'Akemi Ren, le balafré, lui, mit les bouchées doubles pour montrer l'exemple.
Un animal. Ce n'était qu'un animal, certes à la force démesurée, qui avait certainement peur de l'élément le plus instable et naturel de ce monde en ruines : le feu. Serpentant entre les rangs des alchimistes fuyards, Sadaharu porta sa main à sa besace d'alchimiste, et y extirpa une bouteille de saké légèrement modifiée. Se ruant sur l'immense bête, aux caractéristiques proches du divin, le gamin des rues ne se laissa pas impressionner, et amorça l'une de ses techniques fétiches, née d'une imagination pragmatique. Taisant la petite voix dans sa tête qui le suppliait de poser les armes, ignorant la présence de ses compères essayant d'ouvrir le dialogue avec une vulgaire bête, Sadaharu prit une gorgée de sa mixture instable, qu'il cracha sur le cerf une fois à portée. Il suffit d'une étincelle pour embraser la gerbe inflammable, avec l'aide d'un fragment de pyrite attaché à ses bracelets.
L'utilisateur empoigne une bouteille de saké dans sa tenue pour en prendre une bonne gorgée, les joues alors gonflées par l'excès de liquide. Via un mécanisme au niveau de ses poignets, composé d'une ficelle et d'un fragment de pyrite, il créé une flammèche destiné à embraser son crachat. Celui-ci prend ainsi la forme d'un cône de flammes, visant une cible unique, et pouvant causer des brûlures conséquentes.
Un animal. Ce n'était qu'un animal, certes à la force démesurée, qui devait s'éloigner sur le champ du Monolithe.
« Arrière ! »
Le balafré ne croyait que ce qu'il voyait. Le "terrible yōkai démoniaque" de la Ceinture Noire, selon les rumeurs, était doué de parole. D'aucuns pouvaient soupçonner l'existence de créatures humanoïdes, apparues avec l'émergence du chakra. Mais Sadaharu ne faisait pas partie de ce gens-là. Pour lui, ça n'était qu'n animal. Rien qu'un animal.
Le Conteur Maître du Jeu
Faction : Aucune Région : Kusa no Kuni Rang de puissance : S Exp. Totale : 668 Messages : 305 Inscription : 17/02/2020
La centaine de cervidés s’articulent autour des savants. Un cordon sphérique. Une nasse est mise en place. Pourtant, ces fantômes d’un passé lointain ne cherchent pas à contrecarrer la fuite des couards. Ceux-ci passent et s’enfuient sans encombre, sous le regard impartial des gardiens des Bois.
Du côté de l’élite Kodama, les esprits s’échauffent. Cette apparition est jugée néfaste, dangereuse. À tort où à raison. Tandis que certains décident de prendre les armes faces à cette créature d’une autre ère, d’autre comme @Akemi Ren cherchent à retranscrire l’apparition nouvelle. Une initiative qui fut – presque – concluante ; le corps du cervidé géant bloque une partie de l’obélisque. Parmi les lettrés-guerriers, le kunaï propulsé rebondit sur la peau du gardien de la Sylve. Un jouet ne saurait atteindre cette auguste entité.
« Arrière ? Les mortels ne changeront jamais, même après des siècles d’évolutions... » La créature parle et raisonne. Les flammes roussissent son pelage, mais n’atteignent pas sa chair. Cet entremêlement de poils le protège. À défaut d’heurter le monolithe, c’est le thorax du Balafré qui hérite d’un véloce coup de sabot le renvoyant d’où il vient.
Un coup de sabot très rapide causant des dégâts modérés.
Dans la continuité de son geste, l’une de ses pattes heurte le sol, il instaure le silence. De sa sacrale posture, l’Ancien se cabre. Son sabot s’appose contre le monolithe. Il prend appui dessus, mais n’enclenche aucun mouvement offensif.
« Je suis le patriarche de ce Berceau depuis des temps immémoriaux. Ne m’obligez pas à user de la force contre vous. Vermisseaux venant tout juste de goûter l’ambroisie des Dieux. »
L’Albinos jette son dévolu sur chaque âme présente. Il cherche quelqu’un. Aussitôt, l’un des héritiers de la Sylve s’approche de Ren. Sa langue caresse sa peau. « Infesté. Comme Sekigaku Rakka. » libère sa voix cristalline. Cette révélation n’effraye pourtant pas l’animal qui reste à ses côtés. Bientôt, chaque scientifique voit un animal s’approcher de sa personne. Quelle ruse peuvent-ils bien préparer ?
« Cessez de massacrer la sépulture de mon Maître. Je ne laisserai ce blasphème notoire, cette hideuse prison, être perpétué. Trop longtemps nous avons veillé sur le Grand Temple. Ralliez-vous ou payer le tribut. »
Ameyūri Tengen Scientifique Philanthrope
Faction : Kodama Région : Asatsuyu Absence : Never. Rang de puissance : B Exp. Totale : 337 Messages : 176 Inscription : 08/02/2020
Ce fut rapidement que les élus de Kodama s’étaient vus entourer par une centaine de Cerfs, mais cela dit ils laissaient passer les fuyards et par la même occasion, Hime avait réussi à s’enfuir elle aussi. Visiblement, le Kunai lancé par l’érudit au cache-œil avait littéralement ricoché sur le sabot du géant ne lui occasionnant aucun dégât malheureusement et ce fut bien logique.
Même l’assaut de l’alchimiste répondant au nom de Yagyu Saddaharu n’avait eu aucun effet sur la bête bien trop robuste et coriace pour eux. Par conséquent, ce fut le balafré des érudits qui prenait de plein fouet le coup de sabot, qui à la base destiné au Monolithe, ce denier s’était redirigé vers la poitrine du pyromane, l’envoyant valser au plus loin, sous les yeux de ses camarades y compris l’Ameyuri.
Ne pouvant point laisser Saddaharu s’écraser et prendre le risque d’augmenter ses dommages corporels, Tengen concentra une source de chrakra sous ses pieds afin de se déplacer rapidement sur sa trajectoire. En même temps, il composa une série de mudra puis quelques secondes plus tard, un bras squelettique venait rattraper le balafré en plein vole, puis le déposa lentement sur la terre ferme.
« Il a l’air robuste et très remonté, nous devons faire très attention au cas où la situation dégénère. »
S’adressa t-il à son compatriote de manière plutôt sereine. La bête accusait les élus d’actes immatures et s’autoproclamait patriarche de ces lieux, mais tout cela n’avait aucun sens et tous semblaient confus à l’écoute de ces paroles. Que pouvait-il bien sous-entendre à travers ces paroles ? Tout était floue, encore plus lorsque l’un d’entre eux s’avançait aux cotés de Ren. D’un coup de langue, il caressa sa peau pour simplement annoncer plus tard – Infesté. Comme Sekigaku Rakka. –
Cet homme était le père fondateur des Kodama, nulle personne n’avait le droit de cracher sur son nom, mais face à tant d’animaux qui ne semblaient guère vouloir voir le sang couler, Tengen regagnait son sang-froid. Soudainement, tous se voyaient accolé d’un cerf. Au vue de ce spectacle, l’érudit questionna alors la monture.
« Qu’est-ce que cela signifie ? Pourquoi vouloir détruire ce lieux si vous en êtes le gardien ?»
Résumé du RP Chakra : Ok (2C) Santé : Ok Technique(s) utilisée(s) :
Nagao Mizuki 書生 Shosei
Faction : Kodama Région : Asatsuyu Rang de puissance : C Exp. Totale : 84 Messages : 35 Inscription : 23/03/2020
La folie emportait-elle les membres de son clan ? Cette bête autant fière que majestueuse venait de subir deux assauts en un rien de temps. Mizuki regarda autour de lui : certains ne semblaient pas vouloir discuter. Ils avaient bourrer dedans sans réfléchir les idiots ! Et la chose la plus effrayante étant que leurs assauts avaient à peine effleurer le cerf de lumière. Sadaharu, notamment, fut envoyé dans les choux sans aucun mal apparent pour la créature. Quelle force ! Pas de doute, elle était bien plus dangereuse que ce à quoi elle ne ressemblait. Valait mieux rester sur ses gardes... Sadaharu fut rattrapé par Tengen et Mizuki prit du recul pour ne pas lui même se manger un coup de patte. Elle ne semblait pas belliqueuse mais les Kodama, eux, étaient remontés. C'était compréhensible. Pourquoi diable cette bestiole sortie de nulle part venait s'en prendre à eux ?
*Pauvre Sadaharu, ton attaque était surprenante... Mais face à ce colosse, tu fais pâle figure... C'est un peu pathétique même !*
Rejoint par un petit cerf, Mizuki n'avait pas remarqué qu'un autre était venu lécher le gardien des archives. Sa première réaction fut de faire un pas en arrière quand le cervidé miniature s'approcha de lui. Il écouta les paroles de celui qui venait de se présenter comme le patriarche des lieux et comprit qu'ils étaient là pour Sekigaku Rakka...
* ILS SAVENT ! ... peut-être plus que je n'en sais moi même ! *
Mizuki tendit la main afin de toucher les bois du modèle réduit qui continuait de s'approcher et lui dit tout bas.
- Je suis moi-même gardien de ses lieux. Je protège son secret ! Je ...
Rakka... A la simple pensée du défunt sous leurs pieds, l'organe génital de Mizuki commença un se raidir. Il le voulait. C'était SON trophée ultime... SON précieux !
* Il est à moi. Foutez le camp d'ici !! Il est à moi ...*
Le fossoyeur était tiraillé. D'un coté il savait pertinemment ne pas faire le poids dans le cas où les créatures devaient attaquer et ce serait probablement un vrai massacre. De l'autre, il y avait Sekigaku Rakka qui n'attendait que lui... Le cœur de l'homme au masque se mit à palpiter encore plus vite. Le stress commençait à s'emparer de lui. Il prit une profonde inspiration et ... .... ...
- PRENDS TOI CA DANS LA GUEULE SALOPERIE !!!!
Dans un mouvement incontrôlé, le tranchant de sa pelle venait frapper le petit cerf d'un mouvement de haut en bas dans l'intention de lui ouvrir le crane.
Morrigan 当選 Tousen
Faction : Kodama Région : Asatsuyu Rang de puissance : B Exp. Totale : 316 Scriptines : 9 Messages : 178 Inscription : 23/03/2020
Ne pouvant pas accomplir sa tâche et retranscrire pleinement les nouveaux écrits, à cause du corps majestueux et volumineux du cervidé opalescent, Ren changea de tactique. Alors que d’étranges inconnus vociféraient, criaient, provoquaient l’entité à l’aura divine, l’érudit se concentra sur le dessin, la mise sur papier de ses paroles et plus tard, sur la description de la centaine de cerf qui s’approchait. Il ne voulait pas que ce moment tombe dans l’oubli, un être conscient et animal qui semblait avoir une force bien supérieure aux Élus d’Asatsuyu, c’était tout bonnement une aubaine pour le monde scientifique.
Tout en restant sur ses gardes et attentif à son environnement, ne voulant plus se faire surprendre, il aperçut ses camarades Tengen et Sadaharu agresser la créature. Pourquoi de tels gestes inconsidérés ? Pourquoi menacer un être nous surpassant de loin autant en terme de connaissances qu’en terme de force ? Pourquoi vouloir la mort et la souffrance d’une créature ne montrant aucune hostilité pour l’humanité ? Le savant ne comprenait plus ses paires, étaient-ils devenus fous ? Les Kodama ne devaient-ils pas respecter la nature et la protéger ? Décidément, l’homme à la cape était totalement désarçonné et n’avait pas la force de leur dire quoique ce soit. Il fallait aider le cerf à s’enfuir, à quitter ces lieux hostiles, dictés par l’ignorance et la peur.
Heureusement, l’animal à la chevelure quasi-sylvestre était résistant et les attaques précipitées des deux Gakusha n’eurent aucun effet physique sur lui. Cependant, il riposta avec vigueur et fit valser le balafré. Étrangement, l’homme tatoué n’éprouva aucune empathie pour son ancien camarade, non, il ressentait davantage de la satisfaction, il ne l’avait pas volé celle-là, pensa-t-il. De plus, la langue de l’animal se délia, même si son langage recelait un ton ancien, presque antique, difficilement compréhensible pour les « mortels » qu’ils sont. Sur son parchemin, mot pour mot, tout était transcrit, quelques annotations fleurissaient pour souligner des hypothèses. Chaque lexique était étudié et analysé à une vitesse folle, le cerveau du Shosei était en ébullition.
Soudain, l’un des descendants du cerf géant vint à la rencontre de Ren. Ce dernier, par instinct, s’agenouilla et posa sa main en face du petit animal. La langue de ce dernier effleura sa paume, puis un commentaire se fit entendre. « Infesté », était-ce le chakra ou plus vraisemblablement le contact avec le joyau rouge… Si cette dernière théorie se vérifiait cela voudrait dire qu’à l’époque du vénérable Sekigaku Rakka, ces étranges gemmes existaient déjà et que nos anciens savaient les utiliser. Que de mystères, de connaissances, de savoirs, il fallait absolument communiquer avec cet être transcendantal. De surcroît, les derniers propos étaient explicites, le père fondateur du clan demeurait en ces lieux. C’était donc pour lui qu’ils étaient venus, et s’ils s’attelaient tant à détruire la stèle… Peut-être qu’elle scellait l’accès à son tombeau.
Une telle idée fit frissonner l’homme à la cape. Alors, il avait bien raison, ces animaux agissaient en toute logique et avaient un but précis. Il était encore trop tôt pour condamner ou soutenir une telle action. Le dialogue permettrait de dénouer tout ceci, mais le savant semblait bien être le seul de cet avis. L’hostilité croissante des Kodama contre cet individu coiffé de bois se faisait de plus en plus ressentir. Du coin de l’œil, Ren vit un être hideux masqué perdre patience et s’apprêter à frapper un des cerfs inoffensifs. Malheureusement, il était trop loin, trop faible, il ne pouvait pas agir. La colère commença à germer en lui. Le ressentiment envers ses pairs devenus des sauvages, la rage de l’impuissance, la fureur due à sa faiblesse, son corps commençait à fulminer, à trembler. Les « murmures du vent » devinrent de plus en plus violent. Néanmoins, il était perdu, il ne savait pas quoi faire, comment agir.
D’ailleurs, il se rendit vite compte que depuis l’apparition de l’entité albinos, il n’avait rien fait, hormis sauver le maximum de connaissances qu’il pouvait. Il ferma les yeux, souffla de dépit pour se calmer, et s’avança au côté du géant juché sur le monolithe. Il rangea ses notes, se tourna vers son allié temporaire et s’agenouilla. Il prit une voix grave et pleine d’humilité, il voulait comprendre, savoir, aider. Son instinct lui dictait que ses camarades étaient dans le tort et que l’animal parlant était la voix de la raison.
- Oh grand patriarche, moi, Ameki Ren, humble Shosei du clan Kodama vous salue. J’ai bien compris que vos actes sont dictés par votre loyauté envers Sekigaku Rakka et par le profond respect que vous avez pour lui et sa sépulture. Je puis vous assurer que moi, et la plupart des êtres ici, ne savons pas de quoi vous nous parlez. Nous sommes bien ignorants face à vos connaissances éternelles. Cependant, permettez un infesté tel que moi de vous prêter main forte, s’il le faut, je vous offre mon chakra, mon joyau, mon âme. Dites-moi quoi faire et j’obéirais du mieux de mes capacités, faites moi l’honneur de me considérer comme un allié, même si cela ne devait être que temporaire.
Tout en dévoilant ses intentions à l’éternel, se mettant ainsi à nu et à porté d’un coup mortel, le Kodama rebelle se concentra intensément. Ajustant ses tatouages au grès de sa volonté, il forma deux sceaux sur ses paumes. Il était prêt à défendre ce en quoi il croyait, il pensait bien entendu à la solution finale, sans retour possible, mais il était encore trop tôt, il devait se montrer prudent.
Résumé:
Santé : Déçu des siens, mais prêt à lutter Chakra : Esay Peasy 2C Technique(s) utilisée(s) : 2 fois :
L'utilisateur, à force de concentration et de patience, peut accumuler, puis stocker une quantité moyenne de chakra dans un sceau sur son corps. Néanmoins, ce dernier reste instable et ne peut pas être viable sur une trop longue période.
Ryomen Shiro R.I.P.
Faction : 信任 Shinnin Région : Asatusyu no Sato Absence : Aucune Rang de puissance : C Exp. Totale : 0 Scriptines : 0 Messages : 85 Inscription : 28/03/2020
J'observais toutes ces personnes n'essayant même pas de comprendre ce qu'il pouvait y avoir devant eux. Ne faisant même pas attention à ces paroles ou ces actes. N'essayant même pas de lier le passé au présent pour entrevoir un avenir plus sain. Cet animal lumineux avait déjà était présent en ces lieux. Le passé le mentionnait et jamais il n'y avait eu de désastre créé par ces formes lumineuses d'antan. Cette lumière ne serait-elle donc pas celle de l'espoir ?
Mes paroles face à l'animal semblait avoir tilté quelques personnes. Cependant, cela fut nouveau pour moi et étrange. Une voix raisonnèrent dans ma tête. Regardant légèrement autour de moi, personne ne semblait voir entendu son discours. Il ne semblait pas avoir aimer ma prise de parole. Etait-il lui aussi un de ceux qui veut foncer tête baissée. Sans attendre un homme se rua vers l'animal... Qu'allait-il faire ?
Un cône de flamme le frappa de plein fouet envoyé par un homme du clan Kodama mais sans succès. Ces flammes vinrent chatouiller la bête démontrant sa résistance. Par instinct, l'animal se défendu et le balafré pris un coup de sabot de plein fouet le propulsant en arrière. Aussitôt un de ces allié se rua sur son corps afin de l'arrêter avec une main squelettique. De mon point de vue, je ne comprenais pas le clan Kodama soit disant des scientifiques. Il y avait une chose inconnue devant leur yeux doué de parole et aucun d'eux ne semblait vouloir en apprendre davantage à part cet homme. Celui qui me bouscula au départ pour aller griffonner et prendre des notes.
Le kunai également de l'homme à l’œil cachait avait simplement rebondit tel un jouet en plastique. Puis dans un léger silence créé par son lourd sabot frappant le sol, la divinité luminescente prit la parole comme pour répondre à mes interrogations. Posant son sabot contre le monolithe sans aucune attention offensive, se cabrant comme par respect, le cerf mentionna alors être le patriarche de ces lieux. Puis la fin de sa phrase raisonna dans ma tête. Qu'avons nous goutter dignes des dieux récemment. Pour nous cela faisait environ 3 ans, mais pour un cerf de son âge, cela reste tout récent. Le chakra était donc l'ambroisie des dieux. Qu'avions nous fait de mal ? Rapidement, je me rendu compte que les humains semaient simplement la destruction derrière eux. Ce cerf avait raison. Cependant, il lui manquait des informations.
Faisant avancer les petits cerfs de part et d'autres tel un anneau lumineux nous entourant, un des petits se mirent à lécher le scientifique obnubilé. Infesté dit-il par la suite, mais la vie du jeune Kodama ne fut pas en danger. Réfléchissant à tout cela, je commençais à constater que les victimes dans cette histoire était les humains ici tout comme le cerf. Chacun venu protéger ceux qui lui tenait à cœur. Un cri vint réveiller ma réflexion. L'homme qui venait de toucher les bois du cerfs se mit à perdre les pédales, usant de sa pelle pour ouvrir le crane d'un animal n'ayant encore jusque là commis aucun acte offensive mise à part pour se défendre. Etant juste à côté de l'homme au masque de mort, peut être allait-il commettre l'irréparable ? Sur le bénéfice du doute et voulant encore attendre de voir ce qu'il pouvait se passer, je positionna ma main au niveau du poignée de l'homme au masque de mort afin de l'attraper arrêtant son geste descendant et sauvant l'animal de lumière. Hochant légèrement la tête et ouvrant mes yeux afin de laisser apparaître cette lueur bleue claire, je laissais comprendre à l'homme à la pelle de reprendre ces esprits. Aucune menaces n'avaient été encore présente ici mise à part celle des élus.
A peine mon geste terminé, que le scientifique obnubilé vu comme un infesté par ce cerf se rapprocha du géant de lumière. Il semblait avoir compris les même choses que moi. Il se pliait face à la raison de cet animal sacré en ces lieux. Nous étions sur la sépulture de son maître. Je comprenais que ce scientifique possédait également du chakra, une âme, mais quel était ce joyaux dont il parlait ? Akemi Ren possesseur d'un joyaux ? Avait-il quelque chose de plus que nous ici ? Etait-ce ce qui l'avait infesté ? Je ne pouvais le savoir pour l'instant. Reprenant ma place de départ tout en laissant ma main devant le petit cerf me faisant face comme pour qu'il puisse également me lécher je pris la parole bien assez fort :
"Vous ne comprenez donc pas les intentions de cet animal ? La seule menace ici c'est nous même pour lui ! Vous cherchez qu'à détruire ce que vous ne connaissez même pas. Grand patriarche ! L'ambroisie des dieux dont tu parles. Nous l'avons reçu comme par magie et nous ne savons rien la dessus. Est-ce que votre maître est mort à cause de cet ambroisie ? Je constate que ce monolithe ne semble pas être une pierre comme les autres. Avons-nous affaiblis ce lieu sans nous en rendre compte à cause de ce nectar des dieux ? Si tel est le cas, ce n'était pas nos attentions. On cherche simplement des informations, et peut-être que votre vécu pourra nous éclairer comme votre pelage ! Je suis également l'homme proche de vous. Considérez moi comme un allié et j’écouterai vos récits avec attention."
Laissant ma main devant pour le petit cerf, je posais alors mon sabre, et ma sacoche d'arme au sol comme pour montrer que je n'avais aucune intention malsaine. J’espérais que le géant doué de raison comprenne que je ne suis pas la pour détruire. ayant sauvé le petit animal en face de l'homme au masque et posant mes armes, j'avais depuis le début essayé de communiquer sereinement avec cette inconnu. Mes paroles avaient-elle touchées l'ensemble des élus ici ? J'espérais également gagner du temps. Plus il nous fournirait d'information, plus nous pourrions trouver une solution. J'avais l'impression que cette histoire était simplement un quiproquo. Qu'allait-il se passer ? J'espérais ne pas me tromper. Face à cet être de lumière, je ne pouvais que m'incliner. La démonstration de sa force et de sa résistance ne nous permettrait pas de l'emporter. De plus, il n'était pas du tout menaçant. Puis dans ma tête, j'essayais alors de répondre à cet inconnu ne permettant pas aux autres d'entendre ces paroles :
"@ISHIDA ZARAKI Tu vois ? Il m'a répondu !!! Il faut parfois faire preuve de patience pour en apprendre davantage... Et la prochaine fois, présentes-toi avant de rentrer dans la tête des autres. Y a pas de portes mais fait comme si tu frappais.. Ksss"
Résumé. Sadaharu cogite, et se rend compte d'une vérité flagrante : ils ne peuvent rien faire. Dos à Tengen, la lame placée en travers du cervidé qui se rapproche de lui, il patiente, se laissant attraper par les serres du destin.
Toute cette situation le dépassait. Pris dans le flot des émotions, il n’avait rien vu venir. Si ce n’était par l’arrivée salvatrice de Tengen, s’étant dépêché de se mettre dans la trajectoire de Sadaharu pour l'empêcher de voler à l'autre bout de la salle, celui-ci aurait sans doute dévoré le sol. Mais, dans son esprit pris de court, c’était tout comme.
La création qui leur faisait face était un monstre de puissance. Du chakra animait assurément ses moindres mouvements. Tandis que le cerf essayait de dérouler le fil de son raisonnement, devant un public aux motivations hétéroclites, des dizaines de créatures boisées se rapprochèrent de chacun des êtres vivants de la Cour du Monolithe. Deux d’entre-elles avaient pour cible Tengen et Sadaharu, alors côte-à-côte, sans que le balafré put deviner leur but. Par réflexe, l’alchimiste colla son dos à celui de son collègue, plaçant sa lame en travers pour dissuader la chose d’avancer de trop près – comme si, pour lui, ça allait vraiment changer quelque chose.
« Je te revaudrai ça, Tengen... »
Se tenant son buste meurtri d'une main, le manche de son sabre fermement empoigné de l'autre, Sadaharu analysa ce qui l'entourait. Durant sa cabriole, la réalité avait été bouleversé. L'archiviste tentait d'ouvrir le dialogue ; le fossoyeur agitait sa pelle pour bouter l'ennemi ; ce type inconnu psalmodiait des inepties zélées pour s'accorder les faveurs du cerf millénaire. Et le balafré, dans tout ça ? Il était maintenant tétanisé. Face à ce colosse de chakra, que son absence de capacités sensorielles arrivait tout de même à repérer, son animosité levait les voiles. Il n'y avait rien à faire. Porter la main sur l'un de ces cervidés attirerait à coup sûr les foudres de leur patriarche.
Finalement, le dialogue était la meilleure option pour résoudre cette épreuve. Car elle était la seule option autorisée par l'épreuve elle-même. Hélas, Sadaharu n'arrivait pas à se résigner à embrasser pleinement ce choix.
Ishida Zaraki 学者 Gakusha
Faction : Kodama Région : Asatsuyu no Sato Absence : Aucune Rang de puissance : B Exp. Totale : 199 Messages : 113 Inscription : 19/02/2020
À l’abri des regards, l'alchimiste observait la scène se déroulant sous ses yeux. La situation était préoccupante... très préoccupante. Le nombre d'élus, tous rassemblés dans la cour, avait augmenté. Alors que certains tentaient d'établir un dialogue avec la créature, d'autres préférèrent l'attaquer. Le cervidé relevait du divin, décidément. Celle-ci n’essaya pas d'encaisser les coups, l'attaque des deux Gakusha ne l'avait même pas blessé. En contre partie pour leur hâte, Sadaharu fut frappé de plein fouet par le sabot de la bête. Heureusement, Tengen était là pour le rattraper de justesse avant qu'il ne s'écrase au sol.
Combattre cette chose était inutile.
Alors qu'il savourait amèrement leur défaite, l'un des enfants du cervidé s'approcha d'Akemi Ren, l'archiviste du clan. L'animal caressa la peau du jeune homme avant de s'exprimer « Infesté. Comme Sekigaku Rakka. » Que cela voulait-il bien dire? La langue de cet animal luminescent venait-il de contaminer leur frère d'armes avec cette même maladie qui avait ravagé le clan des siècles plus tôt?
Soudain, les petits cervidés se dispersèrent un peu partout autour de la cour. Alors que l'un deux faisant son apparition à ses côtés, le télépathe eu un sursaut et recula lentement. Ami ou ennemi, il l'ignorait; mieux valait prévenir que guérir. Composant une série de mudras, l'alchimiste utilisa ses capacités sensorielles afin de dissimuler sa présence chakratique. Il ne savait pas si cela serait suffisamment puissant pour l'effacer du radar de la créature, mais il l'espérait.
Devant le chaos ambiant, l'alchimiste composa une nouvelle série de mudras, regardant de gauche à droite et de droite à gauche, posant son regard sur l'ensemble des protagonistes présent autour de l'artefact mystique. Fermant les yeux, il rassembla l'ensemble des images mentales en un tout compact, liant les pensées de tous et chacun en une toile invisible.
« Bonsoir à tous! Je m'appelle Ishida Zaraki, Gakusha et disciple de l'Ombre. J'ai pris la liberté de lier vos esprits. Nous pourrons ainsi coordonner la suite sans risquer de dévoiler notre jeu à cet animal. Si je suis d'avis de cesser l'offensive comme le suggère Ren et Shiro, je ne suis pas naïf au point de baisser ma garde. Après tout, elle s'en est prise au Monolithe, l'un de nos objets sacrés! Discutons d'abord, mais je préconise de rester sur nos gardes. » Lança-t-il au groupe avant de s'adresser directement à Shiro. « Alors, satisfait? »
Si l'archiviste et le vendeur de poissons souhaitaient s'allier à la créature après seulement quelques minutes, ce n'était pas du tout le cas de Zaraki. Ils devaient d'abord gagner du temps, trouver un point faible à exploiter. Qui plus est, si cette bête était de leur côté, c'était le moment de le découvrir. D'un cas, comme dans l'autre, il resterait sur ses gardes.
Résumé du tour:
État de santé : 100% Jauge de chakra : 1C + 1B Actions importantes : Ishida Zaraki dissimule sa présence chakratique par mesure de précaution et utilise son pouvoir de transposition afin de lier la conscience des élus rassemblés ici. Ils pourront dorénavant communiquer entre eux par la pensée. Technique(s) utilisée(s) lors du tour :
c抹消 Masshō - OblitérationComplexeSensorialité
Grâce à ses capacités sensorielles, l’utilisateur dissimule sa signature chakratique aux sens des autres. L'utilisateur est libre d'utiliser son chakra.
b集合呼び出し Shūgō yobidashi - Appel du collectifComplexeShintenshinNinjutsu
Après une série de mudras, l'utilisateur établit une connexion psychique avec plusieurs alliés, liant leurs esprits en un collectif leur permettant d'échanger de l'information sur une grande distance. L'utilisateur ne peut pas utiliser d'autres techniques au même moment, devant maintenir la stabilité de la connexion.
Kurube Yumiko 不敵 Futeki
Faction : Tsukuri Région : Asatsuyu Rang de puissance : C Exp. Totale : 8 Messages : 15 Inscription : 29/03/2020
Il fallait faire vite. La pérennité du village était en grand danger !
La veille, Yumiko avait ressenti la menace qui se préparait à frapper. Elle s’était donc rendue à la porte d'or de l'ancienne ville, comme d'autres élus pour tenter d'en apprendre plus sur ce qui se tramait au delà des murs. Une aura maléfique grondait à l'extérieur. Ça allait frapper. C'était une certitude. Là bas, à la porte d'or, nombreux Tsukuri commençaient à se préparer pour faire face à ce qui allait frapper. Mais les effectifs étaient réduits et Yumiko crut bon d'aller chercher le maximum d'aide possible. Elle avait tout de suite pensé aux Kodama et à leurs connaissances scientifiques qui n'étaient plus à prouver pour leur porter main forte. C'était eux, finalement, les plus fidèles allers des Tsukuri.
Elle avait fait le chemin au pas de course au plus vite qu'elle le pouvait jusqu'au quartier des lumières. Arrivée sur place, haletante, la nuit avait pointé le bout de son nez. Les rues étaient plutôt désertes. La jeune femme chercha partout quelqu'un à qui expliquer ce qui se tramait au dehors des frontières quand une lumière vive surgit du ciel pour pointer en direction de la cours du monolithe.
Rapidement elle arriva sur place. Postée sur un mur dans l'ombre, elle regarda bouche bée ce qui était en train de se passer. Un cerf immense était posté à coté du monolithe. Plusieurs autres petits cervidés se dirigeaient telles des araignées vers chacune des personnes présentes sur place... L'heure n'était cependant pas à la réflexion. Elle n'avait pas le temps de chercher à comprendre ce qui se passait ici. Peut-être était-ce une expérience des Kodama. Peut-être était-ce un regroupement événementiel de leurs coutumes dont elle n'avait pas entendue parler... Mais c'était quand même bizarre. Cet immense cerf dégageait une aura protectrice. C'était le ressenti qu'elle en avait. Tout le contraire de celle qui s'était fait ressentir au delà des grandes portes. Des vies étaient en danger là-bas. Il fallait se dépêcher.
La jeune Tsukuri sauta comme un cabris sur la pointe du monolithe, à la vue de tous. Quasiment en tête à tête avec le cerf, c'est à lui dans un premier temps puis à toute la cours qu'elle s'adressa.
- Bonsoir amis ! Navrée de vous déranger dans vos ... palabres mais l'heure est grave ! Une menace s'approche à grand pas du village ! Si vous vous concentrez un peu... vous pourrez ressentir cette énergie néfaste et menaçante qui s'approche et grandit ! Je viens de la porte d'or ! Là-bas, c'est la panique. Des hommes ainsi que quelques élus sont en train de se préparer pour contrer cette menace. Des barrières sont en train d'être mises en place mais j'ai bien peur que l'on ne soit pas assez nombreux et c'est pour cette raisons que je m'adresse à vous tous ici présent ! Nous avons grand besoin de renfort ! La survie du village en dépend ! Nous sommes en guerre ! Et l'ennemi semble puissant ! Tout porte à croire que l'invaincu et ses sbires sont en route ! La mort nous attend tous si nous restons les bras croisés à discuter ici !
Les yeux de la jeune femme plongèrent dans ceux du grand cerf majestueux.
- Vous aussi vous pourriez rendre un fier service au village.
Byōki Wenqing 書生 Shosei
Faction : kodama Région : asatsuyu Rang de puissance : C Exp. Totale : 50 Messages : 35 Inscription : 04/04/2020
La fête n'était pas un divertissement auquel Wenqing souhaitait se mêler. La présence de bien du monde, la volonté de masse de partager un bon moment et s'enivrer au nom de la "joie humaine", trop peu pour lui. Au vu des événements, il se contentait de siéger plus longtemps la salle qui lui avait été attribuée par Kirasagi, en hommage à Sekigaku Rakka. Un hommage post-mortem qui ne déconcentra pas dans ses recherches. Il avait entrepris une étude intéressante la veille, dont les pistes avaient été ouvertes par les suggestions d'autres scientifiques et rats de laboratoire au cours d'une étude proposée par Akemi Ren. Bien évidemment, aucun d'entre eux ne se doutaient de la nature la recherche que portait Wenqing, si ce n'est Kirasagi. La patronne des alchimiste, la seule personne en qui le médecin accordait une confiance absolue, partageait ses découvertes et ses études.
??? : Ordre immédiat de monter, Wenqing. Ordre de tes supérieurs. Wenqing : Bien sûr, laissez-moi juste terminer cette étude je vous prie. Je n'en aurai pas pour longtemps, une demi-journée devrait être amplement s-... ??? Cet ordre est immédiat ! Rendez-vous au monastère, nous avons besoin de tout le monde.
Le descendant Byōki n'en était pas ravi, mais il s'exécuta. Il déposa soigneusement ses outils de travail, se rinça les mains sous l'eau, et ouvrit la porte, remarquant que son interlocuteur était déjà parti. S'il ne doutait pas de la véracité de ses paroles (à en juger par le caractère exceptionnel d'une personne frappant à la porte de son atelier), il n'avait pas réussi à identifier la voix de celui qui l'avait réquisitionné. Wenqing verrouilla la porte de son atelier à double-tour puis se mit en chemin, à contre-cœur.
Le médecin arrivait peu après face au monastère pour voir la créature de ses propres yeux. Autour, si certains Shosei et Gakusha semblaient trop concentrés pour remarquer son arrivée, certains s'interrogeaient sur l'identité de Wenqing... qui depuis deux ans, pouvait compter sur les doigts d'une main le nombre de fois où il s'était fait voir en publique. Ce dernier gardait le silence en analysant la situation. Il savait éperdument qu'il ne pourrait pas utiliser son don aux yeux de tous : il était donc un faible Shosei exposé à une menace, sans réel moyen de se défendre, en compagnie d'une meute humaine à ses côtés, et le tout sans s'octroyer le droit aux plein-pouvoirs.
Interrompant sa réflexion, l'intervention d'une fille, beuglant et gesticulant sur le monolithe, questionnait Wenqing. Dans un premier temps, il était persuadé de ne jamais l'avoir vue auparavant, il était donc certain qu'elle n'était pas une de ses supérieures. Pourtant, elle agissait comme tel. De plus, elle semblait si confiante qu'elle en oubliait le principal danger : le cerf lui-même, à qui elle parlait comme un enfant à calmer. Il le pensa à haute voix, mais Wenqing s'exprima à voix basse quant à ses impressions envers cette jeunette aux cheveux incarnat.
Wenqing : Cette imbécile va se faire tuer.
Le Conteur Maître du Jeu
Faction : Aucune Région : Kusa no Kuni Rang de puissance : S Exp. Totale : 668 Messages : 305 Inscription : 17/02/2020
L’Essence de la Forêt Blanche. Le Gardien de la Sylve. Le Lieutenant de Kusa.
Tant de dénominations... Cet être ayant traversé les âges respecte les dernières paroles de son Maître. Faire preuve de miséricorde, de mansuétude. Pourtant l’Humanité n’est pas prête à changer. Dans les rangs des scientifiques, un homme fou s’arme de sa pelle, et bien que l’un de ses camarades cherche à l’arrêter, il est déjà trop tard. Le crâne brisé, l’héritier des bois tombe au sol. Inanimé. Un liquide opalin se mêle à la terre.
Le Patriarche bioluminescent perd de son éclat, de sa superbe. Une stigmate du passé apparaît sur sa cuisse. Il est touché. Blessé.
Au même moment, sous le regard impuissant et emplit de colère du Père, une femme apparaît sur le promontoire. Après son ultime tirade, un puissant coup de sabot s’écrase contre sa cage thoracique. Le coup est plus rude, plus fort que le précédent. @Kurube Yumiko, sans poser un pied au sol, tu es projetée au delà de la Forêt Blanche.
« La clef ne peut être souillée. » Libère t’il dans un râle d’agonie.
Le chakra de l’être séculaire vrombit. L’injonction s’écoule dans le sol. Les versions miniatures du Luminescent abaissent leurs têtes, bois en avant. Bien qu’aucun ne se meut, ils sont prêts à se confronter pour leurs idéaux, prêt à pénétrer la chair de leur ennemi. Se soulever pour leurs convictions ne les effraye plus. Seuls @Ryomen Shiro et @Akemi Ren ne sont pas menacés. Au contraire, vous êtes invités à rejoindre le tenant des lieux. L’Avatar a accepté votre ralliement.
Le fossoyeur se retrouve entourer par plusieurs cerfs. Hostiles. Prêts à en découdre. Ils ont reçu l’autorisation de venger leur frère. Ainsi, un premier cerf décide d’encorner @Nagao Mizuki.
CEncornageSimpleTaijutsu
Le cerf encorne une cible à vitesse humaine. Uniquement au corps à corps, cet assaut inflige de modéré dégât.
La forêt blanche voit naître d’autres cervidés. Ceux-ci se rallient à leurs homologue. La cour du monolithe est occupée par une cohorte animale. Plusieurs cercles concentriques bestiales font le tour de la zone. Ce n’est pas sans raison.
Toujours dans sa sacrale position, la tête du cerf bifurque vers vous, Ren et Shiro. « Ne confondez pas mon Maître avec cette chose. Rakka n’est qu’un pion. Ensemble, nous rejoindrons la sépulture enfouie. »
Dans l’obscurité, plusieurs ombres dansent. Elles se rapprochent. @Yagyū Sadaharu, @Ishida Zaraki, ce chakra ne vous est pas inconnu.
@Kurube Yumiko, catapultée par l’assaut, tu rejoins de force l’intrigue se déroulant sur les murailles du village. Tu seras d’ailleurs gravement blessée. Nous te laissons le loisir de choisir ta blessure.
Ameyūri Tengen Scientifique Philanthrope
Faction : Kodama Région : Asatsuyu Absence : Never. Rang de puissance : B Exp. Totale : 337 Messages : 176 Inscription : 08/02/2020
Toute cette mascarade n’avait pas lieu d’être, le spectacle qu’était censé offrir cette avènement lunaire n’en n’était rien. La scène avait tourné en un vrai cirque, les élus de Kodama formaient une belle bande de bras cassé face à l’arrivée soudaine du géant trônant au-dessus du Monolithe. L’apprenti alchimiste au masque de mort semblait perdre totalement la boule, il dégaina dans une pulsion meurtrière sa pelle afin d’assigner un coup mortel au cervidé, lui fendant littéralement le crane en deux. La pauvre bête baignait désormais morte à l’intérieur de sang, aux pieds du fossoyeur. Peu de temps après, une autre personne venait faire miraculeusement son apparition. Quelle malheur pour elle d’être venue en plein cœur de la cour du Monolithe, elle n’eue même pas le temps de poser pied à terre que le cervidé bioluminescent l’éjecta d’un coup de sabot, bien loin du quartier des lumières.
Les capacités sensorielles de l’Ameyuri le tenait en alerte et même sans cela, le Chakra du cervidé déversé sur le sol pouvait se faire ressentir avec une grande intensité que les poils du savant s’étaient hérissés. Jamais il n’avait été confronté à une telle source de pouvoir, il savait pertinemment qu’engager le combat contre ce géant serait une mort assurée et bien que Tengen était un orateur avant tout, l’idée d’engager un dialogue avec cette entité fut de toute part écartée, pour lui, ils n’étaient qu’ennemis de Kodama et par conséquent du village. Tous les élus présent se voyaient se faire encercler par les plus petits mis à part l’érudit Akemi Ren ainsi que l’inconnu. Tengen se retrouvait dos à dos avec Saddaharu, même s’ils n’étaient pas les meilleurs copains du monde, ils allaient devoir s’entraider s’ils voulaient sortir de ce cul de sac.
Le cervidé semblait déterminer à faire payer les précédents actes commis par certains des érudits, ceux qui se voyaient entourés étaient vraisemblablement la cible d’un assaut imminent, tous les cerfs s’apprêtaient à charger respectivement chaque érudit hormis deux. Nago Mizuki semblait le être le premier élu à en faire les frais, ce fut sur lui que le premier assaut fut lancé, face à cela, Tengen ne pouvait guère réagir, si ce n’était que prendre la parole tout en composant une série de mudra.
« Akemi Ren. Je pense que tu devrais songer sérieusement à ce que tu comptes faire. Il s’agit là d’une menace envers notre sacre et le village. Nous sommes les gardiens de la nature et de ces lieux. S’il y a bien un acte que je ne pardonne pas, c’est bien la trahison. Si tu te ranges de son coté, je serais forcé de te voir comme un ennemi, cela vaut pour toi aussi. » Dit-il en regardant Shiro.
À la suite de ses paroles, un monstre squelettique empli d’énergie spirituelle venait de faire son apparition dans le dos de l’Ameyuri. Nul être humain ici présent avait le droit de trahir les siens face à une menace de telle calibre.
« Je suis prêt à tout pour défendre les miens et le village, de toute façon nous n’allons pas se voiler la face. Dès l’instant où vous êtes apparu vous étiez déjà notre ennemi pour certain d’entre nous et je pense que vous n’êtes pas là en guise de visite. Alors avant que l’on baigne tous dans un bain de sang, pourquoi ne pas nous dire concrètement ce que vous voulez ? »
L’Ameyuri s’adressait à la monture avec un tel sang-froid que visiblement il ne mesurait guère l’ampleur du danger qui se dressait à eux. Cependant, près à riposter à une charge animalière, les mains squelettiques venaient insuffler une rotation tout en concentrant une dose importante de chakra pur sous forme d’orbe tenant dans le creux de sa main.
Résumé du RP:
Chakra : On commence à utiliser bêtement du chakra mais on est là hein. Santé : Ok. Résumé : Tengen fait comprendre à Ren et Shiro qu’aucun acte de trahison sera pardonnable. Il s’apprête à combattre – en faisant appel à son alter égo – et à contre-attaquer – en préparant une technique – si jamais l’occasion se présente. De plus, il questionne une dernière fois le géant sur ses réelles intentions. Technique(s) utilisée(s) :
Yagyū Sadaharu R.I.P.
Faction : Kodama Région : Asatsuyu Rang de puissance : C Exp. Totale : 0 Messages : 484 Inscription : 02/02/2020
Résumé. Sadaharu ressent une présence familière, mais n'a aucun don de sensorialité. Il demande à Tengen, encore à côté de lui, s'il est capable de détecter ces choses. Il place alors son fourreau entre le petit cerf et lui. Toutefois, en voyant que Tengen n'est plus là, et commence à jouer au héros, Sadaharu se démerde seul. Il enflamme son épée et la balance par-delà le cercle des rejetons cervidés, avant d'avertir tout le monde.
Les cerfs se rapprochaient. Toujours un peu plus. Malgré la résistance qu’on pouvait leur soumettre, ils se frayaient inexorablement un chemin jusqu’aux Érudits du Monolithe. L’action désespérée du fossoyeur l’avait bien prouvé. Un assaut vain ; qui se concrétisa en des représailles foudroyantes. L'Humanité pouvait-elle s'opposer à l'arrivée du cervidé ? Ou ses membres avaient-ils été condamnés au moment même de son apparition ?
« Tengen... J’ai un mauvais pressentiment. Quelque chose se rapproche. Tu n’aurais pas une affinité pour détecter le chakra, par hasard ? Ce serait très utile. »
Toujours dos à l’alchimiste, Sadaharu craignait ce qui pouvait se rajouter à la balance de leur survie. Il y avait bien cette version miniature – et vulnérable – du cerf aux bois imposants, devant lui ; mais cela valait-il le coup de le bouter du fil de sa lame ? Le balafré pesa le pour et le contre, mais rien n'arriva dans son esprit. Il se laissa porter par les émotions, et l'instinct. On ne lui avait jamais demandé de réfléchir, après tout. Lui-même ne s'était jamais obligé cette doctrine. Il n'était qu'une lame leste ; il n'était qu'un corps solide ; il n'était qu'un ami fidèle. Et trop d'amis attendaient son retour en bonne santé pour qu'il joue au suicidaire face à une force admirable du destin.
« Ne t'approche pas plus, maudit cerf ! »
Sadaharu détacha son fourreau de la ceinture qui le retenait, et s'en servit de distance de sécurité minimale, placée entre la bête et lui. Il était capable d'y injecter toute sa force pour retenir le poids de l'animal.
« T-Tengen... ? »
Au moment de regarder par-dessus son épaule, l'alchimiste avait disparu. Il s'était découvert un nouveau personnage, et un nouveau discours, tous deux grandiloquents. Acculé dans les ténèbres de son ignorance, comme de son inutilité flagrante, le balafré s'effondra intérieurement. Il n'était pas capable d'invoquer des masses grotesques de chakra comme l'avait démontré son collègue. Il n'était pas aussi imposant. Pas aussi influent. Pas aussi puissant. Mais qui était-il, alors ? À quoi servait-il ? Éprouver les créations des alchimistes de l'Atelier ?
« ... »
Sadaharu fouilla dans son sac, et y extirpa un pot d'huile poisseux, qu'il appliqua le plus vite possible sur sa lame. L'heure n'était pas à l'introspection, ni à l'échec. L'heure était à l'entraide, et au savoir collectif. Persuadé que quelque chose se tramait dans l'ombre du Monolithe, l'alchimiste vint embraser sa lame à l'aide de son fragment de pyrite ; puis la balança de toutes ses forces derrière le cercle des rejetons cervidés, à l'endroit où semblait avoir apparu le sentiment de la présence familière. Qu'était donc ce nouveau mystère ?
C松明 Taimatsu ⬩ FlambeauSimpleRenkinjutsuBukijutsu
L'utilisateur applique une couche d'huile poisseuse sur son sabre, aux propriétés inflammables. Via à son mécanisme au niveau de ses poignets, composé d'une ficelle et d'un fragment de pyrite, il embrase dès lors le combustible pour acquérir une épée de feu. La réaction dévorera toutefois le produit par les deux bouts pour vite disparaître.
« QUELQUE CHOSE APPROCHE ! »
Peut-être criait-il seulement au loup. Peut-être avait-il prévenu d'un mal bien plus grand.
Santé : Gros heurt sur le torse (C). Chakra : 2C
Ryomen Shiro R.I.P.
Faction : 信任 Shinnin Région : Asatusyu no Sato Absence : Aucune Rang de puissance : C Exp. Totale : 0 Scriptines : 0 Messages : 85 Inscription : 28/03/2020
La pelle de l'homme au masque avait tout de même touché le crane du cervidé. Mon effort était vain. Je n'avais pas pu faire échouer son attaque. Je redoutais désormais le pire. Cela allait être de trop pour le Père de ces bêtes qui jusqu'à présent ne s'était que défendu. Il avait certainement des limites, comme tout être en ce monde. Voila que le sang de ce petit cervidé coulait lentement comme des larmes coulant le long de notre joue. M'agenouillant, je mis la main dans le sang du petit cerf tout en serrant mon poing et me relevant pour faire face au monde. Le sang perla de ma main, gouttant petit à petit le sol. Je ne bougeais pas pour l'instant, laissant ce sang s'échapper.
Je vis un des petits faire face prêt à empaler l'homme à l'aspect mortuaire à mes côtés. J'en étais pratiquement sûr, le patriarche avait atteint ces limites. Pris dans mes réflexions, je ne comprenais pas l'esprit de ces scientifiques. Ils semblaient tous obnubilé à vouloir verser le sang. Même des scientifiques donnaient raison à cette bête, montrant aucun signe de changement ou de compréhension. Bien que perdu dans mon esprit, je voyais les actions se passaient mais j'avais l’impression qu'elles se passaient au ralenti. J'étais également désolé pour cette jeune femme inconnu qui avait certainement du surprendre l'animal enclenchant son instinct de défense. Puis les paroles de la bête me fit sortir de mon esprit pensif.
Peu importe les actes commis par mes alliés, elle semblait faire preuve de raison et de déduction. Un homme à l’œil bandé fit apparaître une énorme créature chakratique prêt à attaquer, suivit d'une concentration de chakra très dense. Avant cela, elle semblait parler de trahison si nous partions vers ce cerf. Avait-ils tous pris cet animal pour une menaces sauf ce Ren et moi. Rapidement après, l'homme qui s'était fait propulser ridiculement par le cerf semblait ne pas avoir réfléchi. Son sabre s'enflamma. C'est alors que le cerf me fixant de son regard luminescent m'invite à le rejoindre pour pénétrer dans une sépulture enfouie. Je savais faire preuve de calme, mais allais-je peut-être découvrir ce que cache le clan Kodama ? Allais-je trouver des informations encore inédites ? Allais-je marquer l'histoire ? Je n'avais pas mis de côté le fait que cela pouvait être un piège ou même pire mourir. Encore une fois, je me fier à mon instinct. De toute manière j'étais trop faible pour combattre cet être de lumière et tous les autres également. Même si directement après le décès du premier animal cela pouvait un avoir un impact sur le grand. Le patriarche les avait fait apparaître et donc il pourrait très bien les faire disparaître. Et faire face à cette bête de sa pleine puissance était un suicide.
Ils ne semblaient pas voir la conséquence de leur acte, mais ceux qui était en train de détruire le village c'était bien eux de mon point de vue. Marchant le bras devant, tout en laissant déverser le reste du sang de l'animal je pris alors la parole toujours dans un calme comme à mon habitude :
"Ceux qui sont en train de détruire le village c'est vous. Regardez autour de vous, tout est une question de point de vue ! Votre venu grand patriarche est également une chose inconnu pour nous tous. Je demande à tous, avec la pauvre petite parole que je suis de ne pas engager le combat pour l'instant ! Patriarche, encore une fois et comme vous l'avez déjà démontré, faites preuves de clémence. Peut-on trouver une entente. Je demande votre pardon !"
Finissant ma phrase dans un calme et une grande sagesse en arrivant proche du cerf, je me retournai vers les autres :
"La trahison dis-tu ? Tout est une question de point de vue ? Si tu m'attaques, qui trahis qui ? Je n'ai encore rien fait ! Essayons de tous se faire confiance et cassons les frontières des clans et faisons qu'un ! Laissez-nous aller dans la sépulture enfouie ?"
Puis m'adressant une dernière fois dans ma tête à cet homme du départ :
*Je ne sais pas qui tu es, mais je te demande de me faire confiance. Restons connecté ! Cette bête est trop forte de toute évidence, il faut calmer la troupe de scientifique...*
Proche du cerf, je lui montrais que j'étais prêt comme depuis le début d'écouter ou de voir désormais ce qu'il voulait nous montrer. J'espérais que tout le monde puisse s'adoucir. Je ne savais pas comment cela allait se passer désormais, mais dans l'histoire, il y a toujours eu des personnes prenant de gros risques face à l'inconnu afin de comprendre le monde. Aujourd'hui, je n'étais pas un scientifique, mais je savais faire preuve de discernement, et j'essayais de suivre les méthodes d'Hayai. Peut-être que je me trompais ? Mais je devais désormais comprendre...
"Grand patriarche, je vous suis !!!"
Peut-être je trahissais le clan en faisant cela, mais je prenais un énorme risque. J'étais prêt à vivre en ayant fait le bon choix ce soir là. J'étais prêt à vivre en ayant tenter de comprendre l'inconnue. Nous verrons bien ce que tout cela nous réserverait...
La prédiction du médecin était la bonne : sans même obtenir répondre à sa requête, la demoiselle qui était intervenue insouciante s'était faite projeter hors de la ville. Un coup qui en disait long sur deux points : premièrement, le cerf n'était pas là pour parlementer de façon pacifique. La seconde, qu'il disposait d'une force suffisante pour être un danger; s'additionne à cette menace la présence de nombreux cerfs, plus petits cette fois, à taille humaine. Ceux-ci semblaient prêts à se battre, mais n'étaient pas emplis d'animosité. Wenqing les mit toutefois en garde de ses intentions.
Wenqing : Ne vous approchez pas de moi. Je ne veux pas que ça dégénère, et je ne sais pas agir en demi-mesure. ordonna-t-il aux défenseurs sylvestres. Difficile de dire si l'ordre avait été respecté, en tout cas, il fut prononcé. Wenqing chercha du regard un peu d'ordre dans cette situation par le biais de ses confrères, mais tout ce qui lui apparaissait, c'était un manque d'organisation palpable.
D'un côté, Shiro, que le médecin avait rencontré quelques jours auparavant, s'était rangé du côté du cerf. Il ne semblait pas dépourvu de raison ni de bonnes intentions, mais aux yeux du scientifique, faisait preuve d'une candeur qui ne lui ressemblait pas. De l'autre, l'homme au chignon (dont Wenqing ne se remémorait pas le nom), avait décidé d'ignorer la menace, sans pour autant prendre parti, et se dirigeait vers le monolithe. Le borgne était là, lui aussi. S'il ne se rappelait plus de son nom, il ouït le précédent le prononcer : Tengen. De son côté semblait prôner la raison, et c'est sûrement celui qui se rapprochait le plus du point de vue de Wenqing. Enfin, mais pas des moindres, celui qui se servait d'une pelle comme d'une arme avait pris le soin de causer une blessure suffisante à la bête pour le faire saigner, mais ce qu'analysait le médecin, c'était surtout qu'il avait rendu les coups.
Oui, rendu les coups. Il n'avait pas cherché à le tuer, alors que sa position le permettait aisément. Il s'était simplement défendu, ce qui fixa les idées et intentions du médecin, qui déplaçait finalement sa main droite pour placer deux doigts à proximité de ses lèvres et, profitant d'un moment de silence dans le chaos le plus total, siffler afin d'attirer l'attention non pas de la bête exclusivement, mais aussi de ses alliés (ou du moins, ceux qui semblaient l'être). Il comptait aussi sur ceux qu'il avait déjà rencontrés, conscients de son caractère, mais informés de sa sagesse, pour appuyer ses dires et se ranger du bon côté.
Wenqing : Il semblerait que lorsque les têtes pensantes ne sont pas présentes, vous êtes incapables de réfléchir avant d'agir ! Êtes-vous trop faibles d'esprits pour prendre une décision raisonnée lorsque vous ne suivez pas les ordres de Sasaki Koubai ? Êtes-vous trop aveuglés par la peur pour vous rendre compte que vos actes ont des répercutions bien plus grandes que la menace que vous confrontez elle-même ? dit-il d'un ton autoritaire. S'il était peut-être reconnu par certains, il savait éperdument que ceux qui ne l'avaient jusqu'alors jamais vu ne le prendraient pas au mot, notamment ceux qu'il désigne. Cependant, Wenqing cesse de s'adresser à ses frères pour cette fois, prendre parole face au cerf, souhaitant être écouté. Quant à vous, soyez informé du tort que vous causez à la ville. Vous en détruisez les biens, vous en menacez les habitants, et ce, en prônant le pacifisme et le respect. Vous êtes coupable des accusations que vous nous portez. marqua-t-il de sa voix grave et froide. Cette fois, il ne plaisantait plus, et son aspect de rat de laboratoire se transformait en diplomate intransigeant. Aussi, il retirait ses gants pour la première fois au sein du village depuis son arrivée dans le clan, plaçant soigneusement ces derniers dans ses poches. S'il n'avait pas été attaqué jusqu'alors par les animaux qui avaient infesté le village, c'était le moment où tout pouvait basculer et il agissait en connaissance de cause.
Wenqing : Contrairement à ce que vous pouvez croire de nous, c'est que notre attrait pour la science ne se limite pas à des expérimentations de laboratoire. Nous sommes nombreux. Nous partageons une vision commune pour la découverte et la recherche mais surtout, pour notre patrie. Soyez-en témoin, je n'ai aucune raison de souhaiter le trépas d'une créature si majestueuse; mais rendez-vous compte que je n'en ai pas non plus la crainte. Alors choisissez votre camp ! Marchez et agissez avec nous, ou alors... conclut-il, la voix remplie d'une rage qui n'était pas emplie de violence mais de raison, ou alors, contre-nous.
Wenqing n'était pas le meilleur des leaders. Il n'était pas non plus le plus fier de sa patrie, ou le meilleur des combattants; mais il était suffisamment intelligent pour se rendre compte que le chaos dans leurs rangs ne pouvaient rien présager de bon au clan Kodama. S'il espérait être pris en considération par ses frères et l'ennemi, qu'il ne considérait pas entièrement comme tel, il était sûr d'une chose : si le poids de ses mots ne suffisait pas, alors il userait de son pouvoir.
Morrigan 当選 Tousen
Faction : Kodama Région : Asatsuyu Rang de puissance : B Exp. Totale : 316 Scriptines : 9 Messages : 178 Inscription : 23/03/2020
Toujours à genoux, faisant preuve de son humilité et de son impuissance auprès du Patriarche, le trentenaire entendit un son, une douce mélodie. C’étaient les « murmures du vent ». Ces derniers, comme à leurs habitudes, venaient lui apporter quiétude et réponses. Se laissant porté par ce flux d’énergie ambiant, par ces fluctuations chaotiques, Ren observa posément son environnement et les réactions de chacun. Tout ne semblait que fracas, peur, colère et violence. Rien de bon ne sortirait de cette atmosphère explosive. Pourtant, les brises étaient calmes et apaisantes, aucun tourment ni angoisse ne semblaient les agiter. Cela voulait-il dire qu’il n’y avait pas de raison de s’inquiéter ? Du moins, du point de vue de la forêt et de ses habitants. La présence du Titan opalescent devait suffire à rassurer « l’air du vent ».
Apaisé et l’esprit éclairé par ses sons rassurants, l’érudit repris ses notes, les compléta des derniers propos de « l’Avatar ». Puis, tandis que les autres s’échauffaient au loin, les pages se tournèrent avec une rapidité folle, le pinceau teinté d’encre glissait sur le papier et laissait derrière lui des annotations de plus en plus étayées. Les informations commençaient à converger, le savant y voyait un peu plus clair sur les intentions de son « nouvel allié » centenaire, si ce n’est éternel. Ainsi, pour conclure ces écrits du moment, il apposa ces mots : « Le gardien de la sylve obéit à un maître inconnu ou du moins, à sa volonté. Celui-ci, au dire du cervidé, est un individu bien plus important que le fondateur du Clan Kodama, qui ne serait qu’un « pion ». De plus, sa sépulture réside en ces lieux et la clef pour y accéder serait le monolithe. Lexique à expliquer : infesté, Berceau, ambroisie des Dieux, Grand Temple ».
Bien entendu, pleins de théories et d’hypothèses envahissaient les pensées de l’homme à la cape, cependant, ce n’était pas le moment de se perdre dans ses réflexions. Après tout, il venait de recevoir un ultimatum de son ancien camarade Tengen. Ce dernier était têtu et obstiné, lancé à corps perdu dans la bataille, il n’arrivait plus à retrouver le chemin de la raison. C’était dramatique, mais il n’y avait plus aucune chance de le ramener vers le droit chemin. Ren ne se considérait pas comme un traître, il ne faisait que suivre sa curiosité, l’attachement des Kodama à la vie animale et aux savoirs. Face à ces potentielles batailles à venir, il ne pouvait plus reculer, son choix était déjà fait. Il irait au-devant de tous les dangers pour amasser les connaissances que ce Lieutenant du Kusa pouvait lui apporter. Résolu, il se releva, le regard dur et absent de tout doute. Il se tenait face à son ancien partenaire et ses manifestations de chakra. Le destin était cruel avec lui. Las, de ce conflit inutile et pourtant inévitable, Ren se concentra, immobile à côté du cerf albinos. Essayant de ressentir le chakra présent dans chacun de ses tatouages, ceci lui permit de les visualiser, de les sentir, de les contrôler. Ils ne faisaient qu’un avec lui, l’encre et le sang qui les formaient commençaient à affluer vers ses paumes. Peu à peu, les marques s’agglutinèrent autour des sceaux déjà présents, et dans la douleur, elles commencèrent à les modifier, à les amplifier, à les parfaire. Cette première tentative était un succès. Mais utiliser simultanément une telle technique, sur deux membres distincts, laissa l’érudit comme paralysé, son corps n’était pas habitué à une telle tension, à un tel effort. Il le savait, se mouvoir à présent allait être compliqué. Cependant, rien ne devait transparaître, les alliés d’hier devenus adversaires d’aujourd’hui ne devait pas connaître son état fébrile.
Pendant ce temps-là, le belliqueux Sadaharu semblait perdu, confus, il lança même son épée enflammée loin dans les fourrés. Les hommes et les cerfs étaient tous aveuglés par leurs émotions et leurs attachements. Ils n’étaient donc pas capables de prendre du recul et de comprendre l’hérésie de la situation, si tous prenaient le temps de réfléchir et de faire descendre les tensions, ils comprendraient rapidement qu’une solution pacifique pouvait être trouvée. Mais peut-être qu’il était déjà trop tard pour cela, les hommes, ou plutôt le fossoyeur, avaient scellés leur destin avec le sang versé d’une créature innocente. Quel gâchis… Tout à coup, l’alchimiste averti tous ceux qui voulaient bien l’entendre que « quelque chose » approchait, peut-être était-ce la raison de son acte insensé de tout à l'heure. Une nouvelle menace ? Un nouvel allié, patience est mère de sûreté pensa Ren qui augmenta d’un cran sa vigilance.
Spectateur de la décadence de l’humanité, son dégoût pour cette dernière ne fut que renforcé. Il n’y avait donc pas une once d’espoir en cette soirée ? Combien de sang allait-il couler ? Trop, pensa l’Akemi. Soudain, une voix dénota du reste du groupe, c’était celle du marchand de poisson. Une mauvaise aura se dégageait de lui, les vents se méfiaient de lui et l’évitaient, Ren pouvait le sentir. Pourtant, il maniait bien les mots, le verbe affûté et la rhétorique sans faille, il luttait encore. Essayant de ramener les mercenaires vers la voie pacifique, ce dénommé Ryomen Shiro utilisait tous ces talents de négociants pour arriver à ces fins. C’était louable, néanmoins, la résignation avait déjà gagné le cœur du manieur d’encre, d’après lui, aucune parole n’arriverait à faire changer d’avis les guerriers enragés. L’affrontement était inévitable.
Ce qui suivit le conforta dans cette idée. Le scientifique, Wenqing, ménageait la chèvre et le chou, tantôt arrogant, tantôt respectueux. Il essayait de calmer les esprits tout en menaçant ouvertement l’entité quasi-divine. Ainsi, lui aussi avait choisi la voix de la provocation et de l’émotion. Quelle déception de la part du protégé de l’alchimiste en chef… Rassemblant toutes ses forces pour contrer les conséquences de son obstination à vouloir user de tous ses pouvoirs, le voilà marchant le port noble et l’air déterminé. Il se positionna entre le cerf et le monolithe, prit le temps de combler ses notes, puis se retourna vers la créature au pelage d’un blanc qui ferait rougir la lune d’envie. Et d'un murmure inaudible pour les autres Kusajin, il espérait lui faire comprendre la folie des hommes et l’impérieuse nécessité d’en finir au plus vite.
- Grand Patriarche, mon ignorance m’empêche de comprendre votre dessein dans sa globalité. Mais je ne puis me résoudre à voir davantage de sang pur être versé par la peur des miens. Ce ne sont que des enfants, leurs actions sont dictées par l’ardeur de leurs émotions, la raison les a quittés. Vu votre vénérable âge, vous devriez comprendre aisément vers quelle voie nous nous dirigeons : agonie, destruction et mort. Je mettrai mon corps et mon âme en jeu, s’il le faut pour vous permettre d’accomplir votre but. Moi qui pensais que ma bénédiction avait pour seule destinée la recherche de la Vérité sur le chakra et tous les mystères qui entoure ce monde… Je me suis fourvoyé, peut-être est-il temps pour moi d’être enfin humble et de comprendre que les divinités tisseuses du destin ne m’ont assigné qu’une tâche : vous permettre d’accomplir ce pourquoi vous êtes venu ici. A l’heure actuelle, mon corps se dirige vers ses limites de mortels. Néanmoins, je peux encore agir, soit détruire ce monolithe si telle est votre volonté ou soit stopper l’attaque de mon homologue humain. De plus, j’ai un dernier atout, un joyau liquéfié par mes soins, si je l’utilise, sachez que même moi, j’ignore les conséquences de cet acte. Je ne vous serais sûrement plus d’aucune utilité, alors je vous en prie, ne perdez pas foi en l’humanité, un jour, elle apprendra de ces erreurs et expiera ses péchés.
Après cet ultime discours, en forme d’adieu, Ren se retourna et se prépara à obéir. Dans l’espoir de dompter les vents qui entourent chaque être, l’homme résigné commença à modifier sa respiration, à visualiser les courants s’enroulant et tourbillonnant autour de sa main droite. Peut-être était-il devenu fou ? A vouloir autant se donner, sacrifier tous ses espoirs, ses rêves, ses ambitions. Pourtant, il ne s’était jamais senti aussi en paix avec lui-même, serein. Le gant de vent finit par ce stabiliser, suite à ce succès, il balaya l’horizon, scrutant chacun des élus, les uns après les autres. Il était temps de transmettre son testament via le lien mental qu’avait créer l’un deux.
« Kodoma, et toi Shiro, je crois que nos chemins se croisent pour la dernière fois. Ce combat inéluctable et pourtant si futile ne prendra fin que lorsqu’un des deux parties acceptera la légitimité des actions de l’autre et la respectera. Je ne vous contacte pas pour vous convaincre ou vous persuader. Sous cette lune, j’assumerai mes idéaux et mes convictions, peu importe les conséquences. Je suis certain que vous ferez de même. A ceux qui ont déjà croisé ma route, je vous remercie pour tout ce que vous m’avez apporté. A ceux qui me sont inconnus, bon courage et bonne continuation. J’espère de tout cœur que cette folie cessera rapidement et que du sang ne sera pas versé en vain. S’il devait m’arriver quelques choses, ne cachez rien, dites la vérité à mes parents, ils ont le droit de savoir. Adieu »
Une larme coula sur la joue du savant, il le savait, ses chances de survie fondaient à mesure que le temps s’écoulait. Mourir… Alors c’est ainsi que cela devait se faire, sans gloire, sans avoir marqué l’histoire, en étant qu’un élu parmi d’autres… Quelle ironie pour un être si fier et si ambitieux… Un rire s’échappa de ses lèvres, emportant par la même toute once d’espoir et de peur. Il avait accepté son sort.
Résumé:
Santé : Fébrile de part l'utilisation de techniques difficilement maîtrisés et maîtrisables Chakra : Essoufflement, engourdissement, pas l'habitude d'un tel effort 2C + 3C Technique(s) utilisée(s) : 2 fois :
C 捺印 増強 natsuin no zoukyou ⬩ renforcement du sceauSimpleFuinjutsuUsuzumi
L'utilisateur, en se concentrant profondément et en restant statique, dirige ses tatouages vivants chargés en chakra vers un sceau pré-existant et ainsi augmenter la quantité d’énergie en son sein. Ce dernier devient alors encore plus instable et doit être libéré sous peu, sous peine de perdre tout le chakra emmagasiné.
C風 帆 Kaze No Ho ⬩ Voile de ventComplexeTaijutsuFûton
En se concentrant, l'utilisateur peut envelopper une partie de son corps d'un tourbillon de vent. Grâce à ce dernier, ces coups physiques acquièrent une poussée mineure. Tant qu'il utilise cette capacité, il ne peut utiliser que des techniques basées sur le taijutsu.
Nagao Mizuki 書生 Shosei
Faction : Kodama Région : Asatsuyu Rang de puissance : C Exp. Totale : 84 Messages : 35 Inscription : 23/03/2020
Le petit cervidé s'était écroulé dans une marre de sang. Mizuki projeta son regard dans le liquide rougeâtre déversé. Un éclat ténébreux alluma son regard. Il releva la tête vers l'animal à l'aura gigantesque cabré sur le monolithe en guise de provocation. Il lui chercha le regard et saliva. Il se mordit les lèvres puis se les lécha. L'excitation et l'adrénaline avait pris possession de tout ses muscles. Son cœur battait la chamade. Son esprit n'était plus focalisé que sur une seule chose : la mort de tous ses envahisseurs venus profaner le lieu sacré. Un fin rictus sur les lèvres, il délogea sa pelle du crâne de sa victime. S'en suivit un bruit de craquement d'os et de chaires qui le fit frissonner de plaisirs.
Bien vite suite à cette attaque, il fut encerclé. Une femme était venu les mettre en garde à propos de quelque chose d'autre menancant la cité mais il ne comprit pas vraiment ce qu'elle voulait leur dire. Il n'en n'eut pas vraiment le temps. Un coup de sabot et elle fut projetée au delà des murs de la cours. Cette démonstration de puissance brute venant du céleste animal anima d'autant plus la fureur morbide naissante au plus profond de son être. Mizuki laissa tomber la tête sur la droite ( à la manière d'un pantin dont l'une des cordes pour le maintenir droit aurait lâché) quand l'un des cerf lui faisant face le menaça de ses cornes.
Le fossoyeur se mit à glousser doucement. Le son de ses cordes vocales résonnèrent alors dans un rire pathologique et dément mais étouffé. Son propre chakra entra en résonance avec son état psychotique. Des notes de musique vinrent jouer dans sa tête une mélodie qui lui plaisait. Il entra en extase ! Petits pas à gauche, et petits pas à droite, l'homme au masque de mort se mit à tourner sur lui même dans une danse décousue mais presque poétique en regardant le ciel et en riant. Tous alors purent voir apparaitre sur son corps un chakra noir ébène. Une odeur de mort et de putréfaction se dégagea alors de sa personne. Un des cerf chargea. Mizuki garda les bras et sa pelle en l'air ainsi que son rictus sur le visage et se laissa frapper de plein fouet. Le choc le fit tomber sur le sol.
- Ouiiii Hi Hi hIh Hi HI ! Encoooooore !!!!
Le 9ème se remit debout. Sa tête tomba sur la gauche cette fois. Perforé au niveau de l'épaule de ce même coté, un sang visqueux et nauséabond dégoulinait à présent sur son bras et sur son flan. De son autre main il vint frotter son sang et porta ensuite le liquide recueilli à sa bouche pour s'en délecter. Mizuki admirait la mort, en avait fait sa plus parfaite des maitresses ainsi que sa religion, sa raison de vivre. Il n'en avait pas peur, au contraire elle l'attirait. Cela excitait le profanateur de tombe de s'en approcher et d'y gouter les prémisses... Il en redemandait.
Il se mit à faire des pas de manière concentrique au milieu de ses adversaires. Un à un il les regardait tout en gardant son rictus et en faisant tournoyer sa pelle comme une majorette revenue d'outre-tombe. La douleur à son épaule lui donnait du plaisir. Il s'en délectait. Il se mit à en baver au sens propre du terme. Pendant ce temps, il ne remarqua pas les actions des hommes de son clan et n'écouta pas non plus leurs paroles. Il était complétement déconnecté de la réalité et profitait de ce moment euphorique pour se remettre à danser au milieu des cerfs.
Soudain un déclic (comme deux neurones qui se touchent dans un esprit fou et agar tel que le sien), le poussa à planter sa pelle dans le sol. Il déploya ses bras en croix et poursuivit ses pas de danse en tournant autour de son arme... Le fossoyeur dansait mais ne semblait plus vouloir donner de coup. Il en attendait d'autres. Comme enivré par la douleur, il dansait et dansait encore au rythme du requiem qui se jouait à l'intérieur de lui dans sa tête et il s'articulait là dans la cours tel le pantin dansant qu'il avait toujours été dans sa vie...
Santé : épaule pérforée (C)
Ishida Zaraki 学者 Gakusha
Faction : Kodama Région : Asatsuyu no Sato Absence : Aucune Rang de puissance : B Exp. Totale : 199 Messages : 113 Inscription : 19/02/2020
Il était mort... le petit cervidé. Le crâne ouvert, un liquide s'en échappait, disparaissant dans la terre qui l'avait vu naître. Le décès de l'animal sembla heurter la créature qui en perdit de son éclat, était-elle en deuil? Cette chose avait-elle un cœur?
Une femme approcha, elle était inconnue à Zaraki. Celle-ci rencontra le sabot du Patriarche et fut projetée loin de leur position. À l'image d'une étoile filante, elle disparue dans la nuit.
Alors que deux de ses collègues semblaient s'être alliés à la créature, Tengen et Sadaharu, eux, ne perdaient pas la tête devant toute cette folie. Ils avaient raison, cette chose représentait une menace. Étaient-ils suffisamment puissant pour le vaincre à eux seuls? Le télépathe l'ignorait.
Devant se retournement de situation, il songea à quitter les ombres pour leur prêter main forte. Après tout, il n'allait pas rester dans l'ombre, laisser ses amis mourir sous le joug de cette abomination animale. Durant ce temps, les progénitures s'approchaient des élus.
« Arrête d'avancer, merde! » Souffla-t-il à lui-même, dérangé. Quelque chose approchait, il arrivait à le sentir. Il y avait dans ce chakra quelque chose qui ne lui était pas complètement inconnu, mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus, c'était un peu comme poser le doigt sur une ombre. Impossible de savoir s'il s'agissait d'une menace ou de renfort. « Quelque chose approche, restez sur vos gardes! » Lança-t-il au collectif avant de rompre la connexion qui les unissait. Le télépathe ne pouvait générer un tel flux psychique et combattre, il devait trancher.
Alors que deux élus avaient déjà retourné leurs manches, il ne pouvait les laisser en plan. Soudain, un cerf vint perforer l'épaule du fossoyeur qui ne sembla pas trop... déçu de l'agression, il semblait, au contraire, s'en réjouir. Zaraki laissa s'échapper un faible sourire.
Alors que Shiro lui soufflait à l'esprit, il lui répondit : « Tu as raison, tu ne me connais pas. Je ne laisserai pas mes amis mourir sans réagir. Tu as un meilleur plan peut-être, autre que de t'allier lâchement à cette chose? Ou est ton honneur? » Maugréa-t-il en retour.
Comment pouvait-on trahir le clan pour sauver sa propre vie? Cette idée le dégoutait. N'avait-on plus d'honneur sur cette terre? Soufflant, il était temps de s'y mettre.
Composant une série de mudras, le télépathe concentra son énergie spirituelle dans la paume de sa main et d'un coup de paume ouverte, précis, le balança contre le petit animal. Le Patriarche avait sentit la mort de son petit, peut-être ces derniers étaient la clé de leur victoire. Du moins, il était trop tôt pour le certifier. Il allait devoir attendre.
« Tengen, je crois avoir une idée! Restez prêt, je vais tenter de l'immobiliser. Soyez prêts! » Lança-t-il à son meilleur ami. Après leurs aventures communes, Zaraki savait qu'il le reconnaitrait. Avec lui, pas besoin de s'annoncer.
Puis, se retournant vers le boss, composa une seconde série de mudras avant de le pointer de ses mains. Rassemblant son énergie, le corps de l'alchimiste tomba au sol, inerte. Rapidement, son corps spirituel se dirigea en direction du Patriarche. Il espérait que son esprit l'atteigne et qu'ainsi, il l'immobilise assez longtemps pour ouvrir une brèche que ses collègues pourraient utiliser.
Résumé du tour:
État de santé : 100% Jauge de chakra : (1C + 3B) Actions importantes : Ishida Zaraki rompt la connexion mentale instaurée avec les élus afin de passer à l'offensive. Il assène un coup de paume sur le petit cervidé qui continu de s'avancer en sa direction, puis envoie son esprit en direction du Patriarche afin de l'immobiliser. Technique(s) utilisée(s) lors du tour :
b強制停止 Kyōsei teishi - Arrêt forcéSimpleTaijutsu
L'utilisateur assène rapidement un coup de paume à une cible unique, causant à celle-ci de graves dégâts contondants.
b黄金の像 Kogane no zō - Statue doréeComplexeShintenshinNinjutsu
Après une série de mudras, l'utilisateur pointe une cible unique de ses mains et projette son esprit rapidement en direction de celle-ci. S'il l'atteint, il lui impose sa présence, l'immobilisant durant un laps de temps modéré. L'utilisateur ne peut pas se défendre ou utiliser d'autres techniques au même moment, n'étant plus à l'intérieur de son corps. L'esprit (projeté) de l’utilisateur, sous la forme d'une brume, est invisible à l’œil nu.
Technique(s) utilisée(s) lors du tour précédent :
c抹消 Masshō - OblitérationComplexeSensorialité
Grâce à ses capacités sensorielles, l’utilisateur dissimule sa signature chakratique aux sens des autres. L'utilisateur est libre d'utiliser son chakra.
b集合呼び出し Shūgō yobidashi - Appel du collectifComplexeShintenshinNinjutsu
Après une série de mudras, l'utilisateur établit une connexion psychique avec plusieurs alliés, liant leurs esprits en un collectif leur permettant d'échanger de l'information sur une grande distance. L'utilisateur ne peut pas utiliser d'autres techniques au même moment, devant maintenir la stabilité de la connexion.
Le Conteur Maître du Jeu
Faction : Aucune Région : Kusa no Kuni Rang de puissance : S Exp. Totale : 668 Messages : 305 Inscription : 17/02/2020
La peur est la plus vieille et la plus forte émotion de l'humanité. La plus vieille et plus forte peur demeure la peur de l'inconnu.
Depuis l’est, deux ombres avalent les kilomètres. Elles n’ont pas prévu ça. Pas maintenant. Les astres se sont alignées à la dernière minute, comme si la Destinée en avait décidé autrement. Dans un silence solennel, les deux entités masquées arrivent bientôt.
« Mortels... » la voix de la créature pluri-centenaires faiblit à vue d’œil.
Les cervidés miniatures chargent tous à l’unisson les scientifiques Kodama. Leurs corps ne cessent de relâcher du chakra. Au même moment, la lame de Sadaharu fuse vers une cible invisible. Bon gré, mal gré, une solide poigne enserre le manche de la lame en plein vol. Tu ne le sais pas encore, mais cette action évite un bain de sang.
Dans un ballet onirique, un être masqué, tout de blanc vêtu, passe à vos côtés. Sa vitesse est fulgurante. À la limite de la lévitation, ses appuis sont tous maîtrisés. Un adversaire redoutable. L’Ange-Gardien du Monolithe.
Son corps glisse sur le sol. Une agilité ponctuée d’une flexibilité féline. L’entité surgit en premier lieu auprès de toi Zaraki. D’une main, il se saisit de ton poignet. De l’autre, il dévie l’attaque du cerf avec la lame enflammée. Le cerf voit ses bois s’enfoncer dans le sol. Il en est prisonnier. Un clignement de cils plus tard, il se retrouve au côté de toi Mizuki. Il ne se préoccupe pas de ton cas, jugé inoffensif. Sa lame vint toutefois contrecarrer la pluie de corne qui t’aurait été mortelle. Le tout, sans verser une seule goutte de sang.
Un travail d’orfèvre et non sans raison.
Dans la mêlée, une parole est prononcée : « Êtes-vous trop aveuglés par la peur pour vous rendre compte que vos actes ont des répercutions bien plus grandes que la menace que vous confrontez elle-même ? ». Sans réellement le savoir, tu as mît le doigt sur quelque chose Wenqing. L’aura incandescente de l’ange t’enroule le temps d’un instant. Cela suffit pour t’éviter de te salir les mains. Les versions miniatures reculent d’un bond pas.
Son dos rejoint finalement celui du Yagyū. L’ange passe entre les forces ennemis sans difficulté. Chaque assaut se voit nullifier avec une aisance martiale qui lui est propre. Humanité comme Bestialité s’offrent à un mur. La cavalerie est enfin là.
De ton côté, Tengen, une silhouette masquée, drapée dans un long tissu noir, s’offre à toi. Sa main s’appose sur ton épaule. « Navré pour l’attente... Tengen. Range ça avant que la situation ne déborde ! » Tu reconnais la voix de Koresama. Les deux entités masquées partagent un lien commun : aucune présence physique comme chakratique ne se dégagent d’eux. De véritables ombres. « QUE PERSONNE NE LÈVE LA MAIN SUR L’UN DES CERFS. » La voix de Koresama retentit comme un coup de marteau. « Nous avions prévu l’arrivée de cette entité. Le destin en a voulu autrement. J’espère qu-... » Derrière son masque, Koresama écarquille les yeux. Un cerf gît au sol. Mort. Le sang a coulé.
Sans son masque, l’effroie qui fige son faciès aurait été visible par tous. Qu’ont-ils fait ?
« ... Il est trop tard. Vous avez répété vos péchés. » Conclut le Lieutenant de Kusa en regardant Ren. « Ce n’est plus de mon ressort. » D’autres marques commencent à apparaître sur son corps. D’anciennes stigmates révélées au grand jour.
Le monolithe s’illumine. Ses runes virent à l’écarlate. La nouvelle portée de cerfs permet de remplir l’espace comme souhaiter. Plusieurs cercles parfaitement concentriques, à l’image des pupilles de l’Oracle, entourent le promontoire. Les runes du monolithe apparaissent sur les versions miniatures du Patriarche. Les sigils finissent par se déporter sur le sol.
Au centre de toute cette machination se dresse le monolithe. Les sceaux s’animent façonnant plusieurs lignes qui accompagnent l’attroupement bestial. Le tribut du sang a été payer. Seuls ceux ayant baigné dans les arcanes du Fuinjutsu – ou y ayant été confronter – peuvent cerner la mécanique
L’humanité a été tester. Et elle a échoué.
« Il ne faut pas que la clef ou-... » Hurle Koresama avant de se stopper.
L’Ange, le cœur noué, fonce en direction de la Clef runique. Koresama l’accompagne, ses mains tremblent. Il ne pensait pas les scientifiques si stupide.
De ton côté, Zaraki, la transposition se voir couronnée de succès. Tu hantes le corps de la créature quasi-divine. Tu te souviens de ce sentiment. Tu as vécu le même lors de ton lien forcé avec l’Oracle. Tes yeux s’ouvrent sur un bosquet. Une infinité d’animaux s’y prélassent. Tous regardent l’intrus. Au prix de votre immobilité commune, tu te rends compte de l’invraisemblable. L’entité n’est que pur chakra. Elle n’aurait jamais dû envahir votre plan d’existence.
Félicitations. Vous vous retrouvez dans un tournant de la narration. Une seule action vous est permise. Prudence est mère de sûreté.
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