Sombre est l’avenir d’Asatsuyu, brillant est la joie de l’homme. Fumiaki, héros aux Portes d’or, artiste reconnu dans les rues, mais aussi acteur lors du projet d’hommage entrepris avec un compère célèbre. En outre un comportement infect, dont beaucoup ont déjà fait affaire, on ne peut pas oublier son dévouement pour la cité. Il était là pour elle, certains espèrent donc qu’il le sera toujours. Pourtant, l’avenir est plus brouillon à présent…
L’excentrique, débordant d’un flux incroyable de vie, venant gentiment poser son atelier de poche, est attendu, depuis plusieurs semaines déjà. Déjà, à la suite de la perte malheureuse de son bras gauche, le manchot ne donnait que peu de nouvelles, où ses yeux se creusaient, tel des puits toujours plus profonds et sombres. Puis une rumeur apparaît, comme quoi il serait apparu dans les rues, riant de plus belle, avec un drôle de cape couvrant en partie son corps. Certains jureraient avoir distingué un bras là-dessous, là où un vide devrait se trouver. Les plus bavards ne se retiennent pas, dévoilant cette mystérieuse vision aux uns et aux autres. Mais est-ce vrai ? Personne ne pouvait le savoir, car aussitôt apparu, aussitôt enfermé entre quatre murs, gardant avec lui la vérité…
Il jubile. Son corps biologique et mécanique ne tient plus en place. Il souhaite sortir au grand air pour s’exposer. Non… Il faut faire patienter un peu…. Il se cache. Pourquoi donc ? Rien ne lui interdit de se montrer à la population. J’ai encore besoin de temps… A quoi cette attente ? Qu’est-ce qui le retient dans son atelier, non plus une place pour la créativité, mais un lieu d’isolement ? Il faut encore que je m’y habitue… Hihihi.
Le temps passe, le corps s’endurcit, évolue, progresse. Comme lorsqu’on commence l’art, il faut passer par plusieurs processus avant de se dire maître. Ici, bien qu’il soit en possession d’une arme, il ne peut en rien s’en dire propriétaire. Plus que relié par le sang et la chair, il doit se connecter à elle. L’artefact se mêle à l’âme, mais encore trop timidement. Il doit approfondir ce lien, s’approprier ce cadeau des ombres. Motivé par le plaisir de surpasser l’homme, par son envie de revoir celui dont il n’a que le nom, Fumiaki passe son temps à améliorer la connexion, utiliser son énergie physique et mental, pour devenir le maître de ce nouveau membre, tout en s’améliorant lui-même, à travers les mouvements et techniques de combat.
Du bruit, il y en a. Cris, fracassement et rire. Les passants autour de l’atelier du tatoué sont inquiets, s’interrogeant sur ce qu’il pouvait se passer à l’intérieur. Aucune possibilité de voir, puis personne n’est assez idiot pour entrer, peur de voir un fou bondir sur eux. Le pensant activement dans sa créativité, ils savent qu’il ne faut pas déranger l’esprit possédé par la folie de l’art. Certes la folie envahie l’atelier, mais pas pour cette raison. Sueur, encre et sang sont parsemés, parfois mélangés. Comme pour son métier, il expérimente, il teste, il tente. Au lieu de créer une œuvre, il la fait évoluer, il se fait évoluer. La prothèse n’est plus une arme, mais l’extension du corps qu’elle doit être. Il la bouge naturellement, peut manier le chakra à travers elle. Les signes incantatoires peuvent de nouveau être utilisés. Il n’était pas devenu incapable sans cela, mais pouvoir les réaliser sera bien mieux pour combattre. S’il est seul, sans opposition, il sent tout de même le changement en lui. L’excès de joie est libéré, abordant un esprit plus clair, bien que toujours centré sur l’Hypogée et le dénommé Lazare. Le corps est également plus léger, comme s’il était capable de dinguerie maintenant. Il faut tester ça. L’estomac ne semble pas de cet avis, commençant par grommeler. Une pause s’impose, en plus d’un repas. Les placard vide, il doit sortir. Crasseux, il ne peut se montrer comme ça. Il se recouvre d’une cape, celle d’un homme oublié actuellement, où il se dissimule jusqu’au visage avec la capuche. La porte s’ouvre, discrètement, voulant éviter tout contact. Il ne veut pas attirer l’attention. Pas maintenant… Mais bientôt…
L’excentrique, débordant d’un flux incroyable de vie, venant gentiment poser son atelier de poche, est attendu, depuis plusieurs semaines déjà. Déjà, à la suite de la perte malheureuse de son bras gauche, le manchot ne donnait que peu de nouvelles, où ses yeux se creusaient, tel des puits toujours plus profonds et sombres. Puis une rumeur apparaît, comme quoi il serait apparu dans les rues, riant de plus belle, avec un drôle de cape couvrant en partie son corps. Certains jureraient avoir distingué un bras là-dessous, là où un vide devrait se trouver. Les plus bavards ne se retiennent pas, dévoilant cette mystérieuse vision aux uns et aux autres. Mais est-ce vrai ? Personne ne pouvait le savoir, car aussitôt apparu, aussitôt enfermé entre quatre murs, gardant avec lui la vérité…
Il jubile. Son corps biologique et mécanique ne tient plus en place. Il souhaite sortir au grand air pour s’exposer. Non… Il faut faire patienter un peu…. Il se cache. Pourquoi donc ? Rien ne lui interdit de se montrer à la population. J’ai encore besoin de temps… A quoi cette attente ? Qu’est-ce qui le retient dans son atelier, non plus une place pour la créativité, mais un lieu d’isolement ? Il faut encore que je m’y habitue… Hihihi.
Le temps passe, le corps s’endurcit, évolue, progresse. Comme lorsqu’on commence l’art, il faut passer par plusieurs processus avant de se dire maître. Ici, bien qu’il soit en possession d’une arme, il ne peut en rien s’en dire propriétaire. Plus que relié par le sang et la chair, il doit se connecter à elle. L’artefact se mêle à l’âme, mais encore trop timidement. Il doit approfondir ce lien, s’approprier ce cadeau des ombres. Motivé par le plaisir de surpasser l’homme, par son envie de revoir celui dont il n’a que le nom, Fumiaki passe son temps à améliorer la connexion, utiliser son énergie physique et mental, pour devenir le maître de ce nouveau membre, tout en s’améliorant lui-même, à travers les mouvements et techniques de combat.
Du bruit, il y en a. Cris, fracassement et rire. Les passants autour de l’atelier du tatoué sont inquiets, s’interrogeant sur ce qu’il pouvait se passer à l’intérieur. Aucune possibilité de voir, puis personne n’est assez idiot pour entrer, peur de voir un fou bondir sur eux. Le pensant activement dans sa créativité, ils savent qu’il ne faut pas déranger l’esprit possédé par la folie de l’art. Certes la folie envahie l’atelier, mais pas pour cette raison. Sueur, encre et sang sont parsemés, parfois mélangés. Comme pour son métier, il expérimente, il teste, il tente. Au lieu de créer une œuvre, il la fait évoluer, il se fait évoluer. La prothèse n’est plus une arme, mais l’extension du corps qu’elle doit être. Il la bouge naturellement, peut manier le chakra à travers elle. Les signes incantatoires peuvent de nouveau être utilisés. Il n’était pas devenu incapable sans cela, mais pouvoir les réaliser sera bien mieux pour combattre. S’il est seul, sans opposition, il sent tout de même le changement en lui. L’excès de joie est libéré, abordant un esprit plus clair, bien que toujours centré sur l’Hypogée et le dénommé Lazare. Le corps est également plus léger, comme s’il était capable de dinguerie maintenant. Il faut tester ça. L’estomac ne semble pas de cet avis, commençant par grommeler. Une pause s’impose, en plus d’un repas. Les placard vide, il doit sortir. Crasseux, il ne peut se montrer comme ça. Il se recouvre d’une cape, celle d’un homme oublié actuellement, où il se dissimule jusqu’au visage avec la capuche. La porte s’ouvre, discrètement, voulant éviter tout contact. Il ne veut pas attirer l’attention. Pas maintenant… Mais bientôt…
Ce post détaille ce qui s'est passé après l'acquisition de l'artefact par Fumiaki. Je voulais profiter de l'Aléa pour en faire mention, avant d'enchaîner sur le sujet principal de l'Aléa dans les prochaines posts.